Encore un super twist sur la vérité derrière Margaret/Jingles, et le fantastique prend une place encore plus WTF. C'est toujours très bon et le format 9 épisodes est une super idée tellement tout s'enchaîne.

C'est gore (le passage du four...), assez bien foutu niveau horreur, les persos sont tous super identifiables et parfois attachants avec trois fois rien (la cuisinière Bertie). J'adore ce côté "tout le monde avait quelque chose à cacher" : ça donne un décalage humoristique parfois très réussi (le duo Montana/Trevor superbe, le côté Over-The-Top de Margaret qui fonctionne parfaitement). Et j'aime beaucoup l'idée d'étudier les "serial killer dans leur milieu naturel", puisqu'on a effectivement trois "psychopathes" réunis en un lieu avec le Nightstalker, Mr. Jingles et Margaret.

Et il y a cette superbe scène où Montana est piégée dans un filet et balancée tandis que le NightStalker affronte Mr. Jingles et que Rita l'imposteur affronte Montana. Un joli symbole sur le côté assez méta de l'ensemble.

Globalement il faut souligner que chaque épisode nous laisse toujours sur le cul et donne toujours envie de voir la suite - ici le cliffhanger avec la résurrection atypique de Ramirez. Ainsi que le talent qu'ils ont pour berner nos attentes sur les personnages.

Mr. Jingles devient en effet presque touchant dans cet épisode et la question de "si un monstre a été créé de toute pièce au point d'en être devenu un, peut-il se repentir ? est-il vraiment le monstre ?", c'est une thématique intéressante qui semble donner suite à ce que les saisons 2, 4 et 6 faisaient avec Lana Winters, Elsa Mars ou encore Lee Harris notamment.

Il y a bien sûr quelques clichés totalement repris des codes du genre (des personnages prennent 5 coups de couteaux et ne meurent pas), mais qui s'en fout ? Tout le monde ! C'est trop bien !