Terre-2 a fait forte impression la semaine dernière. C’était différent, c’était beau, c’était fun. On pouvait se douter qu’après tout l’humour et le fan service de Welcome to Earth-2, la seconde partie allait être moins drôle et plus portée vers l’action. Après tout, Zoom est revenu avec l’intention de foutre le bordel. Et, accessoirement, montrer que c’est lui le papa.
Que s’est-il donc passé sur Terre-2 ? Est-ce que la partie sur Terre-1 allait être aussi moyenne que celle de la semaine dernière ? Où se trouve Barry Allen de Terre-2 ? Bref, trêve de mondanités. Rentrons dans le cœur du sujet !
Les longueurs s’invitent sur Terre-2
J’attendais pas forcément un épisode aussi fun que celui de la semaine dernière, mais je souhaitais quand même prendre du plaisir au visionnage. Escape from Earth-2 se perd dans bien trop de longueurs. Le problème provient principalement de l’absence réelle de continuité entre les deux épisodes. Il ne se passe pas véritablement beaucoup de temps depuis que le Flash se soit fait enlever par Zoom. Et pourtant, Iris ne semble pas affectée par la mort de son père, Barry de Terre-2 se remet bien vite du fait que sa femme ait embrassé quelqu’un d’autre et qu’il ait été emprisonné pendant on ne sait pas combien de temps.
Ce manque de constance empêche l’épisode de trouver un véritable rythme. Ce dernier s’éteint complètement lors des passages dans la prison de Zoom. Je n’ai rien eu contre les interactions entre Jessie et le Flash, même si elles sont clichées comme pas possible. Ce qui m’a plus dérangé, c’est tout le jeu qui s’est mis en place avec le mystérieux homme au masque de fer. On avait l’impression d’assister à la scène de déduction improbable de la série Batman de 1966. Inutile de vous dire, ça n’envoie pas vraiment du lourd !
Heureusement, il y a Killer Frost !
Là, Cisco a l’idée d’aller vers Killer Frost afin d’obtenir son aide. Danielle Panabaker s’amuse moins que la semaine dernière, mais elle donne corps à un personnage moralement ambigu. C’est sûr que Killer Frost est plus intéressante que Caitlin, mais c’est aussi grâce à cette dernière que Frost est aussi divertissante. Son arrivée dans l’équipe redonne un coup de boost à l’épisode. La discussion qu’elle a avec Cisco réussit à émouvoir, prouvant que l’amitié est un concept traversant les univers. Oui, c’est niais, mais que voulez-vous ? J’ai un cœur d’artichaut, je n’y peux rien. J’aimerais beaucoup revoir Killer Frost, mais je ne suis pas sûr qu’elle ait survécu à Zoom.
En parlant de lui, la deuxième partie de l’épisode permet aussi de remettre nos héros face au Speedster du mal. Si badass la semaine dernière, le grand méchant n’est ici que trop peu utilisé. Si le coup de l’utiliser sporadiquement fonctionnait relativement bien en début de saison, les scénaristes ont manqué le coup de l’établir vraiment comme le méchant dans cet épisode. Ils avaient juste besoin d’enfoncer le clou, et ce n’est pas tant le cliffhanger qui va rattraper les choses. Tout au plus, on se retrouve à se gratter la tête pour essayer de deviner la réelle identité de Zoom.
Une partie sur Terre-1 assez chiante
Comme la semaine dernière, la partie sur Terre-1 se révèle moins divertissante que celle sur Terre-2. L’ennemi de la semaine continue à être pénible, réussissant l’exploit de ne posséder aucun charisme, ce qui signifie moins que Jim Gordon ! Moins que Jim Gordon ! Je vais le répéter une troisième fois : moins que Jim Gordon !
Cela n’aide pas que tous les personnages mal-utilisés de The Flash soient laissés derrière – à l’exception de Joe qui, cette semaine, n’a strictement rien à faire. Iris rencontre son nouvel éditeur. Ce dernier ressemble plus à un cliché qu’à quelqu’un de pertinent, mais cela va peut-être s’améliorer. Au pire, Tone Bell ne peut pas être pire que dans Truth Be Told. Quoiqu’il en soit, cette partie de la série n’est jamais, mais alors jamais, la plus intéressante. Au point où je sens bien l’attrait amoureux entre Iris et son éditeur, de façon à essayer de rendre le côté journaliste de l’histoire plus pertinent.
Enfin, Caitlin et Jay. Encore une fois des dialogues mous, ainsi qu’un manque d’action et d’intérêt. Désormais, je vais plus en vouloir à Jay. Il abaisse le niveau de tout ce dans quoi il est, et ce sera lors d’une de ses siestes qu’il se passera enfin de l’action. Geomancer rentre à Star Labs comme dans un moulin – parce qu'ils sont gentils là-bas, ils aiment les super-vilains ! – et s’en prend à Iris et Caitlin. Sauf que cette fois-ci, cette dernière lui tire dessus et l’assomme ! Yay Caitlin !
Je sentais qu’Escape from Earth-2 allait moins me plaire que l’épisode de la semaine dernière. L’action est assez décevante, les longueurs se font sentir, et la scène de fin ne surprend pas du tout. Néanmoins, Terre-2 se révèle plus que sympathique, et le changement de décor fait décidément du bien à la série. La semaine prochaine, on va avoir le droit à Diggle et Lyla ! Et à un grand requin géant !
J’ai aimé :
- Earth-2 a quand même la classe.
- Killer Frost, un personnage intéressant et avec une ambiguïté morale appréciable.
- Caitlin : elle sait tirer. À peu près.
- Zoom est bien sympa. Je l’ai trouvé à son avantage lors de ce double épisode.
- Harry et Jessie.
- Le fait de voir la forêt utilisée dans The 100 et Arrow.
Je n’ai pas aimé :
- Barry Allen. Les deux versions, chacune pour une raison différente.
- Le manque de continuité entre les deux épisodes. Par exemple : Iris ne semble pas vraiment affectée par la mort de son père.
- Il y avait bien trop de longueurs dans cet épisode.
- On attendait des réponses, on sort du visionnage encore plus perplexe.
- Bordel. La partie sur Terre-1, qu’elle est molle. Qu’elle. Est. Molle.
- Geomancer. Ne reviens jamais. JA-MAIS.
Qui est Zoom ?
Le suspense reste entier concernant l’identité du big bad Zoom. Jay Garrick de Terre-2 ? Hunter Zolomon – le double de Jay Garrick sur Terre-1 ? Henry Allen de Terre-1 ou de Terre-2 ?
Au vu de la fin de l’épisode, il semblerait que la balance penche plus du côté de Jay/Hunter. Je suis un peu déçu de ne pas connaître son identité de suite, mais je vais donc me résoudre à attendre.
En attendant, n’hésitez pas à me donner votre avis sur vos prédictions sur l’identité de Zoom !
Ma note : 12/20.