Je retrouve avec plaisir Larry David pour son show (à voir c'est l'ultime saison) avec son éternel personnage de looser égoïste misanthrope et cynique, à qui il n'arrive que des soucis, soit à cause de son ego (ici, l'histoire de Brooke/Brookie) ou par malchance (le billet tombé dans les toilettes que la femme de ménage prend pour une vengeance). Sur la forme, c'est toujours un mélange de Woody Allen et de Seinfeld (of course) avec ces petits instants de la vie quotidienne (enfin, celle d'un artiste connu et vivant très confortablement), avec des discussions sur tout et rien, qui se retrouve toujours malgré lui dans des situations pas possibles (cf le coup des lunettes de grand-mère), mais surtout un quotidien ponctué de confrontations régulières avec les autres êtres humains qui très souvent partent en vinaigre. Alors certes, cela crée un côté systématique qui à force nuit tout suspense (exemple : tout ce qui sera dit ou vu en début d'épisode aura son importance plus tard lorsque cela se retournera vers Larry, comme ici l'anecdote du téléphone de Larry qui appelle involontairement ses contacts), mais pour ce premiere, je me suis bien amusé.