Seinfeld
Dans son propre rôle de comique, le bavard Jerry Seinfeld mène une vie qui ne le gâte pas tout le temps, notamment à cause des femmes. Avec son collaborateur malhonnête et son voisin loufoque, Jerry analyse toutes les petites choses du quotidien et les absurdités de la société.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy | NBC, France 2, HBO | 1989 |
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Avis sur l'épisode 2.11
Liste des épisodes
Episode 2.01
La Belle et les Bêtes
Episode 2.02
La Gaffe
Episode 2.03
Blouson blues
Episode 2.04
Le Répondeur
Episode 2.05
L' Appartement
Episode 2.06
La Statue
Episode 2.07
Vengeance
Episode 2.08
La Crise cardiaque
Episode 2.09
Le Contrat
Episode 2.10
Un heureux événement
Episode 2.11
Faim cruelle
Episode 2.12
Pas de bol
Episode 2.13
The Stranded
6 ème épisode dans l'ordre de création et non de diffusion/
Le voilà, le premier épisode culte et expérimental de la série : The Chinese Restaurant où l'action se passe intégralement dans un restaurant où les personnages attendent d'avoir une table pour manger. La première fois que je l'avais vu, j'avais été un peu déçu, mais à la revoyure, il est vraiment excellent. Primo parce qu'il arrive à tenir le concept jusqu'au bout sans jamais connaître de longueur ou de moments faibles. Au contraire, je n'ai pas vu le temps passer. Et secundo, parce qu’il est très drôle.
Il est à noter avant tout l'absence totale de Kramer. Cela est cohérent du point du vu du personnage (où aurait-il trouver l'argent pour un resto ?), mais c'est surtout révélateur que Seinfeld & Larry David ne s'était pas encore rendu compte du sucés publique du personnage. L'épisode aurait été écrit deux ou trois saisons plus tard, c'est sûr que Kramer y aurait été présent.
Sinon, Elaine est énoooorme (une nouvelle fois). Affamée, elle aligne les punchlines (« It’s not fair that people are seated first come, first served. It should be based on who’s hungriest. » ou « Did Gandhi get this crazy ? ») et donne le dynamisme nécessaire à l'épisode (c'est elle qui accepte le pari de Jerry ou propose de soudoyer le mec de la réception).
On savait George pingre, facilement énervable et lâche, l'épisode dévoile une autre de cette facette, une de ses plus drôles : sa faculté à se mettre dans des situations inextricables. Ici, l'anecdote où il explique avoir ressenti un besoin urgent d'aller aux selles alors qu'il est en train de batifoler avec sa copine, l'obligeant à partir en plein milieu de l'acte sexuel est hilarant.
« Si I’m dressing, and she’s staring up at me struggling to compute this unprecedented turn of events. I dont’ knwo what to say to reassure her. The only excuse she might possibly have accepted is if I told her I am, in reality, Batman. And i’m very sorry, I just saw the Bat signal. »
Finalement, c'est Jerry le plus passif et celui qui a l'intrigue la plus pauvre (cette histoire de femme dont il ne souvient pas où il la connaît), même si la scène où les deux discutent, sous le regard amusé d'Elaine est bien réussie.
Bref, si on ajoute aussi certains gags absurdes (le "cartwright" venu de nulle part) ou la force comique tranquille de l'acteur qui tient le rôle du décideur de table, force est de constater que cet épisode est un vrai chef d'œuvre d'écriture, un vrai plaisir à déguster.