Deux huit-clos exceptionnels.

Deux bateaux. Cinq personnages se battant pour leur survie d'une côté et la vengeance de l'autre.

Puis deux oiseaux. Cinq personnages, deux toujours en quête de revanche et les trois autres se battant cette fois pour la préservation d'une espèce.

Autant le premier acte donne raison aux deux vikings. Autant avec le second, on se re-range du côté des trois héros. Encore une fois, Gendy fait interroger la raison de notre morale et vient nous mettre face à nos propres contradictions. Le tout est servi par une double chorégraphie, aquatique puis aérienne, avec pas mois de douze idées par minutes. Ça frôle parfois la facilité (Mira qui se raccroche, puis se fait rattraper), mais ça reste absolument admirable. Et puis, ce lâcher prise déchirant du père dans l'eau, à la limite du bord cadre... Pfiou...

C'est vraiment une très grande série.