Ce final prend parfois de vrais airs de Eternal Sunshine lorsqu'il devient difficile de différencier le réel de l'imaginaire, comme la scène des boules de neige. Il propose aussi de bons moments : l'origine des marionnettes, la fin prévisible, mais cruellement jubilatoire ou Pickles-San et son Allah Akbar.

Sinon, les Inrocks avait dit que le gros, défaut de la série était qu'elle versait trop dans la mièvrerie. Et pour une fois, je les rejoints, c'est vraiment le terme exacte, notamment la chaîne des enfants (sérieux, il y a aucun adulte pour les accompagner voir un présentateur un peu creepy qui vient de donner un discours publique à la limite du suicidaire?). Mais, j’avoue avoir été touché par le monologue de Pickles, il m'a troublé et poursuivi le restant de la soirée. Oui, faire naître des enfants dans ce monde est inconscient et égoïste. On ne pourra se faire pardonner, prenons au moins le temps de les écouter.

Ce discours résume bien la série : Kidding est imparfaite, Kidding prend parfois les vessies pour des lanternes mais Kidding a du cœur.

PS : J'en ai jamais parlé, mais les génériques sont à chaque fois des petites merveilles d'inventivité.

Un épisode final qui ne déçoit pas, à la fois très poétique, émouvant et en même temps complètement barré (cette scène finale !). Jim Carrey est prodigieux. J'espère presque que la série s'arrêtera la dessus car je ne suis pas sûr qu'elle se décline sur plusieurs saisons.