Focus sur The Office (US)

Le 27 septembre 2009 à 00:00  |  ~ 5 minutes de lecture
The office est une série pour laquelle je voue un véritable culte. Elle me fait tellement marrer que je l’élève au rang des intouchables, à des kilomètres des How I met your mother, scrubs, friends qui ont déjà mes faveurs. Mais surtout, elle a engendré un Dieu : Steve Carell (alias Michael Scott). Sympa dans 40 ans toujours puceau, cool dans Little Miss Sunshine, carrément dégueulasse dans la suite ignoble de Bruce tout puissant, il irradie cette série de tout son génie comique.
Par CAD

Focus sur The Office (US)

~ 5 minutes de lecture
The office est une série pour laquelle je voue un véritable culte. Elle me fait tellement marrer que je l’élève au rang des intouchables, à des kilomètres des How I met your mother, scrubs, friends qui ont déjà mes faveurs. Mais surtout, elle a engendré un Dieu : Steve Carell (alias Michael Scott). Sympa dans 40 ans toujours puceau, cool dans Little Miss Sunshine, carrément dégueulasse dans la suite ignoble de Bruce tout puissant, il irradie cette série de tout son génie comique.
Par CAD

Nous nous retrouvons donc à Scranton, un bled paumé en Pennsylvanie où est tourné un documentaire sur le fonctionnement d’une petite branche d’une PME, Dunder Mifflin inc., spécialisée dans la vente de papier. La série nous propose de suivre des journées types de la vie de bureau à travers les pérégrinations des employés du service des ventes, de la compta...

 

Focus sur: The Office
Michael Scott :

En tant que manager de la branche il se présente comme un guide dans cette visite du monde de l’industrie du papier. Persuadé d’être le meilleur boss du monde, il s’évertue à essayer de démontrer comment diriger une entreprise tout en étant le meilleur ami de ses employés.

Sa méthode : énoncer des blagues toujours plus douteuses les unes que les autres, mentir sans se soucier de la crédibilité de la chose, user de toutes les discriminations possibles... Pour autant, il n’est pas un mauvais bougre.

Il aime ses employés comme s’ils étaient sa propre famille, même s’il n’hésitera jamais à rabaisser inconsciemment ceux-ci si l’occasion de se faire mousser se présente. Concrètement, personne (lui compris) ne comprend comment il arrive à faire tourner cette boîte mais Michael Scott ne se prive jamais de donner des conseils repoussant toujours les limites de la débilité.

 

Focus sur: The Office
Dwight « Danger » Schrute :

Personnage naze par excellence (il voue un culte à BSG...)(ndscarch: c'est toi le naze), il aime se définir comme manager régional assistant alors qu’il n’est que l’assistant (voire sous-fifre) du manager régional.
Complètement à la ramasse, il essaie pourtant de faire croire qu’il est un mec cool à coup d’assertions plus déconcertantes les uns que les autres (« I train my major blood vessels to retract into my body on command. Also, I can retract my penis up into itself.” ou “I don't have a lot of experience with vampires, but I have hunted werewolves. I shot one once, but by the time I got to it, it had turned back into my neighbor's dog.”).
Il entretient une relation ambivalente avec Michael, partagé entre son admiration et sa jalousie maladive, même s’il se présente le plus souvent comme le vrai toutou du patron. Il est aussi tout ce que n’est pas Jim, ce qui le pousse à le haïr de toutes se forces.

 

Focus sur: The Office
Jim Halpert :

Une des seules personnes normales de ce bureau. Un peu branleur sur les bords, il ne quitte pas le navire par flemme. Il affectionne tout particulièrement l’élaboration de stratagèmes visant à démontrer la connerie de son collègue Dwight. Il aimerait se taper Pam qui est sa plus fidèle supportrice, ça tombe bien...

 

Focus sur: The Office
Pam Beesley :

La standardiste qui a une vie un peu pourrie. Son mec est un gros balourd, son patron n’arrête pas de lui faire remarquer son attirance pour elle, sa carrière est mort-née... Heureusement, Jim est là pour la sortir de sa grisaille.

 

D’autres personnes interviennent dans ce bureau (Kevin, Oscar, Angela, Creed, Mérédith, Ryan, Phyllis ou Stanley) mais avec une moindre importance. Il n’empêche pas que tous ont leur caractéristique propre qui vient à un moment ou à un autre servir une scène comique. Je ne les détaille pas, non pas parce que je ne les aime pas, mais parce que j’ai la flemme. Tout simplement.

 

En bref, The office est le remake de la série anglaise homonyme dont elle reprend l’idée de base, celle du tournage d’un documentaire sur le fonctionnement d’une petite branche d’une PME. Soyons clair dès le début, si le pilote est, semble-t-il, un réel copier/coller de sa grande sœur, la première saison de cette version us prend quelques épisodes avant de voler de ses propres ailes, ce qui se ressent grandement sur la qualité des épisodes. La série trouve son rythme de croisière dès la fin de première saison (qui ne comporte que six épisodes) pour se révéler ultime les suivantes malgré une petite baisse de forme en début de cinquième saison.

Si la série marche aussi bien, outre le fait que des gens talentueux y participent (contrairement à BSG...), c’est grâce à sa recette toute particulière. Ici, il se passe clairement toujours la même chose (Jim emmerde Dwight, Michael trouve une nouvelle connerie pour montrer à quel point il est incompétent) ; le gros point fort repose dans l’écriture des dialogues. Les mecs font du bon boulot et il ne se passe pas un épisode sans qu’une phrase culte ne sorte de la bouche de quelqu’un. De plus, la série est jouée à la perfection, Steve Carell en tête même si Rainn Wilson est aussi un fou furieux, et nécessite bien évidemment de la regarder en v.o. Un autre point fort de la série est l’utilisation de la caméra comme personnage à part entière, en effet, si les journalistes ne parlent jamais, leur objectif est au centre des conflits, des humiliations et reçoivent toutes sortes de regards qui en disent long et qui se révèlent souvent être plus marrants que si une réplique leur était rattachée.


Donc pour résumer, the office est une série subtile (tout l’inverse de BSG, qui au passage ne fait pas rire) qui fait marrer d’une toute autre façon que les autres séries comiques du moment. Elle est blindée de défauts mais ses qualités l’emportent largement. Je lui mettrai bien un bon 15/20.

L'auteur

Commentaires

Avatar Puck
Puck
Je viens de trouver ce focus. D'où ma question : tu as vu la série d'origine ? C'est proche ? Moi, j'ai adoré les deux saisons UK, donc je redoute un peu l'adaptation (même si Ricky Gervais a tenu les rênes). Ton avis ?

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CAD
Alors cet article n'est pas de moi et je ne sais pas de qui il est (peut-être Flo ?) mais pour avoir regardé un peu des deux, pour le coup la version US est très réussie.

Avatar Taoby
Taoby
L'article est de Burt.

Avatar Gouloudrouioul
Gouloudrouioul
"Donc pour résumer, the office est une série subtile (tout l’inverse de BSG, qui au passage ne fait pas rire)" Tu peux pas blâmer Puck d'avoir eu des doutes sur l'auteur :o

Avatar Puck
Puck
Effectivement, j'étais bien persuadé d'être en train de lire un texte de CAD.

Avatar Puck
Puck
Persuadée je veux dire

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