The Girlfriend Experience
Christine est une étudiante en droit qui, en parallèle de ses études, réalise un stage dans un grand cabinet d'avocats. Sur les conseils d'une amie, elle rentre petit à petit dans le monde très particulier des escort girls pour financer ses études. "The Girlfriend Experience" explore les relations de call-girls ...
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En cours | Américaine | 28 minutes |
Drame, Drama | Starz! | 2009 |
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Avis sur l'épisode 1.09
Avis défavorable | Déposé le 23 mai 2016 à 17:24 |
Un épisode qui m'a vraiment mis mal à l'aise (mais pas de la bonne manière). On suit le chemin de croix de Christine au boulot après que son secret a été révélé, donc 20 minutes où elle se fait humilier par tous. Mais le soucis est que le personnage poursuit son comportement erratique et continue de mentir et de manipuler. Il est donc impossible de ressentir de la pitié pour elle. Et on a envie de dire : "c'est bien fait pour elle". Et donc, en extrapolant un peu, on peut raisonner ainsi : "c'est une prostitué,elle mérite ce qu'elle lui arrive" Que cette série fasse remonter des relents nauséabonds de pensées conservatrices ou moralistes m'a très très gêné. |
Je mets douze pour la logique de l'épisode, qui découle du reste, mais neutre pour la logique morale...
Cet épisode ne m'a pas "choquée" plus que ça, en fait je trouve que c'est plutôt logique quand on regarde les épisodes précédents...
Le problème, ce n'est pas tant le choix de montrer l'humiliation de Christine (qui peut, comme l'a dit Nick, mettre mal à l'aise) parce qu'au fond, ce serait arrivé comme ça dans la vie réelle ne nous mentons pas, non le problème c'est que depuis le début, la série est neutre en terme de point de vue :
On ne s'attache pas à Christine. On s'en tape. C'est froid, c'est calme, c'est aseptisé. Elle vit quelque chose, les autres le vivent différemment.
SAUF QUE, et là je suis d'accord avec Nick, il est quand même clair qu'implicitement, c'est bel et bien Christine qui est vue comme la malpropre. Déjà parce qu'elle continue de manipuler et qu'elle passe pour une sociopathe, de deux parce que la caméra la regarde s'effondrer sans vouloir que le spectateur ressente de l'empathie.
Enfin, le but de la série était, selon moi, de montrer le quotidien d'une call-girl. Or là, il s'agit de détruire son monde en disant "ce n'est rien qu'une pute" et en revenant à un classicisme sociétal de fou : une pute n'est qu'une pute. Sympa.