Pour ceux que cela intéresse encore.
Allez hop, je commence ma critique en ravalant toutes mes émotions pour revenir un peu là ou nous avait laissé l'épisode 6 avec une petite lueur d'espoir dans les yeux, enfin d'après les diverses réactions que l'on a put lire sur le site, surtout dans les miens, mais je vous expliquerais ceci plus loin.
Donc Joe révèle à tout le monde, après avoir avalé de l'anti-gel a cause de la-fille-dont-je-ne-me-souviens-plus-le-nom-et-on-comprend-pourquoi (merde, je voulais rester neutre) et en échange du remède miracle a base... d'alcool, qu'il fait partie des méchants, ce qui fait vraiment beaucoup de mal à Janet qui lui fout du coup son point dans la gueule. Les autres aussi n'étaient pas content, surtout qu'ils venaient de rencontrer la-fille-dont-blablabla. Du coup, on pouvait se demander pourquoi cette dernière n'avait pas arrêté sa carrière après Battlestar Galactica. Le mystère restait entier.
"T'es un traitre....
Neutralité off.
Chez Série-all, pour ceux que cela intéresse, on choisit les séries que l'on va critiquer bien avant leurs sorties. Cela peut être un honneur, et en tant que créateur du site, je me suis imposé Breaking Bad ce qui ne fut pas vraiment une gageure. Après avoir fait la traduction avec CAD de la première bande annonce de persons unknown, j'avais aussi réservé cette série car elle semblait alléchante. Comme vous aurez put le constater dans mes précédentes critiques des épisodes de cette série, j'essaie quand même d'accorder une chance, le bénéfice du doute, le temps de se poser, enfin, plein de choses quoi. Là, je crois que cet épisode m'a fait voir la réalité en face, on ne peut plus sauver les meubles, notre relation va devoir s'arrêter là.
Dire du mal de cet épisode ce serait enfoncer des portes ouvertes. C'est vrai, qu'est-ce qui n'est pas à jeter? Le filtre de caméra qui fait genre « ouais, nous, on a une identité visuelle! »? l'histoire passionnante et pleine de rebondissements ultras réalistes du couple à Rome? Le point godwin que j'ai noté en début d'épisode? La confirmation que tout cela n'est en fait qu'une sorte de télé-réalité perverse? Le jeu exécrable de TOUS les acteurs (Citez-m'en un de convaincant)? La scène ou le chinois meurt de manière pathétiquement drôle? Les dialogues aussi profonds qu'une lentille de contact? Vous savez que je peux dire encore plein de choses avec un point d'interrogation à la fin?
...Mais tu fais des dessins de moi alors ça va."
Nul.
Vous me direz, pourquoi cet épisode plus qu'un autre? Parce que dans celui-ci, il n'y a rien qui sauve la mise, rien qui puisse donner le plus infime petit espoir, la totalité des dialogues sortent tout droit d'un soap. Et vas y que je Joe il est méchant, que je devrais pas lui faire confiance mais je le fais parce qu'il a quand même un dessin de moi dans son calepin. Pas une seule scène pour en rattraper une autre, dans cet épisode qui est censé nous faire entrer directement dans le vif du sujet on se fait chier comme des rats morts pour reprendre l'expression de l'inventeur de la dératisation par les laxatifs.
Bon, j'ai assez enfoncé de portes comme ça et je n'ai plus vraiment d'espoirs pour la suite. Je vais continuer à critiquer cette série en attendant la rentrée pour mieux choisir la série dont je m'occuperai. En attendant, si vous n'avez pas encore commencé à regarder Persons Unknown, je vous citerai juste une phrase de Gandalf le gris (oui, mes références culturelles sont sans limites): Fuyez! Pauvres fous!
Ce que j'ai aimé:
- Comme je viens de l'expliquer: rien
Ce que je n'ai pas aimé:
- Suffit de lire deux lignes au dessus.
Note: 6/20