Seinfeld
Dans son propre rôle de comique, le bavard Jerry Seinfeld mène une vie qui ne le gâte pas tout le temps, notamment à cause des femmes. Avec son collaborateur malhonnête et son voisin loufoque, Jerry analyse toutes les petites choses du quotidien et les absurdités de la société.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy | NBC, France 2, HBO | 1989 |
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Avis sur l'épisode 7.24
Liste des épisodes
Episode 7.01
Une vie de chien
Episode 7.02
Décalage
Episode 7.03
Le Maestro
Episode 7.04
Quelle salade
Episode 7.05
Bains à remous
Episode 7.06
Le Cuistot nazi
Episode 7.07
Le code secret
Episode 7.08
Le monde de George
Episode 7.09
Pénurie
Episode 7.10
Une histoire à la gomme
Episode 7.11
Du bon pain
Episode 7.12
Le soutien gorge
Episode 7.13
Seven
Episode 7.14
En voiture
Episode 7.15
Dérapages
Episode 7.16
La pomme de douche
Episode 7.17
Quand Jerry rencontre Sally
Episode 7.18
Tenue correcte exigée
Episode 7.19
Le blasé du blazer
Episode 7.20
La Calzone
Episode 7.21
Gare aux consignes
Episode 7.22
Le Garagiste fou
Episode 7.23
La pantalonade
Episode 7.24
Les Invitations
Mon seul regret est de constater, après ce revisionnage est que les auteurs n’ont laissé aucune chance à Susan qui est systématiquement antipathique durant toute la saison. C’est vraiment dommage.
Mais sinon, quel final, quelle absence de moralité, quelle cruauté. Pour échapper à son mariage, mais trop lâche pour casser avec sa fiancée, George essaie plein de stratagème foireux (drôle à suivre évidemment) et finit par se sortir du piège en …assassinant involontairement (et par radinerie) Susan. C’est d’une audace incroyable et peu de série, depuis même, (aucune ?) n’ont été aussi loin dans le cynisme. C’est un vrai tour de force, avec deux scènes terriblement rigolotes, celle de l’annonce du décès par le médecin où on ne sait pas si on doit rire ou être affligé et la toute fin dans laquelle George donne rendez-vous à Marisa Tomei, le lendemain de l’enterrement de Susan. Tant de méchanceté gratuite, j’adore.
En plus, le reste de l’épisode n’est pas en reste. Si le subplot de Kramer et des employés de banque obligés de dire hello est sympa, sans plus, Kramer quoi (mais le final est marrant), voir Jerry ressentir pour la première fois des sentiments pour une femme et tomber amoureux de son alter-égo, son double féminin, avant de réaliser qu’il se déteste en fait et ne se supporte pas, c’est aussi du bonheur.
Sur la forme, peut-être pas un des plus drôle de la série, mais sur le fond, l’aboutissement d’une logique d’écriture (d’ailleurs Larry David quittera la série en cette fin de saison 7) et un nihilisme sans fond, mais tellement jubilatoire.