Raised by Wolves
Alors que les êtres humains se déchirent, sur fond de guerres de religion, les robots apprennent qu'il est compliqué et dangereux de vouloir contrôler les croyances des humains. Pendant ce temps, deux androïdes tentent d'élever un enfant humain sur une planète vierge.
Terminée | Américaine, ZA, GB, US | 50 minutes |
Drama, Science-Fiction, Fantasy, Science-Fiction & Fantastique, Drame | HBO Max | 2020 |
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Avis sur l'épisode 1.04
Avis favorable | Déposé le 19 septembre 2020 à 13:41 |
Athées versus croyants : c’est toujours au coeur de la série, mais là je trouve que c’est de mieux en mieux présenté. Au début, c’était trop clivé, puis les épisodes nous ont offert plus de nuances : sommes-nous l’un ou l’autre, ou pouvons-nous être quelque chose entre les deux ?
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Quoi ? Ah bon ? Père a la capacité de savoir si de la nourriture est comestible ou non rien qu'en la goûtant, mais a fait se nourrir durant des années ses enfants avec de la bouffe radioactive ?
Et ce monstre Gollum, tellement belliqueux et agressif dans l'épisode précédent, qui attend sagement dans sa prison, tandis que tout le monde discute devant, la porte grande ouverte ?
Et ce gros trou ?! Ok, il est gros, mais la planète aussi, alors pourquoi on y tombe dedans à CHAQUE épisode ?
Bref, pour la 1ère fois, la série montre d'inquiétant signe de relâchement, lorsqu'il s'agit de remplir les épisodes, usant de procédés pas spécialement honnête, comme Mère qui ne sécurise pas Tempest et lui fait croire (et à nous spectateur surtout) qu'elle va l'endormir pour lui faire une césarienne non consentie, alors que non, pas du tout.
En fait, du côté des survivants de l'arche, c'est vraiment top, avec la rébellion de Marcus ou la découverte du Monolithe. Mais du côté des enfants, c'est plus poussif, la série se repose un peu trop sur les comportements extrêmes et changeant de Campion (« Maman veut nous empoisonner, enfuyons-nous » « non, je suis végétarien, je refuse de manger de la viande, je vais donc libérer la créature sanguinaire qu’on comptait tous bouffer pour survivre, vu que ce qu’on mangeait avant était pas terrible et rester comme un débile devant la porte ») pour animer cette partie, qui au contraire, demanderait du calme pour développer un minima les caractères des autres enfants et permettre aux personnages de vivre entre eux.
Bref, il y a encore des trucs vraiment bien, comme mettre dos à dos le fanatisme religieux et la neutralité froide du mouvement athéiste (notamment en ce qui concerne la mort et ce qui arrive après), mais attention, on entre sur un terrain glissant dès qu'il s'agit de créer des péripéties pour "remplir" de contenue les épisodes.
Sinon, rien à voir, mais les changements de couleur des cheveux de Père m'intriguent.