Un des meilleurs de cette première saison selon moi.

J'aime : Cordelia qui prend de l'épaisseur et qui côtoie enfin de façon sérieuse le Scooby-Gang (who came up with that name ??)

J'aime : Angel qui ne se définit plus que par Buffy et qui aide Giles et les autres, c'était inattendu et appréciable.

J'aime : la thématique du rejet à l'adolescence qui vient parfaitement coller à la fois le personnage de Cordelia et l'intrigue du jour.avec la fille invisible car... elle était délaissée.

C'est un peu "gros" mais c'est selon moi tout le but. Et j'adore cet aspect complotiste final qui vient apporter une touche d'humour, de mystères et d'enjeux à la fin.

C'est un peu toujours le même truc cette saison 1, après 11 épisodes je peux le dire maintenant : une thématique liée à l'adolescence, que l'on mêle à un personnage du show en particulier (qui lui correspond bien - Giles et la modernité, Alex et la virilité, Willow et le romantisme, Cordelia et la popularité...), et troisième ingrédient : un monstre de la semaine pour illustrer et concrétiser la menace.

Le problème réside souvent dans ce dernier point, puisque si tous les concepts sont globalement malins et que la série sait très justement choisir quelle idée de science-fiction exploiter par rapport à sa thématique (se sentir rejeter -> un ennemi invisible, la virilité -> un monstre qui prend possession de ton corps, la modernité -> un monstre virtuel, l'amour -> une mante religieuse, etc.), c'est le second aspect de ces monstres de la semaine, à savoir leur exécution, qui tombe souvent à l'eau.

Je comprends donc les reproches faits à cette première saison au sujet de sa construction de loners, en plus de comprendre d'où ce choix découle (la chaîne devait être convaincue, etc.), et je suis assez d'accord, car tout en appréciant quand même la série il est clair qu'elle n'est pas à son maximum potentiel.

Et du coup, puisque l'aspect monstre-of-the-week est souvent la seule chose qui me gêne un peu dans les épisodes, j'ai bon espoir pour la suite de la série, si elle ne garde que le meilleur de l'actuelle saison 1.

Mais cet épisode était définitivement dans le haut du panier, pour tous ses mystères intrigants et ses twists bien menés.

Ah la la, ils étaient vraiment malins les scénaristes de Buffy. Et surtout, ils savaient parfaitement s'adresser à leurs téléspectateurs.

Encore une fois, le "monstre" de la semaine permet d'aborder une thématique liée à l'adolescence et quelle thématique ? Le sentiment de rejet, la difficulté de se faire une place... Une thématique universelle et intergénérationnelle qui encore une fois est bien menée.

Et puis, il était grand temps que l'on découvre une autre facette de Cordélia. C'était le seul personnage qui pour le moment avait été un peu mis de côté et qui était traité toujours en arrière plan. Là, elle est au centre de l'intrigue et sa psychologie gagne en épaisseur (non, ce n'est pas que la pimbêche du lycée).

Ah et Clea DuVall ("The Faculty", "Zodiac", "Argo") quand même :)

J'ai trouvé cet épisode très... bizarre. J'ai beaucoup de sentiments paradoxaux en fait.

J'ai bien aimé la métaphore de l'invisibilité utilisée pour décrire la solitude adolescente et tout, mais le coup du FBI je n'ai pas compris, ou la dernière scène qui m'a parue être hors-sujet.

En revanche, j'ai adoré Cordelia qui a enfin droit à plus de scènes et à plus de profondeur, c'était très intéressant et ça marque un tournant dans la série, selon moi.

Donc voilà, bonne idée de départ mais je n'ai pas trop aimé la façon dont l'épisode se déroule et la conclusion, assez opposée au message original à mon sens.

Pas mal du tout.

J'aime bien le fait que Cordelia évolue un peu. J'aime bien aussi quand la série se fait métaphore des problèmes de l'adolescence et du lycée. Et c'était chouette de voir Clea du Val un peu avant Carnivale.

Standalone qui ne s'en tire pas si mal, avec une chute drôle et bien trouvée et une thématique peut être un peu déjà vue mais plutôt bien traitée ici. J'ai aussi particulièrement apprécié l'ambiance musicale de cet épisode.

A un épisode du final, je m'attendais à autre chose qu'à un loner mais celui-ci s'en tire bien. On aborde de façon intéressante la popularité et le rejet chez les jeunes, Cordelia est un excellent personnage. Retour d'Angel anecdotique.