Et dire que peut-être dans quelques années, il n'y aura plus "besoin" de rédacteurs pour écrire les prochains Vrickavrack, à cause de l'IA. Peut-être que oui, il suffira de demander à ChatGPT 2.0 de compiler nos avis pour en faire un résumé, le tout en quelques centièmes de seconde à peine.
Vous imaginez ???
Ce serait ... un gain de temps énooorme.
Mais oui, quel bel espoir, j'ai hâte qu'on y arrive. Mais en attendant, pas le choix que de suer à trouver les bons mots pour donner envie aux lecteurs de regarder nos coups de cœurs ou exprimer nos déceptions envers d'autres séries. Mais le côté positif est que nous faisons cela en équipe, une équipe joyeuse et motivée. Et d'ailleurs, je profite de cette intro pour remercier Jo_ et Manew de leur participation à ce dernier numéro de 2024, en espérant de tout mon petit cœur que cela ne sera pas qu'un one-shot. Et je rappelle que tout le monde est le bienvenu pour écrire et participer à ce monument de liberté et de littérature (si, si, arrêtons d'être modeste) qu'est le Vrickavrack. Il suffit par exemple d’en faire la demande dans les commentaires. Plus on est de fous, plus on est de fous.
Vite, avant que Skynet ne nous remplace.
Le Fonz du mois : les futurs rédacteurs du Vrickavrack
Le sommaire
On n'a pas aimé
That '90s Show - saison 2 (parties 1 & 2)
Jo_ : J'avais beaucoup aimé la saison 1, qui surfait beaucoup sur la nostalgie de la série mère. On retrouvait les anciens personnages, on était spectateur de leur évolution... C'était cool ! Mais cette saison, ils ne sont plus là. Il ne reste que Kitty, Red, partiellement Donna, mais ça ne suffit pas. Résultat : souvent de l'humour gênant, des vannes qui tombent à plat (mention spéciale au fils de Léo), et pas franchement d'attachement aux personnages. La série se regarde distraitement, en scrollant son compte Insta à la recherche de nouvelles infos sur Docteur Who. Update : bon, eh bien, la série a carrément été annulée entre temps. Je n'étais donc pas la seule à me dire que la saison n'était pas top. Avis neutre
Manew : Si la saison 1 avait pu nous surprendre car on avait mis la barre très bas en matière d’attentes (la seule chose qu’on souhaitait était des caméos et on en a eu plein), cette saison 2 réussit le pari de nous dégoûter d’un univers dont on n'attendait pas grand-chose. Les blagues tombent à l’eau, les personnages n’apportent rien à rien et la présence de Jay et Silent Bob n’est guère réjouissante alors que j’aurais adoré les aimer. Les temps ont changé, il va peut-être falloir tenter d’innover tant la formule semble dans un puits de vacuité. Heureusement, on est toujours content de voir Red et Kitty, mais c’est à peu près tout. Avis très défavorable
The Office Australia - saison 1
Nick : C’est par curiosité que je me suis laissé tenter par ce nouveau remake australien de la série culte de Ricky Gervais, pour voir les ressemblances et les différences. Si les premiers épisodes sont agréables à suivre et que Felicity Ward qui joue Hannah, la nouvelle Michael Scott, fait preuve d’un bel abattage, le soufflet retombe assez vite. Cela est dû au fait qu’on retrouve les mêmes dynamiques de personnages principaux que la version US (Michael, Dwight, Jim et Pam), tandis que les autres membres du bureau peinent à dévoiler leur aspect comique. Le pire est tout de même les nouveaux Jim & Pam, qui sont de très pales photocopies des originaux et dont l’humour (regards interloqués à la caméra et blagues cruelles envers Lizzie, la nouvelle "Dwight") a du mal à passer en 2024. Puis ai-je envie de me retaper plusieurs saisons de cette love-story entravée par le copain relou de Greta ? Non, clairement, non. Avis défavorable
Sunny - saison 1
Nick : Naïvement, à la lecture du pitch (au Japon, une femme qui a perdu son mari et son fils dans un accident d’avion se voit offrir un robot doué de parole), j’ai pensé voir un nouveau Tales From The Loop ou une sorte de Miyazaki live, un truc poétique et mélancolique. Malheureusement, les auteurs manquent de confiance en eux (ou aux spectateurs) et de peur que ceux-ci s’ennuient et fuient, se sentent obliger d’ajouter des histoires de conspirations, de yakuzas et de robots potentiellement tueurs. Moi qui voulais une histoire touchante comme le très attachant film Mon Ami Robot, je fus déconfit, mais peut-être que d’autres trouveront la lumière dans Sunny. Avis défavorable
On a été déçu
Bad Monkey - saison 1
Nick : On dirait une version "chill" de Sugar, la série avec Colin Farell. C’est-à-dire une série policière avec un ton singulier (ici, décontraction et désinvolture), sous un soleil omniprésent, qui raconte une histoire malheureusement déjà vue mille fois, celle d’un enquêteur têtu et opiniâtre qui semble aimer se mettre dans les problèmes et tentant de résoudre contre l’avis de tous, et de ses supérieurs hiérarchiques notamment, un mystère impliquant une famille composée de membres très suspects. Donc rien de fondamentalement nouveau, Vince Vaughn est clairement l'atout principal du show, même si son personnage peut finir par irriter tellement il est suffisant, tout comme il est toujours choquant de le voir séduire, sans effort, des femmes de dix à vingt ans plus jeune que lui. Notons aussi la présence d'une voix-off très frères Coen qui ajoute à l’atmosphère parodique de l'ensemble, mais, trop présente, elle finit par lasser. Bref, je ne pense pas qu'on croisera des extra-terrestres ce coup-ci (il y a du vaudou quand même), mais malgré un ton relax, la série se traîne beaucoup. Après, je pense que certains pourront prendre un grand plaisir à suivre cette enquête flegmatique. Avis neutre
Bandits, Bandits - saison 1
Nick : Toi qui débarques ici, il vaut mieux avoir gardé son âme d'enfant. En effet, l'humour est assez ras des pâquerettes, flirtant avec le navrant (l'enfer ressemble à Little Nicky, le film d’Adam Sandler, en moins vulgaire) et les épisodes souffrent de problèmes de rythme. Mais si on arrive à passer outre cela, cette adaptation du film de Terry Gilliam qui nous propose de suivre une bande de voleurs pieds nickelés (dont la cheffe est jouée par Phoebe de Friends) passant d'époque en époque, propose une idée du voyage infini et dépaysant à travers le Temps, bref le même genre d'exaltation qu'on peut retrouver avec Docteur Who. Mais pour enfants. Pas très exigeants. Avis neutre
En place - saison 2
Jo_ : C'est le retour de Jean-Pascal Zadi dans une comédie française sans Christian Clavier (et tant mieux). La saison commence bien, avec un ancien président plus vrai que nature joué par Dieu Chabat. Mais passé l'effet de surprise, force est de constater que la saison est plus que moyenne. Le casting est vraiment très bien (mention spéciale pour Marina Foïs, Eric Judor et Pierre-Emmanuel Barré), mais d'une bonne idée de départ, on n'en tire pas grand-chose. Les intrigues sont poussives et sans grand intérêt (pourquoi Marion trompe Stéphane ? C'est éludé en trente secondes et complètement out of the character). C'est d'autant plus dommage que je suis sûre qu'on aurait pu faire quelque chose de bien. Peut-être pour la saison 3 ? Avis neutre
Manew : Avec la première saison d’En place, on avait repris espoir dans les productions françaises, pour nous ressortir un peu de fraîcheur. Malheureusement le lait a très vite tourné avec cette saison 2 un peu lourdingue, simpliste et au fil rouge cousu de fil blanc (?). Avec un peu de chance la saison 3 permettra de redonner un coup de fouet au concept ! On y croit car je reste persuadé que Jean-Pascal Zadi a un talent monstrueux. Avis défavorable
Nick : Avec cette saison 2, la série avait à sa portée la possibilité de devenir une grande série politique qui se moquerait avec férocité et drôlerie des travers des politiciens, tout en dénonçant les difficultés d'allier idéal politique et réalité du terrain, bref devenir une cousine "banlieue" du Parlement. Mais, au lieu de cela, elle a préféré rester sur le seuil de la porte (la colère des DOM-TOM servant juste de toile de fond à un épisode, ou la montée de l’extrême-droite montrée de manière trop caricaturale) et s'est contenté de continuer à jouer sa petite gamme de "série entre potes", qui, en plus, ne vole pas très haut dans l'humour (heureusement qu'Eric Judor est là pour lâcher d’irrésistibles vannes). En place reste à sa place et offre un spectacle divertissant, mais qui refuse toute ambition. Avis neutre
Emily in Paris - saison 4
Mmaginère : Je croyais la série sur sa dernière saison et je pense que ça aurait dû être le cas. Elle s’enfonce de plus en plus dans la médiocrité, piégeant Emily dans sa relation devenue très toxique avec Gabriel. Le reste du casting souffre malheureusement aussi avec une Camille dont les intrigues ne tournent qu’autour de Gabriel et plus d’elle, une Mindy qui se laisse insulter sans rien dire par Nicolas, et Sylvie qui offre un arc intéressant qui est à peine exploité. J’espère que la fraîcheur apportée par la fin de la saison va profiter à la cinquième année de la série. J’ai quand même passé un moment globalement agréable. Avis neutre
HPI - saison 4 (partie 2)
Mmaginère : Cette deuxième partie est dans la suite de la première : de bonnes enquêtes, exception faite du dernier épisode, gâchées par la vie personnelle de Morgane. Et que dire de ce final absolument grotesque. Il n’y avait pas besoin d’en faire des caisses. Heureusement que la saison 5 sera la dernière. Avis neutre
Such Brave Girls - saison 1
Nick : Elles sont trois – une mère et ses deux filles – et elles sont pauvres, méchantes, égoïstes et névrosées, parlent crûment de sexe : ce sont les personnages principaux de Such Brave Girls. Et si prendre des antihéros comme protagonistes est une des recettes de nombreuses sitcoms, je ne suis pas certain que ce show rentrera dans le panthéon des séries. La faute notamment à une tendance à trop surcharger les situations, ce qui fait que les intrigues finissent par tourner en rond et l'humour à bégayer dangereusement (le bashing systématique de Josie, la lourdeur de Seb, Deb qui attend en vain un geste d'engagement de Dev et Billie qui voit dans sa relation toxique avec Nicky du romantisme). Il y a du potentiel, mais si la série veut marquer, elle devra déployer un jeu plus consistant et varié. Avis neutre
The Devil's Hour - saison 2
Mmaginère : Après une très bonne première saison, cette deuxième salve d’épisodes déçoit, après un très bon premier épisode : trop lente, trop creuse et trop peu de révélations, c’est bien dommage. Je serai là quand même pour la suite, car l’histoire m’intéresse et il y a de bonnes choses, comme Peter Capaldi. Avis neutre
Zorro - saison 1
Nick : Je pensais que la série allait ressusciter l'esprit du film avec Antonio Banderas et proposer un mélange réussi de cape et d'épée efficace et de légèreté. Pas du tout, ce Zorro ouvre à fond les vannes de la parodie et on se rapproche plus d'OSS 117. Malheureusement, les gags sont loin d'être à la hauteur et souvent hyper-surlignés et on s'ennuie un peu à suivre les aventures pas très exaltantes du justicier masqué. Jean Dujardin a l'air de bien s'amuser lorsqu'il revêt le célèbre costume noir et le Sergent Garcia s'avère être le meilleur personnage du show, mais cela mis à part, Zorro propose un spectacle peu emballant, alourdi par des gags convenus et une histoire d'amour qui manque de panache. Avis neutre
On a aimé
Futurama - saison 9
Nick : Une saison forcément inégale, composée d'épisodes médiocres et d'autres plus divertissants, voire excellents, avec en thématique de fond notre surconsommation de biens matériels (on visite trois planètes-poubelles durant cette salve d'épisodes). J'ai néanmoins l'impression que la série tourne un peu à vide et n'a plus grand-chose à proposer, se contentant de faire tourner la boutique. Avis favorable, mais bon, hein...
Grey’s Anatomy - saison 21 (partie 1)
Mmaginère : Grey’s Anatomy arrive toujours à trouver des histoires et à captiver. Globalement, je suis intéressée et j’apprécie ce qui est fait des personnages, à l’exception de Teddy et Owen qu’ils bousillent depuis plusieurs saisons, et Jo et Link dont ils ne savent plus quoi faire non plus. Les départs de deux acteurs du casting sont bien dommage, car ils incarnent des personnages qui ont beaucoup à apporter encore à la série. Avis favorable
Only Murders in the Building - saison 4
Mmaginère : Cette quatrième saison a apporté du renouveau et des personnages qui n’ont pas toujours été utiles, mais qui ont eu le mérite de proposer des changements. La série remonte la pente après une catastrophique saison 3, mais n’est pas à la hauteur des débuts. Quelques incohérences et des révélations qui tombent parfois à plat. Mais toujours de l’humour et de bons moments, des épisodes qui m’entraînent à fond avec les personnages et je serai présente pour la suite. Avis favorable
Shrinking - saison 2 (partie 1)
Mmaginère : Shrinking continue à offrir des épisodes de qualité, de beaux dialogues et des personnages qu’on a envie de suivre. Quelques petits détails sont pénibles, mais ça reste une série à suivre ou à découvrir si vous ne l’avez pas déjà essayée. Avis favorable
Scènes de ménages - saison 16 (partie 1)
Mmaginère : La shortcom continue à m’amuser et certains couples sans intérêt vont bientôt la quitter : Louise et Jalil qui n’ont jamais vraiment décollé, faute à un lore trop restreint, de même que Christine et Jean-Pierre. Pour les autres, la nouveauté est plus ou moins amusante, mais au moins on nous propose des choses. Avis favorable
The Bear - saison 3
Jo_ : On retrouve pour la troisième fois la bande de fous furieux qui passe son temps à gueuler. Alors oui, ça crie fort, mais moins que précédemment. Si Carmen continue de tourner le dos à ses traumas, les autres semblent légèrement plus apaisés. On a quelques très beaux épisodes, avec le flashback sur Gloria, ou encore l’accouchement de Nathalie, dont l’aspect "recherche d’Emmy" ne m’a pas du tout dérangé. Ce qui m’a beaucoup plus gênée par contre, c’est la longueur de certaines intrigues, clairement faites pour une saison 4. On a envie de secouer Carmen en lui disant de ranger sa fierté et son caleçon Calvin Klein pour appeler Claire. On a aussi envie d’engueuler fort les scénaristes pour nous avoir infligé un "To be continued" digne des plus belles séries de la fin des années 90. C’est dommage de finir là-dessus, et j’avoue que ça m’a clairement empêché d’adorer la saison. Avis favorable
Manew : S’il y a une série qui marche sur la concurrence depuis quelques années déjà, c’est The Bear. Très content de retrouver cette éprouvante bande d’ennemis et leurs relations douces-amères pour une troisième saison. Riche en émotions et en concepts intéressants, on a été tenu en haleine jusqu’au bout, malgré une tentative tragi-comique qui tombe en réalité bien souvent à l’eau et un caméo de mi-saison aussi inutile que mauvais. Là où le bât blesse, c’est sur sa conclusion, qui n’aurait même pas mérité d’être un twist de mi-saison, et nous laisse avec trois points de suspension malvenus compte tenu du temps entre deux saisons. Avis très favorable (si on omet la fin)
Nick : Parti du chaos et des hurlements, The Bear s'assagit au fur et à mesure que les saisons passent, même si les soucis continuent de s'accumuler sur la tête des personnages avec la mise en marche très difficile du nouveau restaurant gastronomique. Concernant cette saison 3, il y aura deux clans : ceux qui trouvent la série surestimée et souvent anecdotique et ceux qui vont applaudir l'audace d'un show laissant de plus en plus ses personnages respirer. Personnellement, je suis entre les deux, m'ennuyant parfois, mais restant toujours très sensible à l'amour que The Bear porte à ses personnages. Avis favorable
On n'est pas d'accord
Loups garous - saison 1
Jo_ : On a là une nouvelle émission télé avec Panayotis Pascot et Fary, sur un jeu français grandeur nature. Même si j’aime beaucoup le premier humoriste et que je ne connais pas du tout le second, je n’étais pas emballée plus que cela. Et pourtant, je serais passée à côté d’un super concept ! Bien entendu, dans ce genre de jeux, le casting est capital. Et on peut dire que c’est un point fort. Les candidats sont attachants, énervants, détestables parfois, à côté de leurs pompes, drôles… On se prend au jeu de savoir qui est qui, et le montage aide énormément sur l’effet de surprise qui nous permet de rester accroché. Les mini-sketchs ainsi que la voix off de Mister V apportent énormément d’humour à l’émission, et j’avoue m’être franchement marrée plusieurs fois (le running-gag sur Pierre est magique). Une excellente découverte, et l’envie très forte de voir les prochaines saisons à venir ! Avis très favorable
Mmaginère : Au début j’ai beaucoup aimé le concept, moi qui ai tellement joué à ce jeu à la Fac. Mais le côté très télé-réalité blabla et les manipulations évidentes de la production ont fini par m’ennuyer. Le concept sur moins d’épisodes et sans changer les règles à tout bout de champ aurait mieux fonctionné pour moi. De plus, pas mal de participants sont horripilants de prétention, Mister V manque de naturel et les interventions des deux créateurs sont sans intérêt. Avis très défavorable
Manew : Roh mais quel kif de voir un nouveau format français, basé sur un concept français, avec des personnes françaises et euh… attendez ça fait un peu Bardelesque comme intro. Mais soit, on a eu une bonne idée ce coup-ci, qui surfe sur la mode des Amongs us et autres formats de traîtrise et d’imposture. Le tout est parfaitement ficelé, la réalisation au top avec ses flash-backs et flash-forwards, une voix off très drôle et des personnages tous plus charismatiques les uns que les autres. Avis très favorable
On a adoré
House of the Dragon - saison 2
Galax : Même quand elle expose des défauts, c’est simple, cette série met toujours une claque à toutes les autres, en gros. L’univers est incroyable, l’écriture excellente, les acteurs transcendent leurs rôles, la réalisation est une déculottée. La saison a été beaucoup critiquée pour "ne pas faire avancer les choses", ce qui est plutôt vrai pour certaines intrigues secondaires et l’échiquier politique. Mais rappelons que le rythme elliptique infernal de la saison 1, bien que palpitant chaque semaine, avait quand même laissé tout le monde avec une sensation deux ans plus tard de "c’est qui ce personnage, déjà ?" En tout cas, c’est le souvenir que j’en ai, une sorte de feuilletage à travers une encyclopédie historique qui speedrun à travers les événements importants. Cette saison 2, au contraire, prend le temps de questionner "dans quoi est-ce qu’on s’embarque ? Est-on sûr de livrer une guerre qui laissera un des deux camps totalement annihilé ? Qu’est-ce que l’Histoire retiendra des perdants ?" En développant ainsi ses enjeux et ses personnages, House of the Dragon me laisse avec le sentiment d’avoir définitivement embarqué dans un univers complexe et un point de non-retour. C'est peut-être un peu déceptif comme procédé après une saison 1 presque pas assez introductive, mais je trouve que c'est une très jolie suite, et dans le long terme, je suis persuadé que ces variations de rythme et de ton d’une saison à une autre s'inscriront dans une continuité maîtrisée (que nombre de fans démonteront sûrement comme ils l’ont fait avec Game of Thrones, mais qu’importe). Certes il manque deux épisodes pour conclure, le deal de dix épisodes ayant été réduit par la Warner pour finalement bouger ça au début de la saison 3. Est-ce qu’on en aura quelque chose à faire dans dix ans quand on se souviendra de la série ? Je ne pense pas, le final reste époustouflant même s’il ne constitue pas le climax de la saison, le dernier plan sublime est ancré dans ma rétine depuis quatre mois. Et le mieux dans tout ça, c’est que la saison 3 s’annonce déjà démentielle. Seul vrai défaut : devoir encore attendre deux ans. Oui c’est chiant, oui en 2010 les productions allaient plus vite. Je m’en fous. Je déguste cette pépite. Avis très favorable
Jo_ : J'ai toujours du mal à me remettre dans cette série (j’inclus Game of Thrones dedans), mais une fois que c'est fait, je dois avouer que c'est avec plaisir. Malgré certaines longueurs (notamment lors de l'épisode 5 et, finalement, lors de l'épisode 8), il faut avouer que la machine tourne très bien. Les acteurs sont excellents, l'image est, la majeure partie du temps, superbe... J'ai cependant quelques regrets sur la saison, notamment l'exclusion de Daemon qui n'aura pas servi à grand-chose, ou encore le meurtre horrible de l'épisode 2 qui n'a finalement pas grandes conséquences. J'ai quand même passé un très bon moment, et c'est sans doute le plus important. Avis favorable
Manew : Après une première partie de saison dense et réjouissante, malgré la difficulté à se remettre dans le lore comme le dit Jo_ plus haut, la série souffre de beaucoup de longueurs dont elle ne se remettra pas en dernière partie de saison. On aurait aimé un brin plus d’épique et drama surtout quand on connaît le matériau d’origine. Cette saison aura surtout fait office de base pour une saison 3 qui s’annonce… mortelle ! Avis favorable
Ranking of Kings - saison 1
Manew : J’ai rattrapé mon retard sur cet animé très étonnant qui n’a pas manqué de m’étonner ! Armé d’une direction artistique et d’une idée de départ très originales, Ranking of Kings mériterait de se hisser en tête de pont d’un nouveau type de Shonen, où l’on ne s’ennuie pas une seconde et où tous les personnages méritent d’exister et de vivre, tant ils font de l’ombre au personnage principal qui n’est qu’un prétexte pour les faire briller. Malheureusement plus la saison avance, plus les ficelles s’usent et on atteint rarement en fin de course la force des deux premiers tiers de saison. Reste qu’excepté cette ombre au classement des rois, l’aventure de Boji vaut le détour et saura certainement ravir les fans d’anime. Avis très favorable
Sonny Boy - mini-série
Manew : En mal d’anime depuis quelques années, j’ai pris mon bâton de pèlerin et me suis mis en quête des meilleurs animés courts de l’histoire. C’est ainsi qu’on m’a vanté les mérites de Sonny Boy, anime de six épisodes au pitch dont la simplicité est inversement proportionnelle à la profondeur de son intrigue. Des adolescents sont téléportés avec leur Lycée dans le vide intersidéral et chacun développe un superpouvoir. De ce point de départ marvelesque, démarre une intrigue au final bien différente de ce à quoi on pourrait s’attendre et que je ne vais même pas faire l’effort de tenter de résumer tant Sonny Boy est une expérience sensorielle unique à découvrir et à vivre en toute candeur pour l’apprécier à sa juste valeur. Le genre de série si riche qu’elle mériterait plusieurs visionnages pour en saisir les nuances. Avis Masterpiece
Et voilà, nous profitons pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d'année à tous, ainsi qu'une très bonne .... 001001111010100001111000101101010001001110011011001
(Oh non, l'IA commence déjà à prendre nos places.)
nicknackpadiwak
