Peaky Blinders
En 1919, à Birmingham, soldats, révolutionnaires politiques et criminels combattent pour se faire une place dans le paysage industriel de l'après-Guerre. Le Parlement s'attend à une violente révolte, et Winston Churchill mobilise des forces spéciales pour contenir les menaces. La famille Shelby compte parmi les ...
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Terminée | Américaine, GB | 58 minutes |
Policier, Crime, Drama, Drame | BBC Two, BBC One, BBC iPlayer | 2013 |
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Un épisode très noir, très amer, et plutôt triste, qui joue sur les ombres et l'inconnu. La musique grandiloquente a disparu et laisse place à beaucoup plus de douceur et de silence. C'est un épisode qui prouve que la série veut se rencentrer sur les troubles de Tommy, avec sa paranoïa (justifiée ou non, trop tôt pour le dire) et sa solitude.
Les menaces ne sont pas toutes dévoilées et elles peuvent venir de partout. Si le noyau s'est vraiment ressoudé (Tom/Arthur/Polly), les femmes Lizzie et Linda prennent de plus en plus de place et s'imposent en protectrice de leur famille, même si cela veut dire abandonner leurs maris. Il y a également Finn, jeune loup à gérer, et le gros doute sur Michael + le fait qu'il n'ait pas écouté Tom et soit la cause de leur perte financière. La gêne vient de la fin avec Johnny dont on finit presque par douter, pourtant le seul personnage loyal de chez loyal depuis le début. La menace s'infiltre partout et persuade Tommy que sa couronne est sur la sellette.
Dans un sens, le traumatisme de la guerre revient à l'ordre du jour avec un fossé qui est bel et bien là entre ceux qui ont combattu et ceux qui sont restés. L'entre-deux guerres se fait sentir avec la montée du fascisme et les répercussion du krash boursier. Le combat ouvert est dédié à un gang de Glasgow proche de l'Irlande, donc on reste dans des thèmes "maison" et "nouveau monde".
C'est un deuxième épisode assez étrange mais toujours aussi bien filmé. On a la sensation que tout est en train de partir en vrille, d'une façon discrète et encore imperceptible. Très intéressant, ce rythme change et permet d'explorer de nouveaux territoires. Ce n'est pas joyeux, ni optimiste, et c'est violent, mais c'est de la bonne télé.