Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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Avis sur l'épisode 6.00
Avis favorable | Déposé le 25 décembre 2017 à 16:10 |
"No one should be alone at Christmas." Un épisode sympathique, bien que largement en-dessous du Noël 2010. C’est dommage de retomber dans les histoires classiques à Noël après le bijou de l’année d’avant. Mais, l’ambiance magique grâce aux couleurs bleutées de l’épisode, les références à Narnia bien placées et de très jolies idées (comme le cadeau qui ouvre sur un autre monde, à la fois symbole de l'esprit de Noël et de Doctor Who) suffisent à combler le scénario, trop en retrait. Il se résume à un cache-cache entre les enfants, le docteur et Madge. Les aliens ne sont en fait pas méchants, la « pluie acide », seule marque de danger dans cet épisode, va être affrontée par Madge et son gilet en laine trop fort en guise de parapluie. L'unique twist de l'épisode, à savoir le parallèle weak/strong, homme/femme, se devine très facilement et bien avant le Docteur. Le "Mothership" était cependant la bonne idée de l'épisode mais ne sert qu'à un happy-ending facile et trop sentimental dans un contexte de seconde guerre mondiale (le début de l'épisode était subtil et très touchant en lui-même), et cela ne nous fait de toute façon pas oublier la bonne vingtaine de minutes qui précédait où l'on s'ennuyait... Heureusement, la première partie se veut extrêmement divertissante avec de l'humour omniprésent : le Docteur qui a de très belles scènes avec les enfants et le talent de Matt Smith se remarque, l'enchaînement des « I know » était tordant et on nous servait des petites références à la série avec Androzani par exemple. Il y a quelques lignes très inspirées et des ruptures du quatrième mur (notamment tout le passage avec les soldats). Le personnage de Madge était la grande force de cet épisode. Je la trouve vraiment mignonne, touchante et à la fois forte, très aimante envers ses enfants et représentative de son époque mais avec la petite touche fantaisie propre à un épisode spécial de Noël (le fait qu'elle ne s'interroge pas plus que ça sur les bizarreries du Docteur ou son TARDIS). On lui donne des moments comiques (le gilet en laine et le pistolet, c'était malin) ce qui la rend en plus de cela très attachante. Cela fait du bien d'avoir, ne serait-ce que pour un seul épisode, une pseudo-compagne qui ne rentre pas dans les standards habituels. Bien sûr, ce qui est à retenir de tout l'épisode, ce sont les 5 dernières minutes de l'épisode, qui sont géniales. Elles justifient toute l'histoire qu'il y a eu précédemment et la scène est à la fois hilarante et très chargée émotionnellement. Lent et dénué d'éléments concrets, ce Christmas est donc un épisode divertissant au début qui devient extrêmement simpliste sur la fin. Le mélange entre la science-fiction et la magie de Noël est mal dilué : la première partie réunissant toute la dimension de Noël - festive et drôle, mais aussi triste - était un très bon début, mais une fois le cadeau ouvert, le basculement vers une histoire typique de Who est trop brusque, peu intéressante même si elle reste touchante. Tout cela est inoffensivement ennuyant mais fait son effet. La magie de Noël est cependant présente et permet au moins à l'épisode de fêter dignement cette tradition. |
Avis favorable | Déposé le 31 octobre 2015 à 15:54 |
Faire des enfants les compagnons du Docteur lui va très bien. Cela fait ressortir son coté farfelu et excentrique. Sinon très bon épisode de Noël, féerique et malin, avec le gros happy end attendu mais nécessaire. (même si je me suis un peu endormi un moment) |
Avis favorable | Déposé le 06 juillet 2015 à 18:14 |
Avis modéré par la rédaction de Série-All. |
Avis défavorable | Déposé le 07 octobre 2014 à 05:31 |
Je déteste me répéter quand j'ai pas grand-chose à dire... Tout était mauvais : je l'ai regardé 3 fois pour tout voir... |
Avis favorable | Déposé le 20 juillet 2014 à 14:05 |
C'est peut-ête le seul script de Moffat qui aurait mérité d'être plus court. Il explique lui-même qu'il l'a écrit après avoir enchaîné la saison 6 de Dr Who et la saison 2 de Sherlock, à bout de forces. Du coup, je fais preuve d'indulgence avec cet épisode. Après tout, les Christmas Special de RTD n'étaient jamais mémorables. Le vrai problème de cet épisode, c'est juste qu'il est moins bon que celui de l'année passée, absolument culte. Mais tout ça reste joliment poétique, un beau conte de noël. |
Avis favorable | Déposé le 17 mai 2014 à 02:32 |
Hmm... Episode sympathique sans plus... Le début était en effet très poussif ! Et je n'ai jamais vu le Docteur faire autant le zouave dans un épisode ! Il le fait souvent mais là c'était non-stop pendant 20 minutes ! (Et la traversée de l'espace sans mourir asphyxié/gélé/explosé par l'absence de pression, WTF ?! Comme dit Koss, je veux bien que la série soit souvent tirée par les cheveux mais là c'était vraiment limite !) Pour l'intrigue principal, l'univers de "Narnia" était très beau et le gamin me faisait marrer avec ses binocles mais c'était quand même assez vide... A la fin, on ne sait que dalle des Ents, ni des mecs de la déforestation... Y'a bien ma fin qui m'a ému avec les enfants qui apprennent la mort de leur père puis son retour mais bon... Du coup, j'aurais mis 12/20... MAIS ! C'était sans compter évidemment sur les Pond ! Ça ne faisait qu'à peine un épisode qu'on les avaient quittés qu'ils nous manquaient déjà ! C'était émouvant de voir que, pour la 1ère fois depuis le début de la reprise de 2005, le Dr a des amis chez qui rester pour Noël! Du coup, cette dernière scène remonte le niveau de l'épisode ----> 13/20 ! |
Avis favorable | Déposé le 16 avril 2014 à 20:25 |
Bon je vais pas mettre neutre (les décors et les personnages étaient plaisant) mais j'ai eu du mal à rentrer dans l'épisode (vu en plusieurs fois), quelques moments ennuyants, sa traine et en plus y'a pas Amy et Rory. Mais bon y'a quand même pire comme épisode de noël... |
Avis défavorable | Déposé le 21 décembre 2013 à 22:56 |
Trop trop mièvre pour moi, des longueurs. Un épisode trop long. Les personnages secondaires m'ont pris la tête. |
Avis favorable | Déposé le 24 août 2013 à 19:28 |
Un épisode cruellement sous-estimé, car bien souvent détesté. Il est certes largement en-dessous du Noël 2010. En même temps, difficile de faire mieux ! C’est dommage de retomber dans les histoires classiques à Noël après le bijou de l’année d’avant. Mais, l’ambiance magique grâce aux couleurs bleutées de l’épisode, les références à Narnia bien placées (oeuvre dont je ne suis pourtant pas fan du tout) et de très jolies idées (comme le cadeau qui ouvre sur un autre monde, à la fois symbole de l'esprit de Noël et de Doctor Who) dans un épisode magnifique visuellement, suffisent à combler l'intrigue, trop en retrait, évidemment. Le synopsis se résume en effet à un cache-cache entre les enfants, le docteur et Madge. Les aliens ne sont en fait pas méchants et sont même tournés en dérision (avec une bonne rupture de quatrième mur sur le fait que "personne ne nous regarde, mais il y a quand même un public"). La pluie acide, seule marque de danger dans cet épisode, va être affrontée par Madge et son gilet en laine trop fort en guise de parapluie. L'unique twist de l'épisode, à savoir le parallèle weak/strong, homme/femme, se devine assez facilement, avant le Docteur. J'aime cela dit beaucoup le jeu de mot autour du "vaisseau-mère" (Mothership) en guise de justification pour la motivation des aliens. Et la résolution sonne plus comme fantaisiste que SF, mais c'est aussi assumé par le scénario qui ne s'embête pas trop en vocabulaire techno-blablateux, et traduit le tout en joli message de Noël à destination d'enfants, comme dans cet échange :
Quant au happy-ending, il est certes facile et un peu sentimental dans un contexte de seconde guerre mondiale... mais il m'a beaucoup ému. C'est le genre de facilités plus facilement pardonnable quand on sait que c'est Noël, mais je l'ai trouvé vraiment touchant, surtout car le premier acte avec l'annonce de la mort du père est vraiment très puissant.
Les dix premières minutes (après le générique) sont globalement superbes. Madge veut cacher à ses enfants que leur père est mort, pour ne pas leur gâcher Noël, ce qui est une très belle idée, assez subtile et touchante. Madge est un personnage "de son époque", pas très amusante comme pseudo-compagne, mais elle permet de contrebalancer la folie hystérique du Docteur. Ce dernier reste appréciable car il revient dans le registre qu'il maîtrise finalement bien : la surexcitation. C'est, pour le coup, un point assez négatif de l'épisode. Je suis un fan absolu du Onzième Docteur dans sa première saison, avec son aspect si décalé, alien, mystérieux et ami imaginaire. Je suis moins fan de sa vision de gamin surexcité qui a en fait grossi les traits de caractère de son Docteur, que nous propose parfois la saison 6. Sa version "1100 ans" de The Impossible Astronaut et The Wedding of River Song premettait de revenir à un Docteur plus ambigü et plus mature, et malheureusement ce spécial Noël semble faire un peu machine arrière, rien que dans le retour du costume classique. Cela était certes annoncé par la fin du précédent épisode, mais bon. C'est aussi mitigé par le fait que cela s'insère parfaitement dans le thème de l'épisode, sur le déni à Noël et la magie enchanteresse pour oublier tous les soucis. A ce sujet, l'épisode est sacrément pertinent dans le run de 11, puisqu'il place l'action de Noël typiquement au sein d'une famille dont la figure paternelle est crue morte. De plus, malgré la relative lenteur pendant facile 30 minutes d'épisode au milieu, il reste très divertissant. L'alchimie de Matt Smith avec les enfants fait toujours mouche, et Cyril et Lily sont assez appréciables. La dynamique entre le Docteur et Madge est aussi assez atypique et originale. Je la trouve vraiment mignonne, touchante et à la fois forte, très aimante envers ses enfants et représentative de son époque mais avec la petite touche fantaisie propre à un épisode spécial de Noël (le fait qu'elle ne s'interroge pas plus que ça sur les bizarreries du Docteur ou son TARDIS). On lui donne des moments comiques où elle nous surprend par son espièglerie (le gilet en laine et le pistolet) ce qui la rend en plus de cela assez attachante. Cela fait du bien d'avoir, ne serait-ce que pour un seul épisode, une pseudo-compagne qui ne rentre pas dans les standards habituels. Et il y a, évidemment, cette fin. C'est probablement tout ce qui est à retenir de tout l'épisode, ce sont les 5 dernières minutes de l'épisode, où les Ponds apparaissent. Une scène juste géniale, qui justifie toute l'histoire qu'il y a eu précédemment. Le fait que tout le Noël nous amène vers cette réunion de famille pour les Arwell, donnant ensuite l'envie au Docteur de retrouver lui aussi sa famille, c'est vachement beau et cela illustre très bien l'esprit de Noël, la morale de l'histoire, et donne un beau point de chute à la saison. La scène est à la fois hilarante et très chargée émotionnellement, en grande partie grâce à Karen Gillan et Matt Smith qui sont assez somptueux.
Un peu lent et dénué d'une menace efficace ou d'idées très ingénieuses, ce Christmas est donc un épisode très prenant au départ, qui s'embourbe dans une intrigue un peu simpliste, probablement trop étirée pour rentrer dans les cases de l'heure de Noël. Le mélange entre la science-fiction et la magie de Noël reste plutôt bien dilué : la première partie réunissant toute la dimension de Noël - festive et drôle, mais aussi triste - étant particulièrement un très bon début. Une fois le cadeau ouvert, le basculement vers une histoire typique de Who est peut-être un peu molasson et sans grand intérêt, mais la double-réunion familiale finale rattrape l'ensemble, dans un épisode thématiquement solide et riche en émotions, pour les deux réunions de Noël. |
Si le début est au moins assez fun et touchant et la toute fin parfaite, la seconde partie dans la forêt m’a toujours l’air plus plate, et c’est pas aidé par la direction fadasse ou la tentative de propos du script