Westworld
À Westworld, un parc d'attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l'Ouest. Dolores, Teddy et bien d'autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l'illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est ...
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Terminée | Américaine, US | 60 minutes |
Science-Fiction, Western, Thriller, Drame | HBO, OCS City | 2016 |
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Avis sur l'épisode 1.02
Avis favorable | Déposé le 15 octobre 2016 à 11:04 |
Un second épisode tout aussi prenant et fascinant que le premier, plus on s'immerge dans cet univers plus on l'apprécie, c'est toujours aussi beau et toujours aussi intelligent, bref un régal! |
Avis favorable | Déposé le 12 octobre 2016 à 19:59 |
Ok, c'est vrai que c'est bon les séries qui arrivent à nous embarquer pour un voyage dépaysant et mâture, comme Lost y était parvenu. Là on est dans un univers un peu plus froid, du fait que tout y est artificiel. Il y a quelques trucs techniques qui me semblent quand même incohérents : comment un "cyborg" peut tirer sur un autre cyborg et le tuer mais tirer sur un humain sans que cela ne fasse rien ? Et surtout :comment le parc peut-il donner des vrais revolvers aux humains pour qu'ils s'amusent avec alors qu'ils ne sont justement pas censés être capable de voir le différence entre les humains et les cyborgs ? |
Avis favorable | Déposé le 11 octobre 2016 à 20:06 |
J'ai juste adoré, c'est dingue. J'avais hâte de découvrir le point de vue des visiteurs et c'est enfin chose faite ! Je ne sais pas si c'est juste parce que je n'y avais pas fait attention, mais la bande-son est vraiment parfaite, elle m'a totalement bercé tout au long de l'épisode. |
Avis favorable | Déposé le 11 octobre 2016 à 01:19 |
Spoiler
Pilote 2.0 d'une part, mais qui amène déjà des rebondissements de l'autre part, tout en nous faisant constamment douter sur ce qu'on voit à l'écran et qui nous fait réfléchir sur plein de trucs. Bref Westworld est toujours aussi géniale. Avec le personnage de Billy et la connexion super astucieuse à la scène avec Dolores du pilote (je n'avais pas reconnu personnellement mais ça aurait marché dans les deux cas), ainsi qu'avec la tenancière, la série me prouve aussi qu'elle peut nous faire ressentir des choses pour les personnages. L'échappée de Maeve est terrifiante et, comme c'est peut-être déjà le cas pour elle, je pense que le moment tant attendu où les hôtes se rendront vraiment compte de leur nature va être assez bouleversant. Niveau thématiques c'est toujours génial. J'adore ce qu'ils font autour des rêves, j'adore ce qu'ils font autour de la raison de l'existence du parc (ce qui questionne donc l'âme humaine, comme le dit bien Koss), j'adore la gestion de l'utilisation de la violence, extrêmement présente mais sans aucune conséquence et jamais évoquée, ce qui pour nous marque le contraste encore plus et la fait ressortir davantage. Petit bémol pour l'intrigue avec l'homme en noir. C'est la seule où ne pas comprendre ce qu'il se passe à l'écran est assez frustrant. Après, pour un bad-guy il en impose pas de doutes, et le fait que ce soit un personnage aussi mystérieux et qui a l'air d'avoir 3 longueurs d'avance sur nous le place également comme le perso qui peut réserver le plus de surprises. Enfin, ce qui est bien sûr génial dans toute cette série rien qu'après 2 heures d'action, c'est le potentiel de spéculation. Tu sens qu'on te réserve des twists de ouf. Et d'ailleurs, on nous le dit dans cet épisode en contestant le rasoir d'ockham : la solution la plus simple n'est pas la meilleure, c'est complexe, je prends ça comme une garantie qu'on va être surpris, et j'espère avoir le cerveau retourné d'ici la fin de saison. Coin spéculation donc. Au début je pensais que toute l'action intégrale était une expérience (donc que tous les ouvriers/scientifiques/scénaristes du parc étaient aussi des robots). "Everything in this world is magic, except the magician" Pour des raisons pratiques/géographiques : je trouvais louche la façon dont ils se permettent de sortir constamment les robots défaillants pour faire deux-trois tests de maintenance et leur dire de retourner dans le parc, + la façon dont ils insistent sur la nature, la taille et la localisation du parc, toutes inconnues. Bon, tous ces éléments m'interpellent toujours mais je ne sais pas vraiment l'expliquer, que tout soit un fake paraît en fait un peu gros. Bernard hôte comme dit plus bas, j'y crois beaucoup. Je vois parfaitement Ford avoir créer, en plus de tous ses robots, un robot qui se prend lui aussi pour un créateur de robot, afin d'analyser comment lui se comporte. Maintenant il est clair que Bernard serait un robot bien plus sophistiqué. Enfin, le virus de conscience, si on peut l'appeler ainsi, se propage à mon avis entre les androïdes par le fait de prononcer la phrase "these violent delights have violent ends" (et en plus on retrouve le thème de la violence c'est-y pas bô). Reste à voir pourquoi. Bon. Maintenant la partie que je vais préférer chaque semaine : aller lire 50 trucs, avis et théories sur Westworld à la lumière du dernier épisode ! :D On dirait un nouveau Lost un peu non ? |
Avis favorable | Déposé le 10 octobre 2016 à 23:56 |
Toujours autant maîtrisé. C'est dingue, ce n'est que le deuxième épisode et je suis déjà accro, pas tant par rapport aux personnages quoique ceux d'Ed Harris, Jeffrey Wright et Anthony Hopkins sont très intéressants, mais plutôt pour toutes les thématiques et possibilités scénaristiques. C'est un vrai champ des possibles sériel qui vient de s'ouvrir. |
Avis favorable | Déposé le 08 octobre 2016 à 17:06 |
Spoiler
Toujours très bon. Jusqu'ici j'ai du mal à savoir si la série peut tenir 5 saisons comme l'ont prévus les scénaristes. En attendant la série est vraiment intéressante à suivre. Ces tas de corps que les nettoyeurs déposent de façon dégueulasse façon 3ème Reich, c'est pas super glam. Et la série arrive très bien à exploiter ça avec la fuite du robot prostituée. Reste que pendant l'épisode je me suis rendu compte que j'allai avoir beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. En effet, ils ne "risquent" théoriquement rien (bon la dernière scène contrebalancent ça, les enfoirés), du coup très difficile d'avoir peur pour eux. HBO donne moi tort. |
Avis favorable | Déposé le 08 octobre 2016 à 15:34 |
Du méta. Des robots. Des boucles temporelles. Du western. Pas de doute, cette série a été écrite pour moi. C'est quasiment un re-pilot, qui là pour le coup, reprend la trame du film, tout en continuant à approfondir les storylines du premier épisode. La série brasse énormément de thèmes. Elle interroge surtout ce qui fait de l'homme, un être humain. Est-ce la peur / la tristesse comme le pense l'homme en noir ? Est-ce que c'est le fait de retourner à l'état de nature, comme le montre le personnage interprété par Ben Barnes ? Est-ce que c'est le fait d'essayer de corriger ses erreurs, comme l'explique Bernard ? Ou est-ce que c'est le fait de se croire unique, comme le pense Ford ? La série ne répond à aucune de ses questions, mais semble donner raison à Ford, lors de la scène de présentation de Sizemore. En outre, son commentaire fonctionne aussi comme une réflexion sur le travail de scénariste de la série où il doit toujours maintenir l'intérêt du spectateur dans un monde qui se répète, pour que celui-ci revienne avec envie semaine après semaine. Comme c'est mon cas. Le Coin du Fan : - L'homme en noir porte des gants. Pour ne pas que l'on perçoive que c'est un robot ? - Pour en savoir plus sur le rasoir d'Ockham : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir_d%27Ockham (qui explique aussi pourquoi Ford refuse le scénario de Sizemore). |
Il est encore un peu trop tôt pour le dire, mais je crois que je suis peu à peu en train de devenir fan de cette série. Je trouve le concept toujours aussi intéressant et les possibilités narratives nombreuses.
Concernant cet épisode, j’ai bien aimé l’introduction de ces deux nouveaux visiteurs et en particulier celui qui ne profite pas pleinement de ce que le parc lui offre. Il n’abuse pas du pouvoir que lui procure le Westworld et décide finalement de rester lui-même et de ne pas rentrer dans ce jeu de rôles malsain grandeur nature. D’ailleurs, la thématique de l’identité est assez intéressante dans cet épisode et plutôt bien maîtrisé. Les questions de savoir qui nous étions, qui nous sommes et ce que nous voulons être reviennent à plusieurs reprises et offre un fil conducteur permettant de lier les différentes intrigues entre elles.
Les scènes d’Hopkins sont juste formidables. J’aime beaucoup ce personnage d’inventeur qui semble aussi occuper le rôle du vieux sage. Chacune des apparitions de ce protagoniste est l’occasion d’une réflexion philosophique qui donne corps à l’ensemble. Il est ce fameux lien entre tout ce qui se passe dans le parc.
Cet épisode est aussi l’occasion de mettre en avant d’autres personnages comme la tenancière du bar et c’était plutôt une bonne chose. De plus, il permet aussi à la série de développer davantage l’envers du décor en nous proposant notamment de découvrir la phase de préparation des visiteurs. Là aussi, c’est une bonne chose selon moi que de développer davantage cet univers.
Sinon, la série ne dit pas grand-chose de plus que lors de son pilot et ne fait qu’approfondir davantage ce qu’elle a déjà mis en place : on a la confirmation que les robots commencent à avoir des souvenirs, le parc est en quête d’un nouveau scénario, l’homme mystère interprété par Ed Harris poursuit sa quête encore mystérieuse… Ça avance par petites touches, mais ça avance quand même. J'ai pas l'impression que la série est en train de se perdre dans de nouveaux mystères non plus et pour le moment, elle semble se tenir à ce qu'elle a déjà introduit (j’avoue que j'avais un peu peur qu'elle parte dans tous les sens).
Côté narration : même si certaines thématiques et certains personnages permettent d’unir l’ensemble des intrigues, j’ai trouvé cet épisode un peu plus décousu que le premier qui était assez fluide dans son déroulement. Là, on passe beaucoup d’un personnage à l’autre, d’un temps à l’autre, et j’avoue qu’il m'est parfois arrivé de me demander où nous étions. Si pour le moment, ça passe encore et ce n’est pas plus dérangeant que ça, il ne faudrait pas que ça devienne non plus une habitude pour les scénaristes d'utiliser ce genre de procédés pour rendre complexe des choses qui ne le sont pas vraiment. Les effets de styles de type répétition, flash-back et compagnie doivent restés justifiés et ne pas être juste là pour se donner un genre. A mon avis, la série sera beaucoup plus efficace si elle reste dans la simplicité…
A part ça, je suis toujours aussi sensible à l’univers, au concept, à la mise en scène, à l’interprétation, aux réflexions qui sont mises en place et j’en passe. Westworld reste pour le moment une grande série à la hauteur de ses ambitions et c’est tout ce qui compte à l’heure actuelle. A voir maintenant comment les choses vont évoluer dans la durée et comment les scénaristes vont gérer la suite, une fois que toutes les bases auront été posées. Dans tous les cas, ça reste très prometteur.