Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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5.02 - La Bête des bas-fonds
The Beast Below
Amy fait son premier voyage à bord du Tardis. Le Docteur l'emmène au XXIXe siècle sur le « Starship UK », un vaisseau-colonie terrien embarquant toute la population britannique, qui a quittée la planète à la suite d'éruptions solaires dévastatrices. Mais ce vaisseau pourrait cependant abriter bien plus que des Britanniques et de terrifiants automates...
Diffusion originale : 10 avril 2010
Diffusion française :
10 avril 2010
Réalisat.eur.rice.s :
Andrew Gunn
Scénariste.s :
Steven Moffatt
,
Steven Moffat
Guest.s :
Hannah Sharp
,
Ian McNeice
,
Sophie Okonedo
,
Terrence Hardiman
,
Peter Bennett
,
Christopher Good
,
Alfie Field
,
David Ajala
,
Catrin Richards
,
Jonathan Battersby
,
Chris Porter
Tous les avis
Avis neutre | Déposé le 16 novembre 2013 à 01:06 |
Les faces de clowns auraient pu être beaucoup plus effrayantes. Et puis surtout, les bonnes "bêtes" sentientes exploitées par l'humanité, ça sent beaucoup les oods. Du coup, l'épisode a beau ne pas être indigne, il ne casse pas des briques. |
Avis favorable | Déposé le 26 août 2013 à 04:49 |
The Beast Below, le vilain petit canard de Moffat, à l'époque il avait remis en cause la capacité du scénariste à showrunner la série tout en continuant ses épisodes de qualité... Cet épisode est pourtant l'un de ses plus sous-estimés. Sans atteindre la maîtrise de ses précédentes productions avant qu'il ne prenne le poste, il est vraiment bon. Alors certes, il ne possède pas la brillance d'un Forest of the Dead, la poésie horror-fantasy de The Girl in the Fireplace à laquelle on aurait pu s'attendre, ou encore l'avant-guardisme d'un Blink. Reste qu'il s'agit là d'un script extrêmement solide et un exemple à suivre en matière d'un "épisode 2" dans une saison. Ce qui surprend c'est que l'épisode ne représente ni le style habituel du showrunner, ni, rétrospectivement, l'ère à laquelle il appartient ! Bien sûr nous avons déjà des qualités indéniables propres à cette ère : la dynamique Amy/Eleven très présente, le perso féminin bad-ass du jour en la personne de Liz 10 (très décrié, que j'ai pourtant beaucoup aimé pour le fait que ce personnage prenne à revers ce que l'on sait sur les figures historiques en montrant une reine futuriste), ou encore et surtout le personnage du Docteur : son histoire, son passé, ce qui le pousse à agir comme il agit... On a tout cet angle sur les enfants apeurés qui est sublime, et on se rend compte que le propos de The Beast Below était finalement très intéressant et charnière dans son ère. De plus, je retrouve dans cet épisode tout ce qui faisait que "The End of the World" (pour Eccleston) ou "The Fires of Pompeii" (pour Donna, surtout) étaient également de brillantes premières aventures : le conflit avec la compagne. C'est pourtant une étape obligatoire, le sentiment que tout ne sera pas rose avec la vie du Docteur. Et pour une fois, ce n'est pas que la compagne qui en fait les frais : c'est aussi le Docteur, dont on découvre très vite une part assez sombre, mais également la qualité qu'il possède d'être ouvert... tandis qu'Amy gagne presque sa place immédiatement au sein du TARDIS et impose ses idées. Les deux personnages semblent se construire ensemble sous nos yeux, ce qui est sublime. Il y a également une certaine trace de morale dénonciatrice et politique de l'épisode, plus propre à l'ère RTD, qui n'est pas pour le moins brillament mise en scène. Ainsi que toute une esthétique proche de ce qu'on avait quelques saisons plus tôt.
L'épisode semble tout de même très bien vieillir, pour ne citer que le Brexit entres autres. Le world-building est vraiment cool et tout le scénario au sens large est efficace derrière sa simplicité. Le mystère est en effet tout bête : un vaisseau qui vole alors qu'il ne devrait pas voler. Mais qu'il est prenant ! Amy trouve en fait la solution du jour dans un montage semblable à celui du Docteur "What did I saw ?" de l'épisode précédent, chose très "Sherlockienne". Un montage qui réutilise plein de lignes et de scènes de l'épisode, pour une solution extrêmement poétique et cynique à la fois, un mélange de genre difficile à obtenir mais exécuté avec brio. A ce sujet, j'adore comment l'épisode s'inscrit à la fois dans une nouvelle histoire mais également dans le fil rouge de la saison, pas forcément par le biais de la faille de la fin de l'épisode (un élément très intrigant toutefois !), mais plus par tous les rappels à ce que l'épisode précédent avait lancé, comme le mariage d'Amy. Ce genre de détails, comme lors de la converastion avec Mandy ou face à l'isoloir, apporte vraiment quelque chose de supplémentaire à cette saison, où presque tous les épisodes, à une ou deux exception près, ont sa place dans l'ensemble. En résumé c'est un excellent standalone. S'il faut citer des défauts, on peut parler des décors peu inspirés et faisant largement cheap, ou de quelques raccourcis dommageables dans le récit comme les Smilers, des ennemis peu développés. Mais ce n'est pas vraiment le propos. Il semble en fait manquer une sorte de "second acte", on passe directement d'une enquête prometteuse à la révélation dans la tour de Londres, ce qui donne tout de même un rythme intéressant pour passer plus de temps sur le dilemme moral de l'épisode. Cela empêche l'épisode de briller complètement, mais c'est tout de même un très bon standalone qui nous est proposé là et toujours un excellent démarrage pour l'ère du Onzième Docteur et d'Amy Pond. La dynamique entre ces deux-là est, comme je l'ai déjà évoqué, vraiment spéciale. Rarement a-t-on vu un Docteur laisser sa compagne aussi indépendante immédiatement, avant de lui hurler dessus l'instant d'après, pour finalement se réconcillier par un calin. Sans que jamais cela ne fasse forcé. On voit immédiatement qu'avec tout ce qu'ils traversent en l'espace de deux épisodes, Eleven et Amy resteront meilleurs amis pour la vie. C'est probablement l'introduction de la dynamique la plus solide entre un Docteur et sa compagne de la série, avec Donna sans doute (qui bénéficiait d'un Docteur déjà bien installé). Matt Smith et Karen Gillan, meilleurs amis dans la vraie vie depuis, ont tout simplement l'alchimie Docteur/compagne la plus naturelle, bienveillante et réussie de toutes. Et mine de rien, cet épisode nous le prouve déjà. |
Avis favorable | Déposé le 03 novembre 2012 à 17:15 |
L'épisode aurait pu être encore mieux si les éléments de l'intrigue étaient mieux exploités (par exemple si les persos appuyaient sur oublier à chaque fois et qu'on se taperait les mêmes scènes plusieurs fois...) L'épisode reste tout de même intéressant même si le scénario est un peu osé (genre il y a une baleine sous le vaisseau et personne ne la vu). Un épisode divertissant à ne pas prendre au sérieux. |
Avis neutre | Déposé le 15 janvier 2012 à 21:28 |
Un épisode assez mou du genou. Franchement, le coup des robots qui changent de visage et de la société totalitaire aurait pu être intéressant si bien exploité. Le problème c'est que l'enjeu est franchement naze. On se retrouve avec une conspiration d'opérette, des méchants assez pitoyables et un intrigue complètement bancale. Et puis sérieusement la baleine sous le vaisseau, ils l'ont vraiment pas vu avant d'entrer? |
Avis favorable | Déposé le 18 mai 2011 à 20:16 |
Sans être exceptionnel, l'épisode est sympathique.
Le nouveau docteur et Amy forment vraiment un très bon duo et les deux acteurs sont vraiment très bon, on atteint le niveau des deux précédents (Tennant et Tate), ce qui est vraiment bien. Leur relation est vraiment consolidé dans l'épisode et ça c'est chouette.
Sinon, l'histoire est un peu trop bancal à mon gout. La gentille baleine qui veut sauver les enfants et qui mange leur parents contestataires... mouais... et elle va manger quoi maintenant que l'on va plus lui donner des parents à bouffer ? Bref, une intrigue un peu en dessous de ce que l'on a l'habitude de voir avec Moffat, quelques incohérences par ci par là qui plombent un peu l'épisode... (Sérieusement, un vaisseau sur une baleine ça fait moins de vibrations qu'un vaisseau à moteur ? J'ai des doutes quand même...)
Il n'en reste pas moins que l'épisode reste plaisant et agréable à suivre, sans trop se prendre la tête.
+1 parce que référence à Star Wars |
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Bon épisode mais pas non plus exceptionnel.
Après le coup d'éclat sur l'épisode précédent, Moffat se calme un peu.
Les Smilers sont pas hyper flippants, mais comme d'habitude, il y a des idées excellentes (comme la société totalitaire, le mystère autour de la reine ou encore du Starship UK, l'éclair de génie d'Amy), et l'ambiance est franchement excellente. Amy prend sa place très rapidement en tant que compagnon, on s'attarde pas dessus et c'est très bien.
Dommage qu'au final, la baleine soit beaucoup trop grosse pour ne pas être vue, c'est idiot.