Les sitcoms des années 80, c'est complètement oui ! Et j'espère qu'on arrivera assez loin pour avoir ceux des années 90 !

Comme je l'ai dit lors de l'épisode précédent, j'aime que le vernis s'écaille au fur et à mesure. Ici, c'est Vision qui commence à percer la supercherie. Mais je reste persuadée que Wanda ne maîtrise pas complètement ce qui est en train de se passer non plus.

J'avoue par contre être restée un peu de marbre face au cliff de fin. Elle retrouve son frère, mais qu'il soit joué par tel ou tel acteur de tel ou tel univers, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre (si je puis dire).

Incroyable épisode.

Le twist sur Quicksilver est fou et pile amené de la manière dont il le faut. Incroyable quand même que Disney et la Fox se soient retrouvée avec un jumeau chacun dans leur univers et que ça se colle parfaitement désormais.

Au-delà de ça, la série creuse son sillon sur l'aspect sordibe et déprimantes des sitcoms, avec un superbe pastiche de Sacrée Famille au passage. On reste bien loin de Bojack Horseman, mais globalement, les deux séries partagent le même fond. On rentre de plein pied dans les années 80 et cette fois, les problèmes deviennent vraiment apparant à l'écran. Les comics des années 80 (comme les sictoms d'ailleurs) ont commencé à aborder des problèmes sociétaux de plein fouet : Iron Man avait des problèmes d'alcoolisme, le neveu de Green Arrow se droguait, etc. Le titre d'ailleurs de l'épisode "On a very special épisode" renvoit à des titres d'épisodes similaires de Sacrée Famille qui traitaient systématiquement de problèmes lourds (le personnage de Michael J. Fox qui devait surmonter un deuil par exemple). Alors oui, bien sûr, la série reste en surface des choses, mais bon sang, rien que le projet de retracer une histoire de l'Amérique à travers ses sitcoms, ça reste sacrément ambitieux !

Une autre chose m'a surpris, c'est le fait que Wanda n'est probablement pas responsable de ce qui lui arrive. Elle contrôle les personnages oui, mais n'est apparement pas à l'origine de l'ensemble. Les regards se tourneraient alors vers l'autre personnage féminin de la série, qui semble en savoir bien plus qu'elle n'en dit.

PS : Reed Richard est sans doute mentionné pour la première fois dans le MCU.

Si je ne suis toujours pas friand de l’humour second, troisième degré des sitcoms, je me demande si au final, je ne le préfère pas à celui premier degré venant des Jimmy Woo ou des Darcy Lewis, très dans la tendance lolilol, relou et je te casse une ambiance dramatique des films de la MCU.

Sinon, j’aime bien l’idée mélancolique d’une Wanda qui refuse d’accepter la mort de son mari et qui préfère vivre dans un monde d’illusions pour affronter cela, un monde qui serait presque entièrement sous son contrôle et où elle pourrait envoyer un générique de fin lorsqu'une discussion prendrait une direction déplaisante. Je peux même extrapoler et voir dans ce voyage dans le passé, une nostalgie résultant de la peur du Futur, un besoin de retourner à ces époques d’insouciances face à nos lendemains qui ne s’annoncent pas hyper funky.

J'ai préféré cet épisode, même s'il y a du monde réel. C'était pus intéressant et mieux construit.

Le parallèle avec la Fête à la Maison est d'autant plus drôle que les soeurs d'Elisabeth Olsen en ont été les héroïnes.

Je suis triste pour Wanda, je n'ose imaginer la peine qu'une telle perte peut provoquer et ses conséquences. Chacun gère la tragédie comme il peut.

J'aime vraiment de plus en plus cette série. J'aime qu'elle parvienne à me surprendre, et que derrière cette légèreté se cache une ambiance assez malsaine et un fond terriblement triste. J'aime Wanda.

Quant au twist de fin, que dire... il est très malin :)

Un super épisode avec plein plein de bons twists :