Et voilà, clap de fin pour la saison 2 de The OA. Moi qui avais trouvé qu'il y'avait quelques longueurs lors de l'épisode précédent, je dois avouer que je ne me suis pas ennuyée dans celui-ci.

Le parallèle entre les différentes dimensions est très bien trouvé, et a super bien fonctionné sur moi. Voir la clinique flambante neuve d'un côté, et complètement décrépie de l'autre, j'ai adoré ! J'ai également apprécié la manière dont OA apprivoise le personnage de Nina. Je pense que ça doit réellement être compliqué à jouer. Et l'actrice s'en sort plutôt bien.

Beaucoup de questions finalement, pour quelques petites réponses.

Après deux saisons, j'ai toujours du mal à expliquer pourquoi je regarde cette série. Pourtant, je l'apprécie et elle me plaît, mais je ne pourrai pas développer davantage à ce propos. Encore un autre mystère pour The OA. Allez, à dans 25 an... Pardon, à dans 3 ans (désolée, c'est l'habitude).

Bon sang ! Mais ils sont tarés. Sur le coup, j'ai trouvé ce twist de fin un peu too much, mais en fin de compte, c'est absolument génial. Ils ont osé détruire totalement le 3è mur d'une façon plutôt belle. 

La série est devenue moins poétique et plus SF au fil du temps, mais est-ce vraiment un mal. La transition s'est faite en douceur (avec un point d'orgue pieuvresque) mais le fond est très intéressant. ça me plaît !

Pour revenir à l'épisode, il est extrêmement bien ficelé et intelligent. Les parallèles entre les dimensions sont très sympas. J'ai toujours du mal avec ces satanés robots, mais en même temps, quelle aurait été l'alternative ? Créer une secte de danseurs ? Bof ! 

Comme en fin de saison 1, ce qui m'intéresse c'est que j'arrive encore à être surpris alors que j'essaye de penser à tous les scénarios possibles. Bref, grande série !

Ah tiens, je n'avais pas donné mon avis pour cet épisode ! 

Que dire... je pense que ça fait très longtemps que je n'avais pas pris une telle claque lors d'une fin de saison. Y a pas à dire, je suis rentré à 1000% dans le délire The OA, et pour peu que l'on soit ouvert d'esprit et que l'on passe outre les quelques faciltés, impossible de ne pas prendre son pied tant le thème des voyages interdimentionels est passionant. 

Comme l'a dit Galax, la fin de l'épisode devient totalement meta et prend tous les spectateurs à contre-pied. Nous sommes obligés de crier au génie à ce niveau là ; je regarde des séries TV pour pouvoir avoir des émotions, pour pouvoir être surpris : The OA coche toutes les cases. Vivement la saison 3 !

Juste quand je commençais à trouver la tournure des événements un poil trop facile voire même prévisibles à l'échelle de la série (Homer se souvient, Hap saute pour rejoindre la dimension décrite par Scott, les ados et BBA font la choré pour passer dans la prochaine saison avec les autres, Karim résout le mystère, etc.), la série surprend totalement avec ces cinq dernières minutes juste décoiffantes, où l'on se dirige vers une saison 3 totalement méta où les personnages sont leurs propres acteurs, reprenant l'intrigue de la maison de la seconde saison ! (!!) (!!!).

J'ai vraiment halluciné quand j'ai compris que l'actrice s'appelait Brit et que Hap s'est déclaré sous le nom de Jason Isaacs .

On repart donc avec encore plus de questions et avec un cliffhanger similaire à la première saison mais dans une logique totalement différente et qui est même beaucoup plus intéressant à long terme. Je n'ai aucune idée d'à quoi la saison 3 ressemblera et c'est pour le mieux.

Cette saison 2 s'est révélée beaucoup,  beaucoup plus ambitieuse que la première, avec des idées folles, un début tonitruant, beaucoup moins de baisse de rythme et quelques épisodes d'anthologie. Je pense qu'elle s'est un peu perdue sur certains points, notamment le puzzle de la maison qui semble vraiment avoir été improvisé au fur et à mesure, tout comme l'enquête chancellante sur les rêves, mais tout le reste a été géré d'une main de maître et aura grandement étendu le lore de la série.

Pour l'instant The OA conserve son bon ratio de mystères/réponses, vraiment ce qui est le plus difficile dans ce genre de séries à mystère (cf. Lost), même si la saison 2 a parfois fleurté avec la limite. Elle me fait toujours penser à The Leftovers sur les bords, dans son côté atypique et mystique, même si The Leftovers était beaucoup plus ancrée dans le réel et le pathos que The OA, qui joue à fond la carte du scénario abracabrantesque. On a même eu une citation du poème "And Know the Place for the First Time" qu'on retrouve dans the Leftovers qui m'y a fait grandement pensé. Quoiqu'il en soit les deux séries ont le point commun de ne pas être pour tout le monde. The OA ne se prive pas de nous bombarder d'énigmes dont on aura jamais vraiment la réponse trop précise (et tant mieux, puisque ça illustre bien l'idée de la série que certaines choses nous paraissent juste stupides et inconnues et qu'il faut savoir avoir l'esprit ouvert pour avancer).

J'ai tout de même archi hâte de voir la suite de ce que Brit et les autres nous réservent (autant la scénariste, que l'actrice, du coup !). Je n'ai pas vu une idée si osée et un retournement de situation si original et imprévisible depuis très longtemps dans une série dramatique.

J'espère vraiment que le projet de la série sur "5 saisons" sera validé par Netflix, je pense qu'ils en ont largement les moyens et les scénaristes ont clairement le contenu qui va avec. Même si les attentes entre chaque saison sont interminables Trois ans sûrement d'ici la saison 3, c'est long ! Mais je serai patient. A très vite, OA...