My Brilliant Friend
L'Amie prodigieuse
Quand la plus vieille amie d’Elena Greco semble avoir disparu sans laisser de trace, cette femme férue de littérature décide d’écrire l’histoire de leur amitié. Sa rencontre avec Raffaella Cerullo, qu’elle a toujours surnommée Lila, remonte à leur première année d’école primaire en 1950. Une amitié ...
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En cours | Italienne, IT, US, BE | 57 minutes |
Drame, Biopic, Mini-série, Drama | HBO, Rai 1 | 2018 |
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Avis sur l'épisode 1.02
Avis favorable | Déposé le 31 janvier 2019 à 12:14 |
Encore un épisode sur l'enfance, qui met fin à l'excellente introduction de cette série. Il est intéressant de voir que, si Elena dit dans le livre ne garder aucun bon souvenir de son enfance, ceci n'est pas dit dans la série mais tellement bien retranscrit dans l'ambiance. La musique y est pour beaucoup, et finit par ancrer le récit dans un sentiment perturbant mélengeant mélancolie et nostalgie. |
Avis favorable | Déposé le 18 décembre 2018 à 19:58 |
Spoiler
Réflexion de Ras : "La musique est quand même vachement belle, elle me fait penser à celle de The Leftovers. Voyons le respo musique... Max Richter. Ah bah c'est celui qui fait la musique des Leftovers. Self high-five !" Je trouve cela assez incroyable de baser deux épisodes entiers sur des gamines et que ça passe aussi bien. La petite Lila est exceptionnelle et porte le duo qu'elle forme avec Lenù toute seule (comme dans les bouquins à vrai dire). Sinon ce deuxième épisode ne connaît pas de coup de mou. Elle dépeint toujours avec qualité un environnement assez effroyable de violence. Le seule souci, c'est qu'elle est beaucoup trop littérale dans son adaptation. Evidemment, cela ne gênera pas les débutants, mais la seule différence avec les livres pour le moment, c'est le regard que lance Lila à Mme. Solara, après la mort de Don Achille. Dans les livres il n'est jamais explicité comment Lila pense que c'est une femme qui a tué l'ogre. Pour ceux qui n'ont pas lu les livres, faites vous un arbre généalogique parce que sinon vous allez terriblement galérer avec la myriade de personnages que l'on vous présente. Je dois dire enfin que j'éprouve une certaine mélancolie à regarder la jeunesse des deux jeunes femmes, sachant ce qu'il se passe par après. Mais en tous les cas, cette série commence extrêmement bien ! |
Que c'est beau ! Il y a tellement d'adjectifs qui me sont venus à l'esprit alors que je regardais l'épisode. Que dire de ces deux petites filles, impuissantes dans leurs vies mais si fortes ensemble ? Osant rêver, croyant presqu'à l'impossible... Cette scène où elles marchent vers la plage est d'un bouleversant, superbement portée (et tout l'épisode) par la musique de Max Richter, qui en génie qu'il est, parvient à capter l'atmosphère menaçante et la mélancolie de l'enfance, l'espoir et la fatalité, l'innocence et la perte de l'innocence...
C'est si violent mais si délicat. Si triste mais si beau. Si pur et si bouleversant d'humanité. Tant de haine et tant d'amour. Tant d'ambition et tant d'impuissance. Les actrices sont formidables, la puissance et l'émotion qui se dégagent de cette histoire sont belles à mourir.
J'ai vu des séries lentes dans ma vie, et celle-ci en fait tout à fait partie. Mais je ne m'ennuie pas parce que je ressens. Dans le calme de l'intrigue, l'absence de grands enjeux, ce quotidien qui n'est pas mien, je suis complètement avec les deux enfants. Et en ça, la série est brillante. Littéralement.