Bruce Campbell en Reagn... les miracles existent !

Très bon épisode, vraiment. Rempli de scènes impressionnantes. Effectivement, le couple Blumquist parait enfin sympathique, la famille Gerhardt est syr le point de partir en vrille, et la mafia de Kansas City va devoir se relever du coup dur.

L'histoire du gamin Gerhardt est un peu téléphonée, mais elle n'en reste pas moins touchante. Un peu à la Ziggy de The Wire, sauf bien évidemment que le perso est ici éminemment plus sympathique.

Pour le moment, nous avons uniquement une guerre entre le Mal et le Mal. Reste à savoir quand le Bien va véritablement rentrer en jeu. On peut débattre sur le cas Ed, mais quand il revient sur la scène, il y a du sang et des flammes.

Hâte de voir la suite.

Et bien voilà, il suffisait de le dire pour que ça parte enfin en vrille !

Je reprochais un peu à cette saison d'être trop lente, de ne pas avoir de personnages qui sortent du lot, et surtout, d'être moins barrée que la précédente. Dans cet épisode, la fusillade et la scène de la boucherie m'ont convaincu du contraire.

Les protagonistes continuent tous à évoluer, et à se diriger lentement vers la folie douce qui m'avait tant plu lors de la première saison.

C'est à partir de cet épisode que j'ai eu le déclic pour le coup Plemmons / Dunst.

Lui je trouvais que c'est un beauf égoïste qui s'en branle du fait que sa femme soit plus brillante que lui, qui vit dans sa bulle et ne voit qu'une formule pour être heureux.

Elle je la trouvais fausse, elle délègue tout à son mari, en se plaignant pas mal ne faisant pas grand chose.

Mais finalement les deux sont juste dans une impasse pour s'en sortir, et refuse de l'admettre à eux et aux autres.

Ils ont mis le doigt dans un truc délirant qui les dépasse ce qui exacerbe leur défauts.

A partir de cet épisode j'ai vraiment trouvé ça génial.

Ils sont juste "Gris" et font comme ils peuvent pour survire .

Sinon encore un super épisode.

La fusillade dans la neige, la scène de la boucherie, les dialogues.

Je me régale à chaque seconde.

Fargo saison 2, c'est une belle leçon sur l'espoir et sa vacuité. Chacun croit en quelque chose: l'honneur, la famille, un placebo, un monde où le Bien et le Mal s'affronteraient sans zone grise, le rêve américain ou même la mort. Et puis tout s'écroule, tout s'enflamme...

ça s'anime d'un coup et le sang se remet à couler. Et même si il ne s'agit que de second couteaux qui trépassent, j'espère que cela va relancer la locomotive....