Cet épisode semble en effet juste poursuivre sur les enjeux du précédent et le rythme redescend d’un cran. Il semble évident que la série ne pourra pas maintenir l’introduction explosive et flashy du premier épisode.

Certains personnages en souffrent en conséquence : la romance André/Cate qui sort de nulle part un peu.

En revanche, je suis toujours assez fan de plein de trucs : Emma, super personnage qui forme un duo inattendu avec Sam le frère de Golden Boy, toute la séquence gala qui souligne bien l’hypocrisie du système, les dilemmes de Marie la protagoniste (qui est un peu en retrait ici), ou bien la séquence qui questionne un peu l’identité de genre avec le pouvoir de Jordan.

J’aime aussi pas mal le petit dialogue où Cate voit Marie et lui dit que ses parents sont ceux à blâmer pour avoir injecté de l’argent à Marie quand elle était bébé, ce qui se tient. Petit à petit, les personnages vont former un groupe crédible.

Malgré quelques trucs peu subtils dans le script (la directrice si bien hypocrite avec Marie qui laisse transparaître son vrai visage très facilement à un moment, André et son père qui parlent à la fois trop et pas assez, etc.), j’aime toujours autant l’ambiance de corruption et de faux-semblants qui règnent dans le monde de The Boys. C’est en ce sens un spin-off très réussi puisqu’on peut tout comprendre sans avoir vu la série-mère (pour l’instant), mais l’avoir vue aide vraiment à avoir toutes les règles de l’univers en place et à comprendre la plus-value de la série.