Avec cette femme de dos portant une veste verte, j'ai cru que la série venait d'inviter Marine Tondelier pour une scène, mais non. Je ne sais pas si le clin d'œil est volontaire ou c'est moi qui ai projeté cela, mais c'était amusant.

Sinon "si l'Union Européenne s'effondre, ce sera la guerre", tel est le message martelé par cette saison depuis deux épisodes. Et en effet, même les petits technocrates ne rejettent pas entièrement l'idée d'attaquer militairement son pays voisin et ancien allié (cf la très bonne scène avec Eric Caravaca ou le plan d'attaque datant de la Guerre Froide des Allemands). Cela fait froid dans le dos et cela donne un ton plus grave à cette saison, même si la série arrive toujours à rester fraiche (le plan d'une Zeyneb retrouvée pour placer Konrad à la tête de la Commission) et continue de se moquer de la complexité et de la lourdeur des institutions ou du personnel qui les occupent (les Allemands montrés comme des enfants qui se cachent après une bêtise ou le tonitruant Gilles).