Comme l'épisode précédent, il y a du bon et du moins bon. Visuellement, c'est toujours la grosse claque et l'introduction des nains ne change rien, bien au contraire.

Les intrigues se déroulent sans toujours avoir de but clairement identifié : on va surement avoir le fin mot de tout ça en fin de saison mais ça entraine des intrigues inégales :

• Elrond/Celebrimbor puis les nains, je ne sais absolument pas où on veut en venir mais l'arrivée des nains et un peu d'humour la rende intéressante (même si Gil-Galad est à baffer)
• Nori et l'étranger, il y a des chances qu'on soit sur du Gandalf/les hobbits mais c'est meugnon et il y a une jolie magie poétique qui dégage une grosse sympathie
• Galadriel, c'est plus compliqué à suivre, d'autant qu'il y a 0 émotions. On a l'impresion de voir un film de Jason Statham : des mauvaises punchlines, de la psychologie de comptoir et du "grand spectacle". Heureusement que ce n'est pas l'essentiel de l'épisode.
• Arondir et Brownie, j'ai du mal. Sur l'intrigue "Roméo et Juliette" et les amants maudits, ça ne prend pas. Probablement parce que l'amour entre deux portes de prisons, c'est pas hyper top à suivre. Le fait que l'acteur jouant Arondir ne laisse transpirer aucune émotion (c'est assez impressionnant comme performance d'acteur, même Stalone transmet plus d'émotions) n'aide pas à y croire. En revanche, la partie "poursuite des orques" est intriguantes et le côté impasible d'Arondir s'y prête bien, c'est assez curieux.

En tous les cas, ça reste intéressant dans l'ensemble, il n'y a qu'à se laisser gentimment porter

On continue sur l'excellente lancée de l'épisode 1. On peut dire que pour une fois, le gros investissement financier se retrouve à chaque plan de ce show. On part de haut, et très sûrement pour y rester.