Doctor Who
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
Lire le résumé complet >
En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
3 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
8.02 - Dans le ventre du Dalek
Into the Dalek
Le Docteur sauve Journey Blue d'une attaque dalek et la reconduit à bord de son vaisseau, « L'Aristote ». Il découvre que son équipage détient un Dalek endommagé, devenu bon. Pendant ce temps, sur Terre, Clara fait la connaissance d'un vétéran de l'Afghanistan, Danny Pink. En retournant à son bureau, elle tombe sur le Docteur, qui l'emmène sur « L'Aristote ». Le Docteur compte se miniaturiser et s'introduire à l'intérieur du Dalek, dans l'espoir de comprendre pourquoi ce monstre est devenu bon. Clara, Journey et deux soldats l'accompagnent dans cette aventure...
Diffusion originale : 30 août 2014
Diffusion française :
30 août 2014
Réalisat.eur.rice.s :
Ben Wheatley
Scénariste.s :
Phil Ford
,
Steven Moffat
Guest.s :
Zawe Ashton
,
Michael Smiley
,
Samuel Anderson
,
Bradley Ford
,
Laura dos Santos
,
Ben Crompton
,
Barnaby Edwards
,
Michelle Morris
,
Nigel Betts
,
Ellis George
,
Nicholas Briggs
,
Michelle Gomez
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 04 septembre 2014 à 00:09 |
Le père de The Waters of Mars offre à Peter Capaldi une première "vraie" aventure de très haute facture. Sans toutefois égaler la précédente œuvre de son auteur, Into the Dalek ne manque toutefois pas de se révéler être une vraie petite perle, se positionnant pour moi à la fois comme le meilleur Dalek episode et comme le meilleur stand alone que Doctor Who nous ait offert depuis un sacré bout de temps Cf Critique ... |
Avis favorable | Déposé le 01 septembre 2014 à 19:03 |
Ah ben voilà ! Vous voyez quand vous essayer de faire un épisode "visuellement joli", vous y parvenez ? Car franchement à part ce très grand moment d’incrustation écran du Docteur face au Dalek qui fleure bon les années 60, l'épisode se tient très bien graphiquement. On est à des années lumières de l'épisode précédent et de ces faux-raccords en veux-tu en voilà ! A part ça, l'épisode est très très classiquement classique. Ce genre de truc que tu as déjà vu 30 fois avant avec Docteur Who et qui nous laissait déjà la 20ème fois. Sauf que là, y'a deux trucs en plus : - L'opposition Clara - Doctor. La très bonne idée de cette saison, c'est de joindre au Docteur une compagne qu'il n'aime plus. Je crois même qu'il ne l'a jamais aimé. Elle l'intéressait avant lorsqu'elle représentait un mystère attirant, mais plus maintenant. Maintenant, elle le contredit, le rabroue, et le critique. Pour l'instant, il la tolère sans doute en respect pour le passé et probablement car elle lui apporte des solutions. Mais, il m'est avis que ce mince fil de confiance pourrait bientôt se rompre. - Dark Docteur. Alors là, ça surpasse tout ce qu'on avait vu auparavant. LA scène où le Docteur "laisse mourir" une fois de plus un de ces suivants est véritablement glacial. Le neuvième Docteur est largement surclassé et on a l'impression qu'absolument rien ne procure de joie ou d'espoir chez Capaldi. Sur ce point, j'ai l'impression franchement de voir une transposition de "A Killing Joke", comic d'Alan Moore à l'écran. Dans cette ouvrage, Moore ré-invente le passé du Joker en l'opposant à celui de Batman. On comprend au fil de la lecture que ces deux célèbres antagonistes ne sont - en réalité - que deux facettes d'une même pièce et que sans l'un, il n'y a pas d'autre. C'est la même chose ici : "You're a better Dalek than me". Sans Docteur, pas de Daleks et vice-versa. Rien que pour cette idée (pas neuve bien sûr, mais brillamment ré-inventé), l'épisode mérite largement le détour. |
Avis neutre | Déposé le 31 août 2014 à 19:56 |
Spoiler
En plein coeur du Dalek, en plein coeur de l'ennui ! Je ne sais pas ce qui se passe avec cette reprise, mais je n'accroche pas. Pourtant, j'attendais avec impatience cet épisode (Phil Ford quand même !), mais le résultat est bien décevant. Confronter Capaldi aux Daleks dès le second épisode est audacieux. Mais peut-être un peu brusque. Comme Moffat nous avait prévenus, il faudra attendre 5/6 épisodes pour comprendre ce nouveau Docteur. Certes. Mais durant cet épisode, je me suis clairement demandé pourquoi je suivais ce personnage. L'acteur est excellent, mais je n'aime pas du tout sa caractérisation pour le moment. Tuer le Half-Faced Man (un cyborg maléfique) est une chose. Tuer un militaire de sang froid juste pour avancer dans ses recherches est totalement déstabilisant. Je sais que la limite entre le bien et mal a toujours été trouble chez le Docteur, mais je trouve le basculement trop brusque, et je ne comprends pas que Clara ne soit pas plus perturbée que ça (alors qu'elle était la première à lui faire la morale la saison passée ...) De même, ne pas être capable d'envisager que le Dalek redeviendra bon en fermant la fissure est plutôt étrange venant d'un génie comme lui. Je l'aurais compris avec Eleven, un peu à côté de ses pompes. Mais pour l'instant j'ai du mal à comprendre ce Docteur. Et il n'a toujours pas eu le droit à SA scène iconique. Ce travail de démystification du personnage pourrait être intéressant, mais je le trouve seulement bancal pour le moment. Pourtant, le rebondissement final avec la haine du Docteur servant à motiver le Dalek endommagé est franchement bien trouvé, même si l'idée de la haine du Docteur a déjà été vue à plusieurs reprises. Et c'est justement mon second problème. Toutes les thématiques de cet épisodes m'ont semblé vues et revues. Pas facile de faire du neuf avec les Daleks, mais un "bon Dalek" pouvait amener d'autres intrigues que ce sempiternel "vous feriez un bon Dalek, Docteur !" A ce stade, je trouve que le Dalek humain de Manhattan est même plus intéressant (oui, j'ose le dire !) Et forcément, lorsqu'on doit à côté accorder de l'attention à des personnages totalement creux (à part Journey, heureusement), du "piou piou" dans des couloirs, et des SFX pas super convaincants, difficile de se laisser emporter par le voyage. Surtout que j'ai retrouvé beaucoup de défauts qu'on reprochait à la saison 7, notamment au niveau du rythme (presque 20 minutes pour rentrer dans le Dalek ? Franchement ?). Enfin, dernier point, Ben Weathley n'aura clairement pas marqué la série, puisque son travail sur cet épisode et le précédent est médiocre, voire en dessous de ce à quoi la série nous a habitués. "Asylum of the Dalek" était sublime à côté. Quand en plus Murray Gold ne semble pas dans son assiette, cela donne un piètre emballage à un épisode bancal. |
Avis favorable | Déposé le 31 août 2014 à 06:19 |
Spoiler
Points positifs : - Mieux que précédent épisode. - L'intérieur d'un Dalek. - Capaldi joue mieux. - On dirait que Clara aura une vie à part d'être l'amie du Docteur ou la "fille impossible". Points négatifs : - Que l'intro était moche ! - Je suppose que le "futur copain" de Clara aura une importance... - Pour cette saison, j'ai envie de profiter de ce nouveau Docteur sans besoin d'un fil rouge car Missy m'ennuie déjà. - La fin était facile... - On parle d'un Docteur sombre, mais je vois surtout un Docteur cynique comme les précédents. - Un peu de réchauffé : le Docteur bon ou pas, pareil ou non que les Daleks... |
Avis favorable | Déposé le 30 août 2014 à 22:53 |
Phil Ford nous offre un autre script de bonne qualité, qui nous plonge dans l'esprit du Dalek certes, mais aussi et surtout dans l'esprit du Docteur... Ce qu'on retient immédiatement de cet épisode : c'est Peter Capaldi. Il brille dans absolument toutes ses scènes et fait ressortir un Twelve qui nous bouscule totalement, et ça fait du bien. Il permet également à Clara de s'affirmer tout en gardant une relation vraiment ambivalente envers ce Docteur, à ce stade, comme le fan. C'est vraiment super bien géré, dans les scènes les plus anodines où il est complètement détaché des humains qu'il cotoie, aux scènes où il laisse mourir certains figurants pour mieux avancer. Quoi de mieux que d'opposer le Docteur à ses plus anciens ennemis pour permettre une petite étude comparative de leurs âmes ? C'est finalement tous les dialogues que l'on pouvait entendre dans "Dalek" et "Journey's End" qui font écho ici (l'épisode en reprend d'ailleurs certaines images), le tout mis au coeur d'un scénario avec ce nouveau Docteur, plutôt différent des autres. Le Docteur s'est toujours défini par opposition aux Daleks, nous dit Twelve dans cet épisode, ce depuis qu'il a posé le pied sur Skaro lors du second épisode de la série - mais si les Daleks pouvaient être bons ? Qu'est-ce que ça ferait de lui ? Un postulat très intéressant.
C'est la problématique de l'épisode et son thème principal qui traversera bien d'autres aspects, notamment le fait d'être un soldat. Là où on aurait pu avoir un vrai chef d'oeuvre, l'épisode se plante sur quelques points. La construction de l'épisode avec les scènes introduisant le soldat Danny Pink, est un peu bancale. Le flirt avec Clara se voit venir de trop loin et plombe le début de l'épisode causant un décalage étrange. Drôle de décision scénaristique de la part de Steven Moffat, même si ça peut se comprendre. L'épisode fait l'effort bienvenu de lier la thématique du soldat au bon personnage de Journey Blue à la fin, et à l'avis radical du Docteur à ce sujet, ce qui compense un peu la donne. Les quelques idées réchauffées ne nous sont pas épargnées, la confrontation avec le Dalek sonne très "Christopher Eccleston VS. le Dalek" en saison 1. Ce n'est franchement pas dérangeant face aux originalités du pitch de Into the Dalek et son exécution : le concept d'anti-corps et le fait d'en apprendre un peu sur la constitution interne du Dalek, est vachement créatif. Dernier point mitigé : il est dommage que, un peu comme lors de l'épisode 1, le réalisateur met l'accent sur les mauvaises choses : on n'a que faire des explosions stylisées des Daleks dans la station, et on aurait préféré des décors à l'intérieurs de Rusty plus peauffinés que des tuyaux en plastique. Deep Breath et Into the Dalek ont quelques plans méga soignés en termes de composition (l'association des visages Docteur/Half-faced man dans l'épisode 1, le montage sur les flashbacks des meurtres de Daleks lors de la séquence "mentale" entre le Docteur et Rusty ici), ainsi que quelques effets stylisés (ici l'entrée dans l'oeil du Dalek)... Mais il y a quelque chose, un montage ou juste la façon dont c'est filmé, qui cheapise le truc à fond : les scènes d'action le révèlent vraiment. C'est dommage, car on sent que la direction artistique a du potentiel, et le savoir faire est là (la bataille spatile en VFX du début est convaincante) : c'est vraiment un problème de répartition des coûts du réal, je pense, et un budget qui a regressé. Malgré tout, la scène de la confrontation entre le Docteur et Rusty permet à l'épisode de se conclure en beauté. De manière générale l'épisode ne prétend pas faire quelque chose d'ultra-original avec les Daleks à part le fait de se rendre à l'intérieur de l'un d'entre eux. Mais il traite d'une question légitime que l'on se pose depuis le début de la série : existe-t-il un bon Dalek ? On nous bassine ça sans qu'on s'en rende compte depuis le début de la série (le Dalek contaminé par Rose, l'hybride Dalek Sec, Dalek Caan qui a trahi les Daleks, les Daleks de la guerre, Oswin...). Into the Dalek n'est rien de plus qu'un problème enfin abordé de plein fouet.
Ce qui est fort avec la fin d'épisode, c'est qu'il retourne la question du bon Dalek sur la question beaucoup plus intéressante du bon Docteur. Le moment où Rusty s'inspire de la haine du Docteur pour devenir un "bon soldat" est épique, et s'intègre parfaitement à l'arc de Twelve. La contrepartie, c'est que l'épisode ne propose finalement rien de révolutionnaire dans la psyché des Daleks, préférant recentrer les enjeux sur son Docteur. Je reviens donc toujours au fait que Capaldi est sacrément brillant, et que je suis archi fan de ses répliques noires (les lasagnes...). J'adhère totalement à ce Docteur et au fait qu'il a lui même conscience que ce n'est peut-être pas un homme bon. Le contraste avec Eleven qui pensait globalement la même chose mais qui gardait tout pour lui est flagrant. L'épisode pose peut-être encore plus de bases pour la saison que le premier épisode. Avec Danny Pink déjà, car malgré son introduction en demi-teinte, sa dynamique avec Clara peut être sympa et on sent au moins que la relation conflictuelle avec le Docteur s'éloignera tout de même des personnages du genre Mickey Smith. Avec Clara ensuite, notamment la position qu'elle adopte envers le Docteur. Et bien sûr, avec Twelve.
Bilan : les Daleks, ça reste finalement une valeur sûre depuis leur réintroduction en grande pompe la saison précédente. Et cet épisode est pertinent sur toute la ligne. |
Derniers articles sur la saison
Critique : Doctor Who (2005) 8.12
La saison 8 achève son histoire avec une deuxième partie riche en événements.
Critique : Doctor Who (2005) 8.11
Une énorme révélation dans un épisode sinistre, à l'occasion de ce Wholloween !
Tout ce qui ne va pas avec cette saison 8 de Doctor Who
Un article pour les haters.
Enfin le docteur est là car le précédent épisode m'avait bien fait peur sur sa personnalité.
Dans cet épisode, il s'épaissit enfin.