Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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5.07 - Le Seigneur des rêves
Amy's Choice
Un univers dans lequel Amy Pond attend un enfant de Rory Williams et où il sont confrontés avec le Docteur à de dangereux vieillards. Un autre dans lequel le TARDIS est sur le point de s'écraser sur une étoile. Lequel des deux est un rêve ?...
Diffusion originale : 15 mai 2010
Diffusion française :
15 mai 2010
Réalisat.eur.rice.s :
Catherine Morshead
Scénariste.s :
Simon Nye
Guest.s :
Toby Jones
,
Nick Hobbs
,
Joan Linder
,
Audrey Ardington
,
Huw Rees
,
Arthur Darvill
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 06 novembre 2012 à 23:00 |
La thématique de l'épisode est classique mais efficace même si j'aurais aimer plus de réflexion et plus de doute lorsqu'ils cherchaient quel monde était réel. J'aime bien Amy je la trouve vraiment intelligente et elle se débrouille toute seule (contrairement à Rose ou Martha) |
Avis neutre | Déposé le 12 février 2012 à 18:37 |
Des les deux premières minutes, ont se doute de la fin. Du coup il n'y a strictement aucun suspens. Les reste de l'épisode est un peu ridicule. |
Avis favorable | Déposé le 11 août 2011 à 15:32 |
Très bonne idée d'épisode. Bien rythmé et des vieux c'est vrai que c'est effrayant. Par contre comme Elpio on dirait la mère de Rose en aussi stupide. |
Avis favorable | Déposé le 03 juin 2011 à 11:44 |
Episode sympathique qui entre plus en détail dans les relations entre les différents personnages, c'est pas mal. Par contre, rory, j'aime pas trop, il fait vraiment trop nouille.... |
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Bilan : Doctor Who (2005) saison 5
Tout nouveau, tout beau, Doctor Who s’est refait une beauté pour sa cinquième saison. Alors, lifting réussi ?
Amy a le choix entre deux mondes, un rêve, une réalité, l'un associé à la folie temporelle de son Docteur, l'autre à la vie monotone que peut lui offrir Rory. Et au milieu de tout ça, le Seigneur des Rêves joue avec l'esprit de notre héros, semblant le connaître mieux que personne, et malmène Amy et Rory...
L'épisode est diablement intelligent, autant dans le scénario très bien amené à la fin à moitié inattendue, jusque dans son antagoniste principal, le Dream Lord qui lance des sujets ô combien tabous concernant notre Seigneur du Temps (son nom, le fait qu'il utilise ses compagnons comme d'un moyen pour passer la solitude). C'est un épisode qui réussit extrêmement bien tout son concept, tout en étant crucial dans la saison voire dans la série puisque c'est là qu'Amy fait son choix et que le triangle amoureux s'arrête. Effectivement, Amy avait une relation un peu "malsaine" auparavant, et cet épisode la fait plus entrer dans le cap maturité et vie adulte. L'ambiguité disparaît après cet épisode et cela fait du bien.
Bien sûr on aurait peut-être aimé des ennemis dans le village plus passionnant que les Eknodines, et le coup du pollen psychique est aussi un poil facile, bien que l'explication concernant la part d'ombre des personnages est excellente, en plus de justifier en une ligne de dialogue pourquoi le Docteur prend tel ou telle compagnon/compagne avec lui (car ils n'ont "pas de part d'ombre"). Une réplique sous-estimée qui explique beaucoup de choses dans la série. Et quand on regarde l'épisode en prenant le Seigneur des Rêves comme un amalgamme des pensées négatives du Docteur, tout prend vraiment son sens : perfide, cynique, lâche, grossier et manipulateur, tout ce que le Docteur est lors de certaines occasions, sans être dans l'excès puisqu'il conserve toujours une dignité et inspire l'autorité.
Encore un épisode qui prouve que cette saison 5 semble avoir définitivement tout compris du personnage du Docteur, et d'Eleven en particulier, aussi jovial d'extérieur et beaucoup plus tourmenté qu'il n'en a l'air.
Bref, je citerais en unique défaut, le fait que j'aurais aimé encore plus de folies dans chacune des deux histoires. L'épisode est très bien mené, mais parfois répétitif, monotone, et le contraste entre les deux décors n'est pas assez marqué. Pourquoi pas une réelle exploration dans le TARDIS ? (la réponse : un autre script de la saison devait le faire). Finalement, le premier acte est vraiment impressionnant (tout le début est très déroutant et ferait presque croire à une vraie ellipse), mais la fin est un poil timide, jusqu'à la réalisation que le Seigneur des Rêves ne contrôle "que les rêves", un peu sortie du chapeau. Le concept reste suffisamment fort et intelligent pour totalement charmer.
A noter que cet épisode a quand même un petit aspect marrant rétrospectivement, puisque c’est la première fois que Rory "meurt pour de faux", et ce n’est certainement pas la dernière ! La blague sera récurrente et admise par la suite, devenant presque un meme avant l'heure.