Dans l'épisode précédent...
Erika est une nouvelle naufragée (un jeu de mot est caché dans cette phrase, saurez-vous le retrouver?) de the village. Je la déteste. Bien entendu elle est en parfaite adéquation avec ses nouveaux camarades. Ses réactions sont soit trop naturelles soit exagérées à outrance, elle est un cliché dans son domaine et enfin, chocolat sur le tiramisu, elle m'indiffère. Je reviendrai plus en détail sur ce dernier point en élargissant cela à tout le groupe, mais d'abord je vais revenir rapidement sur le cinquième épisode que je n'ai pas pu critiquer la semaine dernière par manque de temps (désolé au passage).
Donc après de longues minutes aussi stressantes pour nous que pour tout le groupe et ce, sûrement pas pour les même raisons, où nous avons pu assister au spectacle consternant d'une barjot effarouchée s'en prendre à tout le monde sans raison, la série repartait sur un pied légèrement mieux orienté mais pas encore forcément bon pour nous dévoiler un peu plus en profondeur ses ambitions et la direction assez vague qu'elle prenait. Les scènes aux USA m'ont intéressé un chouïa plus, et la scène du coffre fort était à peu prés aussi réussie que celle des abeille, qui, pour mémoire, était ma scène préférée jusque là.
Au delà de l'intensité relative de la fin de l'épisode, le fait que Joe se fasse démasquer m'excitait également quelque peu. Avec l'épisode dont je vais parler ici, les choses se précisent doucement (trop) mais sûrement.
Ça m'énerve.
Comme je le disais en introduction, cette série commence à me taper sur les nerfs. Vous savez, c'est comme quand on aime beaucoup quelqu'un, mais que celui-ci fais sans arrêt des conn... bêtises. Il y a du potentiel dans Persons Unknown. Une intrigue qui pourrait être sympa, des twists presque surprenants, une ambiance limite captivante, et certains personnages quasi attachants. Malheureusement, le tout est déservi par trop de maladresse pour que le téléspectateur que je suis puisse fermer les yeux et se laisser porter. Je m'explique.
On peut prendre le parti de l'exagération sans peur et sans reproche et en ce cas, qui serais-je pour émettre un avis négatif la dessus ? J'adhère totalement à des huis clos sur-joués comme le film 8 femmes de François Ozon. On peut également se prendre au sérieux dans un univers totalement décalé avec la ferme intention de rester réaliste, tant sur le comportement des protagonistes que sur les axes de l'intrigue. Moi ça me va aussi. Persons Unknown navigue sans vergogne entre ces deux partis pris, et le résultat est totalement hétérogène. Les personnages sont parfois au bord du tragi-comique pour mieux revenir dans le réalisme ensuite. Leurs caractères nous a été clairement présenté comme des clichés assumés pour mieux tenter ensuite de leur donner de la substance. En clair, la série se cherche et cela saute aux yeux. Elle pourrait très bien parvenir à se trouver d'ici la fin de la première saison, et elle deviendrait alors une valeur sûre pour moi. Ce n'est pas le cas pour le moment.
Le cas Erika
Erika s'intègre parfaitement à l'équipe en place. Sa scène de folie furieuse dans l'épisode précédent m'a presque donné des boutons, elle lance des regards méchants et mystérieux aux bords de ses sourcils, elle est une fausse vraie méchante, bla bla bla. Pour revenir à ce que je disais plus haut, elle m'indiffère, comme tous les autres, et j'en veux pour preuve l'agonie de Joe. Qui s'est dit à ce moment là: « pourvu qu'il ne meure pas! » avec des palpitations? Je ne sais pas, mais certainement pas moi. Également, qui a été touché par le corps de Tori retrouvé dans une fontaine de Rome? Pas moi non plus. Suis-je pour autant insensible ? Non. A trop vouloir surfer sur l'exagération des traits de caractère des personnage on leur fait perdre de la profondeur. Pourtant, je reste persuadé qu'il ne manque pas grand chose à Persons Unknown, et que l'on est loin de la déception de Flashforward.
"You fuck my wife?"
Et a part ça?
A part les clichés sur Rome et sa mafia, sur le gros con décidément très con et sur la conspiration très secrète, l'épisode est bien rythmé. Je veux dire par là qu'on ne s'ennuie pas et que l'on commence à nous tenir en haleine. C'est la raison pour laquelle je vais encore une fois rester légèrement au dessus de la moyenne dans ma note et continuer à regarder cette série, car je veux lui laisser la chance de pouvoir poser ses bases et prendre ses marques. Si ça continue comme ça en revanche, je n'irai pas au delà de la première saison.
A Rome, TOUT LE MONDE a un flingue.
Ce que j'ai aimé:
- Un épisode assez intense
- Ça devient intriguant
- Du rythme
Ce que je n'ai pas aimé:
- Erika
- Me rendre compte que Joe pouvait mourir sans que cela me touche
- La scène de l'église avec plein de flingues. Ridicule.
- C'est qui déjà Tori?
Note: 11/20