J'espérais fort que la première scène soit un rêve tellement elle sonnait fausse...

C'est divertissant et j'aime de plus en plus Jodie Comer mais on a effectivement l'impression que la série prend une routine de facilité. J'ai dû mal à croire à cette alliance comme si les Twelve n'existaient plus ou que les services secrets anglais n'ont que 4 employés.

Décidément, j'accroche de moins en moins à la voie empruntée par cette saison.

Et je découvre que les showrunners de la série ont changé, ceci expliquant peut-être cela.

Quoiqu'il en soit, la série poursuit l'écriture fainéante de l'épisode précédent, mettant à mal ma suspension d'incrédulité. Que ce soit dans le plan formenté par Eve (des agents secrets qui n'ont pas d'autre choix qu'engager une tueuse pour un job qui ne recquiert aucun meurtre ?), le fait que sa hiérarchie y adhère malgré le meurtre et le fait que Villanelle n'est pas du tout formée par rapport à un adversaire qui a déjà prouvé ses ressources ou bien encore par le traitement Eve/Niko qui a toujours été une faiblesse de la série et s'engage désormais dans une voie bien pénible. Bref, tout ce qui concerne Eve, je n'adhère pas du tout, tout comme ce basculement vers le côté obscur que la série tente de vendre et qui me semble incroyablement forcé.

Heureusement, il reste Jodie Comer (à l'exception de cette scène finale au kebab que je n'ai absolument pas compris) et Fiona Shaw, qui relèvent la série à chacune de leur apparition.

Mais j'ai très peur pour la suite...