Le Vrickavrack - Mai/Juin 2016

Le 03 août 2016 à 10:29  |  ~ 23 minutes de lecture
Tour d’horizon des séries diffusées : lesquelles sont à regarder absolument, lesquelles sont à éviter.

Le Vrickavrack - Mai/Juin 2016

~ 23 minutes de lecture
Tour d’horizon des séries diffusées : lesquelles sont à regarder absolument, lesquelles sont à éviter.
Par nicknackpadiwak

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On l’avait vu.

 

 

Pfff... Sotte.

 

 

Pareil pour nous.

 

 

La situation t'amuse, bambinet ?

Bon, on va arrêter là, sinon, on va tomber sur une horreur.

Donc, à l’instar des escargots, le rédacteur en chef du Vrickavrack s’est félicité de ce temps maussade* qui nous tombe sur la tête depuis des mois. Car ainsi, les rédacteurs du Vrickavrack n’ont pas été déconcentrés par le soleil, les hautes températures, l’oisiveté, l’envie de siroter un cocktail frais à la terrasse d’un café tout en matant les filles en jupe ou les mecs qui font du jogging torse nu, et ont pu regarder un maximum de séries pour alimenter ce nouveau numéro.

*Euphémisme de « qui donne envie de se pendre à un arbre ».

 

 

Le Fonz du mois : Grizi

 

Griezmann Très Favorable Avis très favorable

Griezmann Favorable Avis favorable

Griezmann Neutre Avis neutre

Griezmann Défavorable Avis défavorable

 

 

Sommaire :

 

 

 

Banshee saison 4

 

Banshee

 

Nick : Après quatre saisons de violence, de sang et de sexe, la petite bourgade de Banshee a atteint à l’issue de cette dernière salve une retraite bien méritée. Mais la série, par contre, méritait vraiment une meilleure sortie de scène que ce décevant final. Huit épisodes dont quatre d’introduction (c’est beaucoup), de nouveaux méchants sans envergure (les nazis, le cartel, un serial killer) qui n’arrivent pas à la cheville des Rabbit ou autre Chayton Littlestone, un humour aux abonnés absents et enfin un épisode final efficace certes, mais pépère, sans surprise, sans passion. Alors que Cinemax lui avait déroulé un tapis pour clore dignement sa série sulfureuse, Alan Ball se prend les pieds dedans et livre un pétard mouillé ampoulé et sans piments. Triste.

Griezmann Défavorable Avis défavorable

 

 

Containment

 

Containment

 

Nick : The CW a endigué l’épidémie. Au bout de quatre épisodes diffusés, la série a été annulée et les chances de voir une saison 2 envoyées sur Mars. Il n’y aura donc jamais de suite à cette épidémie mortelle qui oblige la mise sous quarantaine d’un quartier entier et de ses habitants. C’est dommage. Tout n’était pas parfait, il y avait quelques longueurs et les personnages n’étaient pas d’une incroyable complexité. Mais il y avait une vraie envie de sortir un peu des sentiers battus, de ne pas proposer des personnages passant leur temps à faire des bêtises ou à se mettre en danger connement dans le but d’amener aux spectateurs peu regardants leur lot d’images fortes ou de scènes d’action gratuites. Comme peuvent parfois le faire d’autres séries ayant pour sujet une invasion de zombies et passant sur AMC (je ne vise personne). De là à penser que c’est cette absence de rebondissements forcés qui a provoqué le désistement du public et l’annulation de la série, il n’y a qu’un pas que je me refuse de franchir, tant ce serait peu rassurant quant à l’avenir des séries.

Griezmann Favorable Avis favorable

 

 

Feed the Beast

 

Feed the Beast

 

JPhMaxx : J’avais envie de découvrir cette série qui parle de “deux potes qui ouvrent un resto” comme dirait le synopsis… En fait c’est un peu plus compliqué que ça. Les deux potes, ce sont Tommy (David “Ross” Schwimmer), un champion du monde du pinard, veuf et tombé dans l’alcoolisme depuis en tentant de survivre avec son fils devenu muet depuis la mort de sa mère… et Dion (Jim “Inconnu du grand public” Sturgess), fraîchement sorti de prison, chef endetté par une sombre histoire d’arnaque à l’assurance et accessoirement cocaïnomane d’un niveau à faire passer Richie Finestra (Vinyl) pour un Mickey de plage…

Ils devaient ouvrir un resto tous les trois (avec la femme de Tommy, pas Richie) et puis tout est parti en sucette… Et c’est là que la série commence, alors que Dion sort de prison, où il avait plein de potes parce qu’il fait vachement bien la cuisine le mec, et que l’on voit quelques images furtives de ses petits plats… et retrouve Tommy pour le convaincre de quand même monter le resto sans sa femme. Parce que Dion, il doit 600.000$, et vu sa consommation quotidienne de coke, cela ne va pas s’arranger… Donc il est capable (dès le deuxième épisode) de la faire à l’envers à son meilleur pote de toujours, le persuadant de mettre son père (le mec le plus raciste de la terre qui n’avait jamais vu son petit-fils parce qu’il est métis) dans la combine... Bon vous suivez ou quoi ??? C’est bien là où je voulais en venir… C’est brouillon, fouillis, totalement surréaliste et on n'en est qu’à trois épisodes.... Allez prendre un tube d’aspirine avant de continuer, vous allez en avoir besoin… Moi je sens que je vais… non en fait, j’ai déjà décroché…

Griezmann Défavorable Avis défavorable

 

 

Game of Thrones saison 6

 

GOT

 

Galax : Deuxième partie de saison inégale, mais ce qu'il en ressort reste dans l'ensemble excellent. La fameuse Bataille des Bâtards tant attendue et ayant fait presque l'unanimité – à raison puisque ce fut sans aucun doute l'un des meilleurs épisodes de la série –, suivie par le season finale qui doit être sans doute pour moi le meilleur épisode de toute la série, ne doivent pas nous faire oublier les quelques travers de la saison dans sa seconde moitié.

Comme à l'accoutumée cette année, l'honneur était au fan service et à la reprise de plusieurs éléments oubliés de l'univers de Westeros. Mais contrairement à, disons, le retour de l'Oncle Benjen ou bien des Greyjoy plus tôt dans la saison, certaines récentes tournures de Game of Thrones ont quelque peu laissé à désirer : l'Oncle Tully qui ressort un peu de nulle part juste pour donner un rôle à Brienne et Jaime avant de crever, The Hound qui revient d'entre les morts – ou comme si – de façon complètement parachutée au début d'un épisode, et bien évidemment toute l'intrigue avec Arya à Braavos, qui semble trouver une conclusion et qui nous laisse un sale goût en bouche avec cette histoire de coups de couteau, figurant parmi le pire de ce que la série a jamais fait (oui, même en incluant Dorne). Finalement, on observe surtout une baisse de régime des épisodes 7 et 8, après un épisode de mi-saison (le fameux The Door) particulièrement réussi, avant les deux derniers épisodes qui envoyaient la sauce de plus belle, offrant probablement le meilleur de ce qu'a fait le show. Ce schéma n'est pas sans rappeler celui des saisons 3 et 4, qui disposaient elles aussi d'épisodes décevants avant leur épisode star (les Noces Pourpres pour la saison 3, le season finale pour la saison 4).

La différence, c'est que les deux derniers épisodes sont ici tellement excellents qu'on ne peut que saluer la fin en apothéose et attendre patiemment l'année prochaine...

Griezmann Très Favorable Avis (sur les épisodes 6 à 10) très favorable

 

 

Gomorra

 

Gomorra

 

Nick : Le retour des mafieux italiens. Mais oubliez Scorsese, oubliez la représentation complice et séduisante (à la limite de la glorification) du Milieu. Rien de tout ça. Ici, les criminels sont représentés sans fard, comme des monstres inhumains, violents et irrécupérables, de vrais cancers de la société sur pattes que l'on suit avec un mélange de fascination et d’écœurement comme on regarde certains reportages animaliers sur les grands prédateurs. Dans Gomorra, la violence n’est pas « fun », elle est sèche, fait mal, car elle touche majoritairement des innocents. La série poursuit sa description froide, dont les décors des cités pauvres napolitaines renforcent le côté immersif. C’est parfois un peu long (format de 55 minutes oblige), mais cela reste une vraie claque glaçante et nécessaire.

Griezmann Favorable Avis favorable

 

 

Grace and Frankie saison 2

 

Grace and Frankie

 

Manoune : Si la première saison a été une réussite, la suite ne déçoit pas ! Les personnages sont toujours très attachants, Jane Fonda et Lily Tomlin sont juste formidables (le casting l’est, en général) de bout en bout. Le format est parfait pour la série, qui propose de bons épisodes solides oscillant entre humour et émotion. Au-delà du besoin de fournir une émotion, on s’aperçoit que les deux personnages évoluent réellement : leur relation, leur rapport à l’âge, leurs projets, leurs sentiments, bref, un vrai plaisir à regarder !

Griezmann Très Favorable Avis très favorable

 

 

Marseille

 

Marseille

 

Nick : « Le plantage Netflix », « le premier navet français de la chaîne ». Ah ça, on peut dire que Marseille s’est bien fait basher par les critiques et les spectateurs lors de sa diffusion. En même temps, elle l’a cherché. On voit que les scénaristes ont bien regardé leurs classiques (True Detective, The Wire, House of Cards), et qu’ils en ont avalé les recettes et les ficelles. Mais, souci, ils ont tout ingéré, mais pas digéré et ont donc rendu une bouillie dégueulasse et informe, plus proche des Vacances de l’Amour que de The West Wing. Marseille se voulait grande, mais est aussi crédible qu’un gamin de cinq ans jouant au gangster. Mais tout est tellement loupé qu’on peut prendre le parti d’en rire. Et je connais quelques personnes qui se sont tapé l’intégrale sur un week-end, fascinées par tant de bêtises à la minute, en laissant la télé allumée dans le fond et en mettant de temps en temps leurs occupations en pause (jouer sur leur tablette, téléphoner à la famille, faire la vaisselle ou ranger le frigo) pour reprendre une dose de rire. Bref, catastrophique au premier degré, savoureux au sixième, septième.

Griezmann Neutre Avis indéterminable

 

 

Le Bureau des Légendes saison 2

 

Le Bureau des Légendes

 

Koss : Le retour de Malotru, Moule-à-Gaufres et de toute la bande !

Si la première saison avait particulièrement été caractérisée par son hétérogénéité, ce second opus déroule un plan beaucoup plus régulier. En fait, les deux seules choses qui "jurent" un peu, sont le premier et le dernier épisode. Tout le reste se tient impeccablement. Les storylines laissées en suspens dans la saison 1 sont réintégrées et ré-harmonisées dans de nouvelles histoires. Le tout sans heurt, ni sursaut. Les personnages gagnent en force et complexité (mention spéciale à Marina qui retient une bonne partie de l’intérêt de cette saison). L’écriture est top et la qualité des dialogues est clairement montée d’un cran. Bref, c’est du tout bon. Il faut vraiment voir cette série. Probablement ce que la France a produit de mieux depuis Les Revenants.

Griezmann Favorable Avis favorable

 

 

Mom saison 3

 

Mom

 

Koss : C’est l’été et vous cherchez une bonne sitcom à rattraper ? Ne bougez pas ! J’ai ce qu’il vous faut !

Après une excellente saison 2, Mom a poursuivi sa lancée. La première partie (jusqu’à l’épisode 12) a encore été vraiment excellente, avec de très belles pépites (le season premiere et l’épisode 12, justement). Et puis, il y a eu une phase de "digestion", disons, avec des épisodes beaucoup plus inégaux et une direction générale bien plus floue. Cela dit, les personnages de Mom ont encore grandi. Ana Faris est même désormais au même niveau d’acting qu'Allison Janney, ce qui était totalement impensable en saison 1.

La série est quand même la seule à pouvoir alterner rires et larmes en un quart de seconde, sans soubresauts. Et rien que ça, franchement, dans le paysage actuel de la sitcom, c’est un exploit. Un vrai.

Griezmann Favorable Avis favorable

 

 

New Girl

 

New Girl

 

Manoune : La série revient en forme après une petite baisse de régime l’an dernier. Les personnages reprennent du poil de la bête, ils sont drôles, dynamiques et vivent leur petite vie. L’absence de Zooey Deschanel (Jess) n’a pas nui à la saison, au contraire. Elle a permis à d’autres relations de se développer et au groupe de rester soudé. Les derniers épisodes sont particulièrement efficaces : les scénaristes nous proposent une série toujours aussi moderne avec des personnages différents. J’espère qu’elle gardera ce niveau pour la suite.

Griezmann Favorable Avis favorable

 

 

Outcast

 

Outcast

 

Nick : La représentation d’un exorcisme à l’écran s’est figée en 1973, avec le film L’Exorciste. Depuis, aucune innovation et toujours les mêmes ficelles (injures, lévitation, voix d’outre-tombe, eau bénite et contorsions). Outcast n’est clairement pas là pour innover et reprend sagement le cahier des charges. Du coup, ce sentiment gênant de déjà vu des millions de fois peut nous faire passer à côté de la série qui, même si elle n’a encore rien dévoilé, arrive à instaurer une atmosphère de drame imminent. La suite nous dira si la série grandira et développera ce fond malsain (les maltraitances faites sur les enfants expliqués par des possessions démoniaques) ou si elle se dégonflera comme une baudruche.

Griezmann Favorable Avis favorable

 

 

Scream

 

Scream

 

Nick : Scream, avec son tueur masqué, revient sur nos écrans, toujours pas délesté de ses défauts passés (personnages têtes à claque, dont une héroïne principale d’une incroyable fadeur, invraisemblances à tous les étages, jump scares et fausses peurs, une bande son infâme de chanteurs kleenex formatés MTV, name dropping fatigant et promotion systématique de la technologie moderne pour faire « jeune »). Mais comme les films, et malgré ses maladresses, malgré nos frustrations, voire notre exaspération parfois, on se retrouve à notre corps défendant, épisode après épisode, à spéculer sur l’identité du (des ?) tueur(s), entre premier et deuxième degré. Saleté de truc addictif.

Griezmann Favorable Avis favorable

 

 

Silicon Valley saison 3

 

Silicon Valley

 

Mout : Après une bonne saison 2, mal rythmée mais efficace, cette saison 3 resserre les intrigues autour de Richard et de Pied Piper, ce qui les entoure autour servant principalement de ressort comique et satirique. Ne voulant pas spoiler, je ne m’étalerai pas trop sur l’histoire mais on suit (enfin ?) le véritable lancement de l’entreprise et même le début de commercialisation de la plateforme. Et je dois dire que, pour moi, (les avis sont partagés), même si cette saison n’est pas terminée, c’est vraiment la plus aboutie et réussie.

Malgré la satire omniprésente, les auteurs arrivent à rendre les personnages vrais et humains. Leurs moments de doute, les hauts, les bas, les difficultés, apparaissent sincères, à un point où l'on s’attache à eux et c’est aussi pour ça que la série est frustrante à certains moments.

En conclusion, que l’on veuille juste voir une bonne comédie ou une satire du monde de la haute technologie et le questionnement qui en découle, Silicon Valley se bonifie au fil des saisons et je lui souhaite longue vie et prospérité.

Griezmann Favorable Avis favorable

 

 

The Americans saison 4

 

The Americans

 

Koss : Cette saison a été la plus belle, la plus dense et la plus complexe. The Americans pousse encore plus loin sur le chemin de la noirceur. Plus que jamais Philip, Elizabeth et maintenant Paige sont forcés à prendre des voies qui ne leur conviennent pas forcément. On retrouve dans la série de Joe Weisberg et Joe Fields la même fuite en avant vers la mort qui caractérise les anti-héros modernes de Breaking Bad à The Shield. La différence, et elle est de taille, c'est que là où Walter White et Vic MacKey sont des loups solitaires, les Jennings se battent en famille. Tous ensemble contre un pays dont ils font partie et où ils sont parfaitement intégrés.

Cette saison aura vu la disparition de trois personnages principaux, présents depuis le pilot. Si c’était assez attendu pour l'un d’entre eux, les deux autres ont porté un coup dur à Stan Beeman. Plus que jamais, l’agent du FBI apparaît comme la véritable figure tragique de cette série.

Griezmann Très Favorable Avis très très favorable (regardez cette série, bon sang de bois !)

 

 

The Last Man on Earth

 

TLMOE

 

Galax : C’est fini, le show s’est définitivement perdu. Il faut être naïf pour croire que la série pourra se redresser un jour. Quand la série tente des choses, elle rate. Will Forte devient exaspérant et l’émotion ne fonctionne pas. La fin de saison n’est ni décevante, ni réussie, elle est à l’image de l’ensemble de ce que représente la série, pour moi, maintenant : fade, sans intérêt ni suspense, et surtout donnant l’impression de ne pas avoir envie de proposer quelque chose de qualité. La saison n’avait, certes, pas mal démarré, et les épisodes sont dans l’ensemble loin d’être catastrophiques, mais la motivation n’y est plus. Le seul aspect de la série qui peut faire encore tenir – le destin des personnages – est celui que la série a toujours, et continue encore de négliger pour la grande majorité des épisodes. C’est en progrès mais c’est encore loin d’être ça.

Pour les courageux, la saison 3 s’annonce mal. En espérant très fort qu’elle soit la dernière afin d’offrir au moins un final digne.

Griezmann Défavorable Avis plutôt défavorable

 

Koss : Ça a été long. Ça a même été très long. Et puis, presque par miracle, la série s’est rattrapée sur ses trois-quatre derniers épisodes. Fini les blagues potaches, les gamineries de Tandy, et place à l’émotion pour un avant-dernier épisode vraiment réussi.

Néanmoins, le show donne toujours l’impression d’improviser son intrigue générale tous les quatre-cinq épisodes. Le point positif, c’est qu’on ne sait absolument jamais à quoi s’attendre. Le point négatif, c’est qu’on se tape des grosses périodes de creux où la série ne semble plus savoir quoi raconter exactement. Il y a sûrement un entre-deux à trouver...

Griezmann Favorable Avis plutôt favorable (on a frôlé la catastrophe de justesse)

 

Nick : Le (plus du tout) dernier homme sur terre reviendra dans une troisième saison. Est-ce sage ? Car cette deuxième fournée a démontré que la série de Will Forte semble être à bout de souffle et d’inspiration. Malgré le retour du frère prodigue, elle n’apporte plus rien de neuf, se contente des histoires de cul de Todd et de ses femmes et de quelques gags réussis de Phil & Carol (de plus en plus sporadiques, néanmoins). Bref, une saison 2 laborieuse et inquiétante pour la suite.

Griezmann Neutre Avis neutre

 


UnReal saison 2

 

UnReal

 

Nick : Marier féminisme (les filles au pouvoir prennent de la coke et se tapent des mecs canons), critique de la télé-réalité (émissions faites de manipulations et de mensonges n’ayant rien de « réel »), regard acerbe sur le racisme télévisuel tout en utilisant les codes des soap operas (histoires d’amour et de trahisons) est le pari de cette saison 2 de Unreal, qui repart sur les plateaux du nouveau « Bachelor ». Mais le trop est parfois l’ennemi du bien, et ce tourbillon hystérique pourrait devenir épuisant à la longue.

Griezmann Favorable Avis favorable, mais gare

 

 

Wayward Pines saison 2 1.0.1

 

Wayward Pines

 

Nick : Une bien drôle d’idée ! Faire la suite/remake de Wayward Pines saison 1, série bien nawak qui nous avait éclatés l’année passée malgré (grâce à ?) sa pelletée de défauts et de conneries involontaires débitées. Si cette saison 2 est bien une suite, il y a des faux airs de reboot avec son nouveau personnage qui se réveille un matin à Wayward Pines, ville étrange entre Facholand et le Village du Prisonnier. C’est bien là les limites de cette nouvelle saison. Car si la première avait trimballé Matt Dillon (et nous avec) dans un labyrinthe de bizarreries débiles et de péripéties invraisemblables jusqu’à LA grande révélation du secret de ce lieu, cette fois le spectateur n’est plus surpris, et revoir se dérouler les mêmes situations provoque un sentiment de vide et de vanité. Le nanar rigolo est devenu navet ennuyeux.

Griezmann Défavorable Avis défavorable

 

 

Wolf Creek

 

Wolf Creek

 

Nick : Une bien drôle d’idée, volume 2 : une teen assiste au meurtre de ses parents et de son petit frère par un serial killer au cours d’un trip australien. Dès lors, elle n’aura de cesse de parcourir les longues routes poussiéreuses du pays pour retrouver le meurtrier et se venger, et ce malgré le nombre impressionnant de pervers sexuels, de dégénérés ou de bikers violents qu’elle rencontrera sur son chemin. Greg McLean reprend l’univers de ses deux films sur le petit écran et poursuit les « aventures » de son psychopathe, Mick Taylor. Comme dans les films, la réalisation est magnifique, le travail sur la lumière époustouflant et les paysages australiens sont magnifiés. De plus, la galerie de personnages sociopathes contribue à l’instauration d’une l’atmosphère lourde entre Mad Max et Massacre à la Tronçonneuse. Par contre, c’est lent. Très lent. Quasiment statique. Générant plusieurs fois un ennui désespérant. Le chemin vers la confrontation finale paraît souvent interminable (bien qu’il n’y ait que six épisodes), d’autant plus que cette dernière est très loin de tenir ses promesses. En résumé, c’est beau mais c’est vide, pour masos uniquement.

Griezmann Neutre Avis neutre

 

Sur ce, bonnes vacances à tous et à septembre pour l’épisode de rentrée du Vrickavrack, un cartable tout neuf sur le dos. Au passage, nous vous rappelons que là encore vous pourrez participer au Vrickavrack en vous rendant sur le forum. Ce mois-ci, nous avons eu deux invités, Mout et JPhMaxx qui se sont joints à nous et ont signé leurs noms dans le livre d'or du Vrickavrack. Alors merci à eux et nous l'espérons, à une prochaine fois dans un nouveau numéro.

Allez, à la rentrée, tout le monde !

 

Un grand merci à Galax pour avoir assuré la mise en forme de ce numéro du Vrickavrack !

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