Un épisode vraiment intéressant car au-delà de tout manichéisme ! Il apporte en effet des nuances aux bourreaux et donne donc à chaque personnages des raisons légitimes de faire les mauvais choix.

Cette saison enchaîne les excellents épisodes.

J'adore voir comment le monde en est arrivé là en si peu de temps.

Comme je le disais dans mon commentaire de l'apisode précédent, rien n'est manichéen. Pas de de méchants ni de gentils, juste différentes façons (dont certaines peuvent paraître horribles) de gérer une crise mondiale sans précédent.

Cette série fait vraiment réfléchir de par ce côté extrêmement réaliste.

Tout a été dit plus bas, cet épisode est assurément l'un des meilleurs pour le moment. J'ai adoré le développement de la personnalité de Ant Lydia et de de la femme du Commandant. La série est loin d'être manichéenne, et c'est tout ce que l'on demande.

Une réalisation parfaite pour cet épisode à glacer le sang.

Tant sur le fond que la forme, Encore une fois c'est terrifiant de réalisme, et on en imagine à quel point cela est si proche du monde réel. J'ai juste été légèrement déçu par la scène finale, je ne vois pas l'intérêt de l'intervention de cet homme...

Mon épisode préféré jusque là! On en apprend plus sur Mrs Waterford et je dois dire que j'ai un peu d'affection pour elle. Finalement elle semble s'être complètement fait avoir par un système qu'elle a elle même engendré..

Le point de vue macro de cet univers est absolument terrifiant. Le passage avec les enfants m'a laissé mâchoire grande ouverte pendant 3 bonnes minutes, le temps de réaliser ce qui est en train de se passer, que les servantes sont devenues l'avantage comparatif du pays. Insérer plus d'éco et de diplomatie avec la rencontre d'autres pays, c'est encore une chose que j'espérais beaucoup que la série allait nous montrer, et que je considérais nécessaire, et ça n'a pas loupé : c'est génial.

C'est à ce moment parfait que la série choisit de se concentrer sur les Waterford et d'apporter une nuance de point de vue nécessaire. Si je suis un peu d'accord avec Ras sur le fait que Mrs. Waterford (dont on ne connaît pas encore officiellement le prénom, si ?) aurait pu être un tout petit peu plus mise en avant, le récit ne fait en fait que refléter l'idée de la femme de l'ombre qui sacrifie ses libertés. Ça indique beaucoup sur son personnage et nous donne les clés pour le comprendre, car il était bien mystérieux jusque là. Les notions de "féminisme domestique" et de terrorisme par l'avènement de la tradition font absolument froid dans le dos, et pourtant la série ancre son univers dans un réel inébranlable en évoquant les coups d'Etat contre les forces au pouvoir aux Etats-Unis (une réalité en 2020), ou les bienfaits environnementaux d'une telle dictature. Absolument glaçant.

Et puis comme le dit très bien Altair avec Lydia, voire même avec Mrs. Castillo ou le Commandant Waterford, il n'y a aucun personnage unidimensionnel dans la série, juste une situation de crise gérée par des humains qui font de terribles erreurs. Tous sont persuadés de faire la bonne chose pour le "bien commun". Même s'il y a donc des "méchants" et des "gentils", la série ne tombe jamais dans le manichéisme et justifie tous les points de vue. Je suis particulièrement fan de la défense de Janine par Lydia dans une scène qui entrevoit un angle positif à ce monstre.

Je ne l'avais pas dit dans les épisodes précédents mais j'apprécie aussi énormément comment la plupart des servantes que l'on côtoie régulièrement à l'écran ont un parcours et des personnalités propres (la nouvelle Ofglen, Janine, etc.). C'est ultra propre au niveau des personnages secondaires qui font vibrer l'univers de Gilead.

Un grand épisode.

Pour moi un épisode plus dans la continuité que dans l'apothéose. On continue de découvrir comment ce monde en est arrivé là, et c'est là encore troublant de réalisme.

J'ai beaucoup apprécié le coup de projecteur sur Serena Joy, qui a finalement créé sa propre tombe en militant contre ses libertés individuelles sans bien mesurer les conséquences... elle aimait être porte-parole et jouer un rôle politique, comme les hommes qu'elle côtoyait "avant" - mais s'est vue évincer de la scène parce qu'elle était femme.

Maintenant, si certaines militantes conservatrices pouvaient initier une réflexion à partir de cet exemple...

J'apprécie beaucoup aussi que le personnage de tante Lydia soit montré dans tout son paradoxe et sa cohérence quand elle prend la défense des handmaids, ainsi que son attachement évident à Janine.

Tous ces personnages tortionnaires sont à la fois monstrueux et terriblement humains. C'est une des grandes réussites de la série que de le montrer.