Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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17.26 - Shada (6)
Shada (6)
The Doctor and Romana visit Chronotis, a retired Time Lord living in Cambridge, who admits that he's lost a book dating back to the time of Rassilon and needs their help to find it. In fact he's accidentally lent it out to graduate student Chris Parsons, who soon realises that this is an extraordinary text indeed. The book is also sought by the evil scientist Skagra, who has developed a sphere capable of drawing its victims' minds out of their bodies. Skagra needs the book to reach the Time Lord prison Shada, which even the Time Lords have forgotten. Long ago they imprisoned the criminal Salyavin there, as punishment for using his powers to transfer his mind into other people's bodies. Chronotis is eventually forced to admit that he himself is Salyavin; he escaped long ago and used his powers to cause the Time Lords to forget about his prison. However, he's now repented of his crimes and wishes to live a quiet, peaceful life. Skagra drains Chronotis's mind and thus acquires the ability to transfer his own mind into other bodies; with the aid of the sphere and his crystalline servants, the Krargs, he will spread his own mind throughout the Universe and become immortal. However, when the Doctor pretends to be stupid, the sphere fails to drain his mind completely. He thus survives, and since there's a copy of his mind inside the sphere, he is able to use the resonance to turn Skagra's possessed slaves against him. Skagra is imprisoned by his own Ship, and Chronotis returns to Earth to resume his peaceful retirement.
Diffusion originale : 23 février 1980
Diffusion française :
23 février 1980
Réalisat.eur.rice.s :
Pennant Roberts
Scénariste.s :
Douglas Adams
Guest.s :
Barry Andrews
,
David Brierley
,
Eden Phillips
,
Geoffrey Bateman
,
Geoffrey Hinsliff
,
Jennifer Lonsdale
,
Lewis Fiander
,
Peter Craze
,
Sebastian Stride
C’est là qu’on voit un peu les limites du Doctor Who de Douglas Adams, bourré d’idées et qui ne se prend pas au sérieux, mais qui justement manque un peu de dramaturgie par moments. Cette fin aurait pu vraiment être folle et nous révéler encore plus de choses sur les Seigneurs du Temps ou autre, et se limite finalement à une bonne idée de départ (le Docteur qui traverse le time vortex pour passer d’un TARDIS à un autre) puis à des péripéties un peu random pour se débarrasser des méchants.
Enfin tout de même, cela reste une très bonne conclusion satisfaisante. J’ai bien aimé le fait que le Docteur contrôle lui-même les soldats de Skagra pour le faire fuire, qu’il ait détourné son vaisseau pour piéger Skagra pour l’éternité (une séquence assez glauque malgré le jeu d’acteur un peu bof de Skagra). Mais d’autres éléments comme Romana qui défait les monstres avec de l’électricité dans le sol, ça sort complètement de nulle part. C’est l’aspect un peu “bout de ficelle” que je craignais comme je l’ai dit dans mon avis précédent. Rien de terriblement grave.
Idem, on nous balance certes quelques explications sur l’origine de Skagra et sur l’histoire de Chronotis/Salyavin et de Shada (j’ai notamment bien aimé la prise de position du Docteur sur cette prison, en clamant qu’il n’est pas juge). Mais c’est un poil maigre.
La fin redevient ubuesque et charmante comme toute l’histoire, nous faisant oublier le potentiel un poil inexploré de l’ensemble. Je pense que le tandem Douglas Adams/Graham Williams a fait son temps et est resté pile comme il fallait pour apporter quelques scripts ingénieux et une vision rafraîchissante de l’humour de la série, car sur le long terme je pense qu’il aurait fait un piètre script editor (“showrunner”).
La compagne d'un jour, la scientifique Claire, lâche le levier un peu n'importe comment pour créer une fausse péripétie, mais était autrement un personnage attachant, tout comme son comparse Parsons. A noter que dans une des innombrables versions de Shada (le fait que l'épisode soit inachevé a vraiment contribué à sa popularité je pense, tout le monde est amoureux du "potentiel"), Claire était en fait devenue une version de Clara de The Name of the Doctor, un concept assez fou qui colle finalement assez bien.
Reste malgré tout cette fin que j’ai eu en version 2017 avec Tom Baker âgé qui conclut très poétiquement que les histoires et mythes des Seigneurs du Temps sont vastement déformées et que le Doc sera plus tard un vieux monsieur difficile à reconnaître, plutôt belle conclusion à l’ensemble car très vraie aujourd’hui : les exploits du Docteur sont toujours rappelés avec grandiloquence et de façon solennelle, alors que pour la majeure partie de sa vie il a toujours été un bouffon chanceux ! On peut même considérer que c’est exactement ce que deviendra The Curator, voire même une référence directe à The Day of the Doctor (un épisode dont la portée ne cesse de m’impressionner !).
Shada est donc tristement inachevé mais finalement pour le meilleur, car elle élève totalement cette bonne saison 17. Finir par The Horns of Nimon aurait en effet été très dommage !
Moyenne du sérial : 15.33/20