Star Trek: Enterprise
Star Trek : Entreprise
Cinquième série télévisée de l'univers Star Trek, créé par Gene Roddenberry en 1966, Star Trek : Enterprise raconte les aventures vécues, au XXIIe siècle (de 2151 à 2154), par Jonathan Archer, capitaine du vaisseau Enterprise (NX-01) et de son équipage. Ce navire est le premier vaisseau de type Distorsion 5 ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Américaine | 43 minutes |
Science-Fiction, Action, Adventure, Drama | UPN | 2001 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Modifier mon avis
Avis sur l'épisode 2.04
Liste des épisodes
Episode 2.01
Ondes de choc (2)
Episode 2.02
Premier contact
Episode 2.03
Le choix d'Archer
Episode 2.04
La station service
Episode 2.05
Mon ami Porthos
Episode 2.06
Les Maraudeurs
Episode 2.07
Mission secrète
Episode 2.08
Objet contaminant
Episode 2.09
Anarchie sur l'Enterprise
Episode 2.10
Une peur invisible
Episode 2.11
La Princesse
Episode 2.12
Les déserteurs
Episode 2.13
Crépuscule
Episode 2.14
Contamination
Episode 2.15
Le négociateur
Episode 2.16
Le vaisseau du futur
Episode 2.17
Prisonnier
Episode 2.18
Les envahisseurs
Episode 2.19
Le procès
Episode 2.20
Le deuil
Episode 2.21
Tolérance
Episode 2.22
Le troisième sexe
Episode 2.23
Une découverte dangereuse
Episode 2.24
L'étoffe d'un héros
Episode 2.25
Chasseur de primes
Episode 2.26
Menace sur la Terre
Conséquence directe de l’épisode précédent (et dieu que j’adore ça, la continuité dont peu faire preuve la série est vraiment accrochante. Enterprise deviens de plus en plus un véritable feuilleton, où bientôt un néophyte ne pourra que difficilement tout comprendre s’il prend la série en cours), l’Enterprise est partiellement cassé et doit se faire réparer. Ils tombent par le plus pur des hasards sur une station orbitale de ravitaillement et réparation qui semble avoir des centaines d’années d’avance technologique sur eux, pouvant réparer leur vaisseau en moins de 2 jours là où il aurait fallu au moins 3 mois avec la fine fleur des équipes Terrestres, sans compter le temps pour y rentrer. Et tout ceci, en échange d’un peu de plasma. En attendant, la station a pleinement de quoi accueillir l’équipage et de les distraire. Même si la curiosité apparemment mal placée de certains et le fait que cette station aurait en fait besoin d’un petit complément avec le plasma pour se maintenir en forme risquent peut être de chambouler l’accord …
Enterprise revisite ici brillamment la thématique de la maison hantée ainsi que celui du faux paradis à la sauce SF. A partir de données qui devraient pourtant ne pas du tout nous parler en tant que spectateur déjà bien loin des standards technologiques proposés, la station arrive tout autant que les passagers de l’Enterprise à nous fasciner et à nous émerveiller à chaque instant. Mais elle saura aussi conserver une vraie aura de menace tout du long tant on sent que tout est trop beau et que quelque chose se cache derrière tout ceci. Une fois le mystère percé (pile au bon moment et très difficilement devinable, ce qui maintiens un excellent suspense et malaise tout du long), la station demeure intimidante grâce à son avance technologique considérable, et même après la résolution le dernier plan nous laisse tel certains films d’horreur face au fait que cette station sera toujours là pour piéger d’autres vaisseaux, même si l’Enterprise a pu y échapper.
C’est d’ailleurs bien la première fois que l’Enterprise ne trouve de solution définitive à un problème. Tout comme c’est la première fois que la série tente un épisode pleinement ancré dans le registre de l’épouvante, et elle s’en tire ma foi ici vraiment très bien (même si la qualité de mes nuits sera très loin d’être inquiétée pour autant) grâce à une superbe maîtrise de la tension et un emploi pertinent des différentes ressources scénaristiques à sa disposition (et vu comment la prod semble se foutre de son personnage, j’ai vraiment cru à la mort de Mayweather alors que ce n’est pas habituel dans Star Trek de tuer un personnage du casting principal, encore moins si tôt dans l’histoire de la série. Chapeau messieurs, d’autant que ça a contribué à renforcer le malaise engendré par la station). A tout cela s'ajoute aussi une critique de la société de consommation et de la dépendance des hommes aux machines bien sentie.
Un putain de sacrément réussi début de saison.