Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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Avis sur l'épisode 3.12
Avis favorable | Déposé le 22 janvier 2024 à 22:33 |
Mass Effect 2 all over again ! Ils adorent cet effet, et très content que la fin ne soit pas rushé mais qu'il s'agisse d'un épisode en trois parties. Celui-ci est très différent du précédent et pourtant tellement cohérent. J'aime beaucoup le Maître, même si c'est pour ce rôle qu'ils auraient du avoir Simon Pegg. |
Avis favorable | Déposé le 26 juin 2020 à 00:10 |
Contrairement aux autres finals de saison de la série, Utopia, The Sound of Drums et Last of the Time Lords sont trois épisodes assez différents les uns des autres et cela n'impacte pas leur qualité en temps que final mais en fait 3 épisodes que l'on peut prendre plaisir à regarder pour des raisons totalement différentes. On va donc commencer par Utopia ; Utopia est un épisode qui construit principalement son identité par son ambiance totalement unique : il s'agit de la fin de l'univers. Et c'est souligné par des décors très sombres en dehors, mais à l'intérieur ce sont des hangars colorés et lumineux mais néanmoins détériorés. L'ambiance "fin de l'univers" est totalement réussi et c'est clairement la plus grande force de l'épisode, puisqu'il traite la thématique du dernier espoir pour la vie humaine dans l'univers tout entier. Espoir donné par la promesse d'une cité nommée Utopia, dont le ciel serait parsemé de diamant. Et la thématique de l'espoir est une thématique qui sera au coeur de ces trois épisodes. Et dans ces trois épisodes l'espoir que porte le peuple se repose respectivement sur les personnages du professeur Yana, du premier ministre Harold Saxon et de Martha Jones. Utopia est donc un épisode qui se veut comme une introduction à cette trilogie portée sur le personnage du Maître, qui est mon antagoniste de fiction préféré pour beaucoup de raison mais on y reviendra plus tard. L'une des meilleures choses qu'apporte cet épisode est le retour de Jack Harkness, délaissé dans le final de la saison 1 mais qui a eu le droit à un spin-off entié dédié à son personnage (d'ailleurs regardez Torchwood surtout la saison 3 mais ne regardez JAMAIS la saison 4 svp). Le retour de Jack Harkness fait plaisir et son alchimie avec le 10ème Docteur et Martha est satisfaisante même si je préfèrai le quatuor 9ème/Rose/Mickey/Jack. Cet épisode explique également l'immortalité de Jack Harkness (chose qui ne sera jamais expliqué dans son propre spin-off bizarrement). Bien qu'il aurait très clairement pu être enlevé de ce final sans que son absence ne le gêne dans les grandes lignes, c'est toujours un plaisir de voir Jack Harkness et en rajoute un peu au côté spécial de la trilogie. Mais évidemment Utopia est surtout connu pour être le retour du personnage du Maître et ce avec l'un des meilleurs twists de la série. Toute la séquence entre Martha qui découvre la montre et le professeur Yana qui révèle son vrai visage est de très loin l'une de mes séquences préférées de la série : tout est parfaitement maîtrisé, tout est fait pour donner de l'importance à ce twist et c'est honnêtement difficile de ne pas apprécier ce passage qui est tout simplement millimétré et qui frôle la perfection. Bien qu'on n'ai pu le voir pas très longtemps qu'en temps que Maître, Derek Jacobi fait du bon travail et reste un minimum mémorable (bien plus que le Maître d'Eric Roberts qui a pourtant eu le droit à un film entier dédié à lui). En résumé, Utopia est un épisode absolument incroyable en temps qu'introduction de trilogie tant dans ses décors vraiment beaux que dans ses dialogues provoqués par la présence de Jack Harkness et surtout dans son twist absolument magistral. Mais une introduction de trilogie n'est rien sans ce qui arrive derrière et il est temps de parler donc de ma partie préférée de cette trilogie : The Sound of Drums. Si Utopia était porté par ses décors, son ambiance et ses twists, The Sound of Drums est porté par le seul personnage du Maître. Car c'est le Maître qui rend de cet épisode un épisode absolument incroyable : il crée la plupart des scènes d'actions de l'épisode, que ce soit la fuite du Docteur, Martha et Jack ou la mort du président des Etats-Unis. Mais il est également l'un des épisodes se centrant le plus sur la comédie, et sur ce point cet épisode est un pur délice. Que ce soit les scènes de dialogue entre le Maître et le Docteur qui ne restent jamais sérieuses bien longtemps, ou la scène où il détruit une partie de la population mondiale sur de la musique techno (Voodoo Child !), ou même la scène où il assassine tous les membres du gouvernement en faisant des grimaces (ou la scène des Teletubbies même si c'est une référence à The Sea Devils). John Simm prouve en un épisode qu'il est un excellent Maître : il est menaçant, cruel et hilarant. Et porter à lui tout seul un épisode, c'est une tâche extrêmement difficile qu'il réussit à merveille et The Sound of Drums est un épisode qui arrive à manier avec perfection tout ce que j'attends d'un épisode, le tout avec une satire politique encore plus exagérée qu'elle ne l'était dans n'importe quel épisode pondu par Russell T Davies (pas de la série car il y a quand même The Happiness Patrol qui reste un cran au-dessus à ce niveau). En revanche, après un Utopia excellent et un The Sound of Drums proche de la perfection, Last of the Time Lords est... une belle régression. Il en reste un bon épisode globalement, le Maître a toujours ses moments de comédie mémorables (la scène où il danse malheureusement supprimé de la VF comme d'autres scènes de l'épisode) et Martha Jones est absolument fantastique dans cet épisode et a effectué bien plus en un seul épisode que n'importe quelle compagne a fait jusque là ou fera après. Mais quelque chose dans le rythme me pose problème, là où les dialogues d'Utopia et The Sound of Drums portaient les épisodes, Last of the Time Lords en est parfois un peu soporifique. C'est un peu normal, l'épisode est bien plus sombre et on ne parle plus d'arrêter une invasion mais d'arrêter la victoire d'une invasion. Et c'est là où ça pose un autre problème : la conclusion n'est pas vraiment très bonne. Je veux bien pardonner les deus ex machina des deux premières saisons, et là même si je trouve assez inventif et symbolique le fait que le Docteur ai pu se servir du réseau instauré par le Maître pour se servir de l'espoir (thématique principale de la trilogie) pour sauver le monde, le coup du bouton reset ça ne fonctionne juste pas pour moi. C'est vraiment dommage de finir une trilogie sur un épisode dont je n'ai jamais spécialement envie de regarder (alors que Parting of the Ways et Doomsday étaient clairement dans la parfaite continuité de leur première partie !), et ça m'énerve particulièrement car à cause de cet épisode je ne peux juste pas considérer cette trilogie comme étant mon final préféré de la série. Les problèmes sont aggravés par la non-présence de Jack Harkness et du 10ème Docteur, qui retirent totalement de l'équation tous les bons dialogues qu'on a pu avoir dans les précédents épisodes. Et si Martha Jones est vraiment courageuse, elle n'est juste pas très intéressante à voir intéragir avec des personnages secondaires. Mais l'épisode n'est pas non plus dénué de qualité, les décors réussissent totalement à donner la sensation d'un monde détruit et impossible à sauver, à l'instar d'Utopia, comme quoi la boucle est bouclée. Et la famille Jones est particulièrement intéressante puisqu'elle arrive à se reconstruire dans cet épisode au long de toute l'année qui s'est écoulée et qui les aura traumatisé à jamais. Sauf si vous regardez l'épisode en VF, parce que la scène où la mère et le père de Martha s'embrassent est également supprimé de l'épisode. Le twist sur Jack Harkness qui est en réalité Face de Boe est tout autant surprenant que sortant totalement du sol. Mais pour revenir à ce que je disais dans l'introduction, cette trilogie traite de l'espoir sous plusieurs angles. L'espoir de voir la civilisation humaine arriver à combattre la fin de la création elle-même, l'espoir de voir la population humaine sauvée par un politicien auquel ils accordent tous une confiance aveugle, l'espoir donné par Martha Jones qui sauve à elle toute seule l'humanité tout entière, l'espoir placé envers le Docteur, l'espoir pour le Docteur de ne plus être le dernier Seigneur du Temps dans l'univers ou même l'espoir pour Martha de voir que le Docteur puisse voir en elle qu'elle est tout autant capable de Rose (spoiler : Rose n'aurait sûrement pas été capable de sauver l'humanité en se baladant sur toute la planète une année entière sans se faire prendre). Et c'est là où on arrive au problème de la saison : Martha Jones. Ou plutôt comment elle est traitée, parce que je trouve que Martha Jones reste une excellente compagne dans les faits. L'idée de voir que le Docteur n'arrive pas à faire son deuil de Rose et se sert de Martha pour l'oublier et de le punir après est brillante, mais ça ne marche juste pas pour plusieurs raisons. Premièrement, parce qu'il est juste horrible avec Martha par moment. Que ce soit dans The Shakespeare Code où il l'emmène dans une époque et un lieu où elle peut littéralement être esclavagisée pour sa couleur de peau, ou pour toutes les fois où il la comparait à Rose en disant qu'elle ne la remplacerait pas. En lui proposant un unique voyage au début et en étant insistant sur le fait que ce n'est qu'un seul voyage, c'est assez cruel surtout quand on voit qu'il voulait inviter Donna sans problème dans The Runaway Bride. Et pourtant Martha a veillé sur lui pendant plusieurs mois dans Human Nature et a traversé la Terre entière pour lui dans Last of the Time Lords, c'est pas comme si elle était incapable, elle ne mérite pas ce traitement qu'il lui a infligé. Et c'est sûrement ce qu'elle essaye de lui dire dans la scène finale de Last of the Time Lords. Ça ou alors elle lui reproche le fait de ne pas être tombé amoureux d'elle alors qu'elle était amoureuse de lui durant toute la saison car Russell T Davies est tellement incapable de faire une compagne qui ne soit pas amoureuse du Docteur que c'était prévu que dans la saison 4 la compagne soit encore une humaine amoureuse du Docteur, avant que Catherine Tate n'arrive pour réinterpréter Donna Noble et louée soit cette décision. Et c'est particulièrement horrible de voir à quel point la romance est forcée de la part de Martha, car la relation amicale aurait totalement pu marcher entre eux deux, et la rendre amoureuse de lui est une décision que je trouve totalement stupide (sauf peut-être pour Human Nature). Et on ne saura jamais si c'est ce qu'elle a voulu lui dire, tellement cette scène est juste beaucoup trop expédié et subtile. Heureusement pour Martha, elle reviendra dans la saison 4 ainsi que la saison 2 de Torchwood le temps de quelques épisodes et ça la permet de mieux s'affirmer en temps que personnage sans qu'elle dépende du Docteur et c'est clairement la raison pour laquelle j'adore Martha, car la saison 3 ne m'a clairement pas convaincue vu comment elle est maltraitée par le Docteur ainsi que le scénariste. Mais du coup que penser de cette saison 3 ? Pour moi c'est la plus solide de toute la série étant donnée qu'elle ne possède aucun mauvais épisode et que le point le plus bas de la saison reste quand même un épisode sur Shakespeare qui se sert bien du personnage pour se sauver. Cette saison 3 a également une continuité très forte, pas autant que la saison 1 mais le seul épisode vraiment dispensable pour tout comprendre est Blink (et non seulement il est important pour des saisons suivantes, mais en plus on skip pas Blink sinon on est inhumain). Niveau musique, Murray Gold arrive à être encore au-dessus de ses propres standards (notamment avec All the Strange, Strange Creatures et This is Gallifrey, deux de mes musiques préférées de la série). Même si le traitement de Martha m'énerve, elle reste quand même très agréable à voir et David Tennant se débrouille extrêmement bien. La trilogie finale est excellente, même si je trouve la troisième partie en retrait. Si je trouve que la saison 1 est la meilleure de la série majoritairement pour l'histoire qu'elle essayait de raconter, en terme d'épisode et de continuité la saison 3 se situe dans les mêmes standards de qualité. C'est également la première saison vraiment belle à regarder niveau effets spéciaux (sauf Lazarus, et encore) et j'apprécie les choix de couleurs donnés à certains épisodes. C'est la saison que j'ai le plus vu et beaucoup d'épisodes sont des réelles pépites (Gridlock, Human Nature/The Family of Blood, Blink) sans que cette saison n'ai vraiment aucun problème qui l'impacte excepté le traitement de Martha Jones (qui a quand même ses bons moments je le rappelle). |
Avis favorable | Déposé le 25 juillet 2018 à 22:58 |
Spoiler
Déjà une satire mordante et jubilatoire du macron..blairisme, mais elle est d’autant plus particulièrement intense que Davies raconte aussi et surtout une guerre ancienne et une amitié brisée. |
Avis favorable | Déposé le 03 novembre 2015 à 20:44 |
All praise John Simm, All praise John Simm ! Un des meilleur final de RTD. On devrait avoir plus de three parters. |
Avis neutre | Déposé le 20 janvier 2015 à 18:07 |
Comme je m'y attendais, John Simm grimace et cabotine tel un diable sorti de sa boite, mais au final, il est plutôt amusant et drôle. Par contre, je suis plus gêné par le sentiment de déjà vu. Une infiltration dans les plus hautes sphères de la politique (anglaise)? Comme les affreux slitheen. Des monstres en métal par millions qui descendent du ciel pour détruire la terre? Les Daleks l'ont déjà fait. Et même si le final est bon, je n'étais pas loin des bâillements. |
Avis favorable | Déposé le 09 janvier 2015 à 18:00 |
Avis modéré par la rédaction de Série-All. |
Avis favorable | Déposé le 30 décembre 2013 à 18:47 |
Excellente suite de cet excellent triptyque ! On découvre enfin qui est Mr Saxon, un putain de gros taré absolument génial ! On découvre aussi un peu de l'enfance du Doctor et du Master sur une Gallifrey magnifique ! Avec en prime, une fin du monde sur fond de Voodoo Child ! Par contre, c'est en effet bizarre que le Doctor vieillisse réellement avec 100 ans de plus alors qu'il ne vieillissait jamais auparavant... Je veux bien qu'il se régénère mais il en est à sa 10ème régénération et aurait 950 ans je crois. En 95 ans pour chaque régénération, on devrait quand même le voir vieillir à chaque fois... |
Avis neutre | Déposé le 25 décembre 2013 à 00:04 |
L'épisode en lui-même est sympathique, avec le duo Doctor-Jack toujours très bon, et John Simm qui s'éclate dans le rôle du Maitre, sauf que la fin est mauvaise, avec une grosse incohérence. (Comment le Docteur peut ressembler à un papy quand le Maitre le vieillit de 100 ans, alors qu'il peut choper 50 ans sans prendre une ride ? (Les Classic confirment carrément ça, le Doctor ne vieillit pas physiquement, ou quasiment pas alors que les années passent pas dizaines), bref, grosse incohérence) |
Avis favorable | Déposé le 30 novembre 2013 à 19:00 |
Here comes the drums ! Here comes the drums ! Très bonne première partie du vrai finale. J'ai toujours défendu ce final en général, qui est clairement l'un des moins bien reçus de tous à l'heure de la saison 7 - bien que ce soit surtout la dernière partie qui soit décriée. John Simm nous captive immédiatement dans son rôle de Maître, car il sait montrer plus que son jeu de fou qu'on attendait de lui avec la fin de Utopia, et démontre d'une certaine subtilité dans son dialogue au téléphone avec le Docteur, qui est une des meilleures scènes de l'épisode. Il apporte une touche d'humour excellente en plus de cela, en adoptant un second degré sur beaucoup de passages qui créent un décalage délicieux. L'idée de représenter la folie du Maître dans un rythme de tambours permanent dans son esprit est aussi très cool.
En plus de ça, cela permet à l'épisode de se revêtir d'une satire politique très fine, notamment avec le passage avec le président des Etats-Unis, mais plus généralement par le réseau Archange qui hypnotise toute la planète au point de croire à des absurdités politiques... mais les humains ont-ils vraiment besoin d'un tel réseau pour être aussi influençables ? Une autre qualité de l'épisode, cette fois d'un point de vue purement fictif c'est le premier à briser un tabou concernant la planète du Docteur, ce qui n'est que des plus judicieux dans cette troisième saison explorant la mythologie de la nouvelle série depuis Face de Boe et Gridlock, culminant par le retour du Maître, le plus vieil ami/ennemi du Docteur. Le passage où 10 parle de sa planète et les premières images effectives de Gallifrey dans la nouvelle série, toute pimpante des effets spéciaux avec un budget de 2007, est excellent. La majeure partie de l'épisode repose sur le Docteur, Jack et Martha en cavale, et cet aspect là est excellent lui aussi. On sent vraiment qu'ils sont poussés au bord du gouffre quand le Maître démontre qu'il est au contrôle de toute la Terre. The Parting of the Ways montraient un million de Daleks prêts à attaquer depuis leur flotte, le final de la saison 2 montraient des millions d'ennemis Daleks ET Cybermen sur Terre prêts à se battre... mais le contrôle de la politique mondiale par le Maître ? C'est plus terrifiant que n'importe quelle invasion. De même, le concept des clés d'invisibilité est une super idée, qui illustre la notion de filtre à perception du TARDIS. Dans la continuité de toute la saison, ce final est aussi vraiment sombre. Le passage où la famille de Martha se fait capturer, notamment... Je trouvais déjà le "Have you voted?" à la fin de 42 à la mère de Martha sinistre, mais alors tout ce que l'épisode fait avec la famille de Martha dépasse l'entendement... Pourtant sa famille en soi n'est pas très intéressante, mais elle est vraiment mise à bon escient. On est vraiment dans toute la thématique de la saison autour de la cruauté des hommes et c'est très marqué ici. Encore un autre aspect de l'épisode que j'ai adoré : toute la continuité que cela donne à la saison/au run de Ten (encore plus que le faisait Utopia !). La mention de la chute d'Harriet Jones qui entraîne en fait toute l'ascension de Saxon, c'est purement brillant, car cela place l'acte assez dur et contestable de Ten dans son tout premier épisode, comme une erreur de jugement qui entraînera sa chute. C'est ultra malin de faire de telles conéquences. Il y a aussi des points comme l'utilisation de la main du Docteur (elle aussi issue du premier épisode), l'expérience de Lazarus, l'explication des "Vote Saxon" que l'on voyait partout dans la saison... Ce qu'a fait la saison 3 fut très malin, je crois qu'il n'y a aucun épisode qui ait été détaché du fil rouge (à part le double sur les Daleks sans doute). Et le mieux c'est que The Sound of Drums a parfaitement conscience de cet excellent arc et ne manque pas de nous le faire remarquer avec des phrases comme "We went flying all around the universe while he was here all the time". Je crois aussi que c'est l'un des meilleurs climax que j'ai vus. Le Docteur rendu impuissant, le Maître en contrôle du monde, le TARDIS piraté par le Maître, les sphères déchirant la réalité pour venir tuer la population, et l'image finale d'une ville se faisant détruire face à une Martha seule... le Maître faisant regarder la scène au Doctur. C'est juste puissant, comme image. Lépisode est déjà suffisamment riche en action, avec la fusillade, l'explosion de la maison de Martha, la cavale, mais ce dernier moment est clairement celui qui instaure le plus de tensions et qui laisse tout l'épisode dans les meilleures conditions possibles pour l'épisode 13. C'est donc clairement un épisode excellent. |
C'est donc sur les épaules de Martha que tout semble reposer pour le dernier épisode.
Le climax est vraiment bon pour cette fin de saison, et surtout, tout est cohérent depuis le début. Là où l'effet Torchwood était plutôt râté parce qu'il n'avait rien de très étonnant, le fil rouge Harold Saxon est vraiment subtil et bien amené (les affiches un peu partout dans la ville, la mère de Martha qui lui demande si elle va bien aller voter...).
Le fait qu'on soit sur une intrigue en trois épisodes permet vraiment de prendre le temps, de faire grandir le pouvoir et le plan du Maître sans rusher le truc, et je trouve ça vraiment bon. La situation semble réellement désespérée et on se demande comment le Docteur va pouvoir s'en sortir, ce coup-ci.