You're the Worst
Quand deux personnalités toxiques tentent une ébauche de relation. Jimmy, un écrivain égoïste, tombe sous le charme de Gretchen, une jeune femme auto-destructrice. Contre toute-attente, le courant passe entre les deux spécimens.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy, Drama, Romance | FX, Canal + Séries, FXX | 2014 |
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Avis sur l'épisode 3.05
Avis favorable | Déposé le 29 septembre 2016 à 23:18 |
Spoiler
Enfin ! Enfin ! YTW sort enfin de sa torpeur de début de troisième saison, délivrant son plus bel épisode depuis LCD Soundsystem. Enfin également parce que j'attendais un épisode sur Edgar depuis longtemps ; il a toujours été mon personnage préféré de la série, cet îlot de bonté dans ce monde cynique et désagréable. Bravo à Desmin Borges : quasiment 25 minutes où il nous fait vivre les tourments de son personnage, kudos également à Stephen Falk et son équipe. On est piégé dans la tête d'Edgar, on ressent ce qu'il ressent, on voit ce qu'il voit (ou croit voir). Il en résulte une sensation de malaise perpétuel, de noirceur infinie. Une partie de cet épisode se déroule durant les événements de Men Get Strong, et les éclaire d'une lumière nouvelle. Il devient de plus en plus difficile de supporter Jimmy et Gretchen, encore plus immonde cette semaine que la précédente. Tout est magnifique dans Twenty-Two : les plans, les lumières, l'interprétation de Borges. Edgar est absolument déchirant, la discussion finale m'a incroyablement touché par sa justesse. Episode extrêmement sombre, il se finit toutefois par un sentiment de libération ; tout comme Edgar, on se sent libéré d'un poids, on est prêt à aller de l'avant et on profite de l'instant présent. Twenty-Two n'est pas qu'une chanson de Taylor Swift, mais bien un épisode phénoménal. S'il n'obtient pas la même note que LCD Soundsystem, c'est juste parce que ce dernier faisait écho à des choses personnelles. Mais Twenty-Two montre encore une fois que YTW réussit à délivrer des épisodes absolument légendaires. Et contrairement à LCD Soundsystem, je l''ai fini avec le sourire aux lèvres. Avec les larmes aux yeux certes, mais pas dénué d'un sourire. |
Pas mal. On est surpris agréablement pendant 5 minutes. Le reste n'est que du remplissage. La mise en scène n'est absolument pas renversante (un espèce de faux POV étouffant), mais Desmin Borge est excellent, donc ça suffit. Et le p'tit court métrage de fin était mignon.
Mais bon, vraiment pas de quoi en faire un fromage. La série m'a habitué à tellement mieux.