Pour commencer, moi futur vieux con de la musique, le point de départ me touchait. Oui, on a peu trop vite tendance à idolâtrer la musique qu’on écoute et de mépriser celle qui cartonne en ce moment. Puis l’épisode prend un virage inattendu et vertigineux avec la déprime de Stan et le divorce de ses parents (sans parler de Cartman et Kyle qui deviennent amis). J’ai eu le sentiment de voir la série grandir d’un coup (pas totalement, cf les tonnes de cacas déversés), devenir plus sombre, plustouchante, bref plus réaliste. Je ne m’y attendais pas, mais j’ai adoré.

+1 pour le tacle envers X-Men et celui envers Dylan.

Waouh ! Je crois que je viens de voir l'épisode le plus déprimant/pessimiste de l'histoire de la série ! Après 15 ans d'histoire, c'est quand même très fort !

Si au début c'était vraiment énorme avec la musique de merde (qui me rappelle moi-même à 15 ans quand j'ai arrêté d'écouter NRJ pour écouter ce que je considère maintenant comme de la bonne musique et trouver que ce qui passe sur cette radio, c'est vraiment de la merde), on tourne ensuite carrément à toute notre existence qui est merdique ! Le dialogue entre Randy et Sharon était vraiment déprimant.

Mais à un certain point, c'était vraiment exagéré (style, même le paysage qui paraît merdique avec la fleur butiné) et ça m'a fait relativiser: non, tout n'est pas merdique non plus... Je sais pas si c'était voulu mais ça m'a fait penser ça...

Par contre, contrairement à pas mal d'avis ici, je n'ai pas particulièrement ressenti de référence méta aux créateurs de la série, j'ai vraiment pris le message dans la globalité de notre existence...

Bref, du grand South Park.

PS: Entre cet épisode et la saison 3 d'American Horror Story qui utilisait pas mal de Fleetwood Mac, faut vraiment que je me mette à ce groupe...

PPS: Petit point négatif tout de même, j'ai pas compris l'intérêt des rednecks voleur de slip, c'était pas vraiment drôle...

pas drôle mais très bien, ce changement de registre autour de Stan est franchement bienvenu et aporte un peu de renouveau à une saison qui patogeait.

Assez étrange comme épisode, on change du tout au tout.

Es-ce la fin ? Ou juste une réaction des scénaristes à qui ont reproche tout un tas de choses, le message serait : Vous n'aimez pas notre série ? Ok de toute façon elle peut s'arrêter à tout moment.

Parce que Stan qui se retrouve comme ça... Bref hâte de voir la suite :)

La Fin de cet épisode fait un peu froid dans le dos ... C'est la fin de South Park ?

En tout cas, je suis totalement d'accord avec Anonyme : cet épisode est très surprenant, bizarre, et assez bien fait j'ai trouvé même s'il n'est pas particulièrement drôle (d'un autre côté je pense pas que c'est ce qui était visé).

Cette fin est vraiment émouvante et très réussie. On attend vraiment la suite avec impatience, tellement de voies pouvant être empruntées à partir de cet épisode.

J'espère juste que Stan reviendra ... car South Park est une série qui a besoin d'un personnage moral dans la série pour contrebalancer le connerie et la méchanceté des autres (Kyle étant en train de virer crevard à la Cartman, Stan est le seul restant a pouvoir occuper ce poste ...)

Alors là... grosse claque. South Park m'a surprit dans un registre totalement différent du sien. En effet bien qu'en apparence l'épisode soit très scatologique (c'est le cas de le dire) et qu'il peut donc paraître banal, on touche là plus à de l'émotion, de l'introspection et de la tristesse qu'à de l'humour pure...

Je l'ai vécu comme un terrible constat meta par les réalisateurs sur la série elle même "on commence à vieillir, on y prend plus le même pied qu'avant... tout ce qu'on fait nous semble être de la merde...."

Soit cela annonce une fin imminente à South Park, soit ils vont trouver un moyen de passer ce cap après avoir fait cette introspection et ainsi de retrouver goût à leur show dans le dénouement de l'épisode qui aura lieu en octobre...

Affaire à suivre donc après cet épisode qui définitivement est un des plus bizarre de l'histoire de South Park. Mais qui prouve que encore après tant d'année ils parviennent parfois à nous faire danser sur le pied que l'on attend pas.