Agatha Christie's Poirot
Hercule Poirot
Hercule Poirot, détective belge, n'a pas son pareil pour résoudre les enquêtes les plus délicates.
Terminée | Anglaise | 90 minutes |
Drame, Policier, Mystere, Crime, Drama, Mystery, Suspense | ITV1, France 3 | 1989 |
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1.04 - Le mort avait les dents blanches
Four and Twenty Blackbirds
Hercule Poirot dîne dans son restaurant londonien préféré, en compagnie de son ami dentiste. Alors qu'ils conversent joyeusement des habitudes et petites manies des gens, un monsieur d'un certain âge capte soudain toute l'attention de Poirot. L'homme, un vieil habitué du restaurant, vient de demander un plat qu'il n'avait jamais commandé jusque-là. Une excentricité que ne manque pas de remarquer le détective belge. Quelque temps plus tard, alors que Poirot est en consultation chez son dentiste, on lui apprend que le vieux monsieur a été retrouvé mort chez lui, après s'être brisé la nuque...
Diffusion originale : 29 janvier 1989
Diffusion française :
29 janvier 1989
Réalisat.eur.rice.s :
Renny Rye
Scénariste.s :
Clive Exton
,
Agatha Christie
Guest.s :
Charles Pemberton
,
Cheryl Hall
,
Clifford Rose
,
Denys Hawthorne
,
Geoffrey Larder
,
Hilary Mason
,
Holly de Jong
,
Marjie Lawrence
,
Philip Locke
,
Richard Howard
,
Tony Aitken
Premier épisode de la série à ne pas être écrit par Clive Exton, "Four and Twenty Blackbirds" marque l'entrée de Russell Murray dans la série ... Pour laquelle il ne composera que 2 épisodes. Hum.
L'épisode est loin d'être mal écrit, mais il souffre d'un problème récurrent dans les premières saisons : la matière à adapter est parfois trop faible pour tenir sur 50 minutes. Dans le cas présent, tous les indices sont bien trop évidents et le noeud de l'énigme peut être deviné en une dizaine de minutes sans grande difficulté. On retrouve en outre un artifice déjà présent dans le premier épisode, et qui reviendra à de (bien trop) nombreuses reprises par la suite.
On regarde donc sagement l'histoire se dérouler en se délectant du jeu de Suchet, tout en légèreté et en taquinerie dans une affaire que Poirot lui-même ne prend pas très au sérieux (il souligne même le nombre trop réduit de suspects, c'est dire !) mais qui est l'occasion d'explorer l'univers légèrement caricatural des artistes ou du music hall.
Un épisode sympathique, à défaut d'être mémorable.