Image illustrative de Doctor Who
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Doctor Who

Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...

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En cours GB 45 minutes
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique BBC One, France 4, Disney+ 2005
13.19

3 avis favorable
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0 avis défavorable

Avis sur l'épisode 14.03

Avatar Jo_ Jo_
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 03 juillet 2024 à 15:40

Je ne savais pas que Moffat avait écrit sur cette saison (dire que je n'aurais pas compris cette phrase, 6 mois en arrière) ! Une agréable surprise et un très bon épisode. On est dans un huit clos d'extérieur, et rien que ça, c'est un contexte génial. Je rejoins Nick sur le fait que forcer le Docteur à l'immobilisme est une excellente idée.

Je vous rejoins sur l'idée que le "pouvoir de l'amour" est une solution déjà vue et revue dans la série, mais cela fonctionne bien dans l'épisode. Et puis, j'aime bien l'idée de mener une fausse guerre sans jamais avoir rencontré ses ennemis.


Avatar Mmaginère Mmaginère
Rédacteur
Avis défavorable Déposé le 29 mai 2024 à 18:07

Encore un tire-larmes des familles, la guerre c'est pas bien, la croyance aveugle c'est pas bien, le pouvoir de l'amour c'est trop cool. Les personnages secondaires on s'en fout parce qu'ils n'ont aucun charisme.
L'histoire de la mine c'est long et lourd. Et au final, même le Docteur et Ruby m'ont ennuyé. 
Pour une aussi courte saison, un épisode de remplissage avec un faux stress et des personnages secondaires complètement cons ça m'a saoulée.


Avatar Gizmo Gizmo
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 26 mai 2024 à 15:00

Dans une interview Moffat avait expliqué qu'il s'était donné des petits défis lors du run de Capaldi : déconstruire la figure du Docteur en le privant d'un monstre (Listen), de sa compagne (Heaven Sent) et même de sa propre existence (Extremis).

Boom s'inscrit totalement dans la lignée de cette expérience narrative, Moffat s'amusant cette fois-ci à priver son héros de sa caractéristique première : la fuite en avant. Il suffit de voir ce plan d'introduction du personnage, parcourant un champ de bataille en petites foulées, pour voir à travers Ncuti toutes les incarnations passées du personnage. Il est, pour citer ce fin psychologue qu'est Davros, "The man who keeps running. Never looking back".

Sur un terreau si fertile, Moffat construit donc avec brio une première moitié d'épisode qui met en lumière le talent de son duo central (qui en doutait) et construit savamment son suspense. Moffat lui-même qualifie Boom de son épisode le plus hitchcockien (expression qui me hérisse le poil tant elle est parmi les plus galvaudées aux côtés d'oeuvre de la maturité), et je dois au moins reconnaître à cet épisode d'avoir pu m'ouvrir les yeux sur les liens assez forts qui unissent les deux artistes, et qui participent au plaisir que j'ai à découvrir leurs créations : les peurs primaires liées à l'enfance, cette obsession pour la sexualité (souvent décomplexée) qui finit malgré tout par s'accomplir dans une vie conjugale joyeusement conflictuelle, la récurence des motifs religieux qui aveuglent plus qu'ils ne libèrent, cette science du MacGuffin (ici les Kastarions) qui détourne l'attention pour mieux attraper le spectateur quand le vrai sujet du récit surgit, ce marivaudage permanent des personnages qui ne cessent jamais de flirter même avec une bombe entre les mains... Et les deux sont cancel !

Malheureusement, Boom tend à s'empêtrer un peu dans une seconde moitié qui surjoue beaucoup de ses classiques jusqu'à l'usure. Elle est sans doute là pour le moment la faiblesse de cette "saison 1" : l'absence de voix nouvelles (mis-à-part sur l'épisode 6) qui pourraient incarner le Doctor Who de demain. Allez, sans rancune Steven, on se retrouve à Noël !

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Avatar MrZ MrZ
Membre
Avis favorable Déposé le 25 mai 2024 à 12:21

Il est là, le divin enfant. Le fils prodigue, celui dont il ne fallait surtout pas provoquer le retour.

Le vieux Steve. Ce bon vieux Steven.

A l'époque, c'était son Doctor Who à lui qui me parlait le plus, résolument à la fois plus SF mais aussi plus intime, voir même psychanalytique, le big M est celui qui a défini ce qu'est la série et ce qu'est le personnage du Docteur à mes yeux.

Du coup, dans ce monde qui n'est pas le sien, il y est invité et il le sait. Il se débarasse de certaines de ses habitudes favorites et arrive avec quelque chose d'incroyablement simple, priver le Docteur de ce qu'il fait le plus : bouger.

Avec un Docteur qui ne bouge plus pour sauver autrui et passer à l'action, plus rien ne fonctionne, tout empire de manière constante (ROYALE prestation de Ncuti Gatwa)

Et là où plus rien ne fonctionne, là où les vieux tours de ce cher Steve n'ont aucun effet, il ne reste plus que la solution la plus simple du monde : l'amour, les liens entre un père et sa fille, plus forts que la cruelle et cynique logique d'un capitalisme devenu fou.

Malgré sa simplicité extrême, c'est quelque chose qui fonctionnera toujours et encore sur moi et qui ne peut être que raconté par ce bonhomme qui a tenu la série sur son dos pendant si longtemps.


Avatar nicknackpadiwak nicknackpadiwak
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 21 mai 2024 à 16:39

Ho, ho, Moffat au générique, quelle chouette surprise, je n'étais pas au courant.

Sinon, un épisode bien sympa, anti-guerre, anti-capitalisme et anti-fanatisme religieux, thématiques déjà vus et qui peuvent même paraître naïves, mais qui font toujours du bien. J'ai bien aimé l'effrayante idée d'une IA de combat calculant le nombre de morts acceptables dans son camp.

Sur la forme, cela part d'une idée folle, voire expérimentale : obliger le Docteur à l'immobilisme durant tout un épisode, lui qui adore gigoter et sauter dans tous les coins, pour un résultat prenant. Je me suis même demandé comment Momo aller réussir à s'extraire de son propre guêpier, tant la situation est un moment mal engagé (la mort de Ruby, notamment). Finalement, c'est l'Amour qui sert de poudre de perlimpinpin et résout tout facilement (très facilement). Simple et basique, pourquoi s'embêter ?

Bref, un épisode divertissant et plaisant.

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Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 19 mai 2024 à 01:12

Il faut toujours reconnaitre à un auteur la rigueur de la cohérence. Steven Moffat est entré dans la NewWho par la porte de la guerre (The Empty Child) et il est sorti également par cette même porte (Twice Upon a Time). Entre temps, il avait largement exploré la guerre et ses malheurs dans une palanquée d'épisodes : The Magician's Apprentice, Hell Bent, The Day of the Doctor, etc. Cette thématique (avec celle du temps) est peut-être celle qui est le plus revenu dans l'œuvre de l'écossais.

J'étais, il faut le dire, très sceptique par ce retour. Moffat m'a gavé et soulé (et parfois les deux en même temps) dès la saison 7. La saison 10 fut une souffrance et globalement, je continue de trouver très regrettable qu'en vingt ans la série n'ait quasiment été géré que par trois personnes (près de 120 épisodes à eux trois). J'ai toujours un peu l'impression d'être dans un Jour sans fin condamné à voir deux types refaire les mêmes trixs ("Ah ah t'as vu quelqu'un ramasse la bague du méchant, comme à la fin de la saison 3 !").

Ceci étant dit, Boom est... Un bon épisode. Pas parce qu'il vient apporter de la nouveauté (ça j'ai fait une croix dessus), mais parce qu'il vient solidifier l'œuvre du Moff'. Et ça, c'est bien plus intéressant et ça fait toute la différence. Car qui d'autre qu'un héros comme le Docteur pour souligner l'absurdité de la guerre. Ce n'est certes pas fait avec la plus grande des subtilités (le discours sur l'amour final, c'est une belle cata), mais ça vient définir avec peut-être la meilleure des précisions ce qu'est le Docteur pour Moffat : un héros qui arrête les guerres. Selon Moffat, c'est sûrement même davantage Villengard que les Anges ou le Silence qui se pose comme ennemi ultime pour le Doc. Car quoi de plus effrayant au fond que le capitalisme ? Noyé dans son verbiage incessant, je n'avais que peu perçu cet aspect des choses chez le scénariste. À rebours, je trouve même que cela grandit les œuvres précitées. Bien joué Steven.

PS : Le très beau trix spécial du show est de découvrir que l'image de Ncuti de la bande-annonce des spéciaux provenait en réalité de... Cet épisode.

PSS : Bon. Je lui ai passé la brosser à reluire, mais la dynamique 15th-Ruby totale décalque de 12th-Clara, ça m'a bien agacé quand même. Il y a d'autres manières d'écrire les femmes Steven...

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Avatar OmarKhayyam OmarKhayyam
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 18 mai 2024 à 02:01

Définitivement plus du cru 2015 que 2024 mais du très bon cru : 

Non seulement le vieux magicien revient plus vénère que jamais, mais il rejoue ses plus vieux tours pour envoyer chier la machine capitaliste !! Dommage que pour seule arme il ait le pouvoir de l’amour. 


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Episode 14.02
L'Accord du Diable
Episode 14.04
73 Yards
Episode 14.05
Dot and Bubble
Episode 14.07
The Legend of Ruby Sunday (1)
Episode 14.08
Empire of Death (2)