Comme je m’y attendais, le météore pris par Josh en fin d’épisode dernier n’a aucune incidence et l’on reprend comme si de rien n’était.

Le début d’épisode et ce date sur zoom est vraiment choupinet, la série arrive à toucher, tout en mettant une nouvelle fois en avant ses thématiques principales (le chaos de nos vies, le multi-univers, allié à une réflexion sur l’existentialisme et tous ces coups de destins, ces extraordinaires coup de chances, ces improbables probabilités qui ont amené à l’existence de l’Humain et par extension de nous, individu). Puis cela dérape le lendemain quand Josh se regarde dans la glace et se laisse rattraper par ses démons. Car ce personnage a tout pour être heureux, il est même privilégié en tant que Mâle Blanc (très bon échange), mais il n’est pas stable. Il faudrait d’ailleurs un jour re-regarder la série et se focaliser sur la mise en scène (effectuée par Joseph Gordon-Lewitt himself), car elle est souvent très inspirée (et discrète) et sert magnifiquement les propos du show, comme ces rapprochements/isolements des moments de la rencontre par écran interposé.

Enfin, à la fin, on réalise qu’on a suivi depuis les premiers épisodes la confection d’une pop-song, ma fois pas mal du tout, une chanson douce, mais triste, instable, colérique et mélancolique. Et par un réussi parallèle montage, on comprend qu’il en va de même pour Josh, on a suivi la chanson d’une partie de sa vie, tout comme nous composons nous-même tout les jours notre propre chanson de la Vie.

A nous d’en décider d’en faire une chanson positive ou négative. Mais décide-t-on vraiment comme se l'interroge la série ?