Un épisode plus posé qui prend plus de temps pour développer les protagonistes et enjeux de cette première saison, notamment via les personnages de soeur Marie et de la chargée de communication jouée par Cécile de France. L'humour est encore une fois au rendez-vous avec les décalages entre la solennité de la religion et la banalité de ses représentants. Face à cela, Pie XIII incarne l'image d'une Eglise qui souhaiterait réintégrer du mysticisme et de la passion dans le coeur des fidèles, quitte à suivre des voies contradictoires (à l'image de Dieu, finalement). Encore un très bon épisode.

Toujours aussi génial, ce pape ! On le craignait dès l'épisode précédent mais il s'agit bien d'un pape ultra conservateur qui ne veut pas qu'un cardinal homosexuel dirige un de ses bureaux, et qui trouve ridicule l'idée qu'un pape puisse être une femme.

Un pape ultra conservateur... dans le fond. Car dans la forme, il ira quand même jusqu'à cite Daft Punk pour montrer ce qu'il va montrer de lui au reste du monde : rien.

Après, ce n'est pas un complet connard non plus puisque, par exemple, il tient à répondre à tous les courriers écrit par des enfants.

Nous avons donc aussi la confirmation que l'on a là un personnage à la psychologie vraiment particulière mais aussi vraiment passionnante.

Et ce pape n'est pas le seul à voir sa psychologie creusée. Que ce soit le cardinal qui paraissait être un gros con traditionaliste (mais en fait pas tant que ça, par rapport au pape) dans l'épisode précédent, ou la nonne accompagnant le pape.

On remarquera cependant une mise en scène beaucoup plus proche d'une série classique (dans le sens habituel) par rapport à l'épisode précédent. On reste cependant toujours loin du classicisme que ce genre de série pourrait avoir.

Bref, une très légère baisse en qualité de mise en scène (qui reste d'un très haut niveau) mais des personnages toujours plus passionnants !