Premier épisode de la série à ne pas être écrit par Clive Exton, "Four and Twenty Blackbirds" marque l'entrée de Russell Murray dans la série ... Pour laquelle il ne composera que 2 épisodes. Hum.

L'épisode est loin d'être mal écrit, mais il souffre d'un problème récurrent dans les premières saisons : la matière à adapter est parfois trop faible pour tenir sur 50 minutes. Dans le cas présent, tous les indices sont bien trop évidents et le noeud de l'énigme peut être deviné en une dizaine de minutes sans grande difficulté. On retrouve en outre un artifice déjà présent dans le premier épisode, et qui reviendra à de (bien trop) nombreuses reprises par la suite.

On regarde donc sagement l'histoire se dérouler en se délectant du jeu de Suchet, tout en légèreté et en taquinerie dans une affaire que Poirot lui-même ne prend pas très au sérieux (il souligne même le nombre trop réduit de suspects, c'est dire !) mais qui est l'occasion d'explorer l'univers légèrement caricatural des artistes ou du music hall.

Un épisode sympathique, à défaut d'être mémorable.