J'ai été assez surprise de cet épisode, qui coupe clairement avec les précédents sur beaucoup de niveaux. Le début est relativement ennuyant : effectivement, si tout l'aspect politique est bien géré, ce n'était pas le cas des intrigues personnelles. Tout ce que je vois, au début, c'est Elizabeth qui va faire du cheval et un Winston aigri qui doit poser pour son portrait. Bon. C'est en fait dans le dénouement de l'épisode, dans ces quelques éclairs de lucidité, que le scénario révèle une certaine brilliance : cette conversation aussi terrible que sublime entre le peintre et le Premier Ministre, la difficulté d'accepter son âge et le moment de se retirer. Et puis, il y a cette dégradation lente et continuelle de la relation entre Elizabeth et Philip, avec une fin parfaite. 

Bizarrement, malgré les qualités que je viens d'énoncer, je n'ai pas réussi à être totalement happée par cet épisode que j'ai trouvé long et qui n'arrive pas, en dehors de quelques fulgurances, à dégager une vraie puissance narrative.

Alors là, oui, oui, mille fois oui !

Qui a changé les scénaristes de la série ? Parce que s'il est vrai que le face à face entre Churchll et son peintre est magnifiquement bien joué, les dialogues sont également excellents, profonds, terribles, et, oui, émouvants.

Amusante ironie que le meilleur épisode de la série jusqu'ici soit centré non pas sur la reine mais sur Churchill :)

Mais même du côté de la reine c'est pas mal. Porchey est le premier proche qui ne soit pas de la famille ou du personnel qu'o rencontre, et ça manquait. Et le fossé qui grandit entre la reine et Philip est assez bouleversant aussi.

Finalement ça valait le coup de continuer la série :)

L'un des meilleurs épisodes de cette excellente première saison. John Lithgow est phénoménal comme à chaque fois. Et dire que j'allais au départ à reculons à l'idée de regarder cette série.

Sans doute le meilleur épisode de la saison. La performance de John Lithgow est absolument incroyable dans cet épisode.

On atteint ici les sommets de l'épisode 4, avec encore une fois l'impression de se retrouver devant un vrai film. John Lithgow y est encore pour quelque chose.