Hanzee... Quel personnage. Comme c'est si bien dit sur ce site, l'émancipation est un des thèmes majeurs de Fargo. Noah Hawley met des personnages ordinaires en recherche d'émancipation dans des situations extraordinaires. Bon on peut débattre sur le caractère "normal" d'Hanzee, mais le thème reste le même.

L'ironie la plus frappante dans la série, c'est quêtes quêtes d'émancipation ne se passent jamais bien. Lester dans la saison 1, Simone dans la 2 et très probablement Dunst. Comme pour nous dire que quoiqu'on fasse, on va mourir à la fin.

L'épisode en lui-même est très bien agencé, et rend l'épisode précédent meilleur. La temporalité est bien géré, le huis-clos est à la fois de plus en plus oppressant et de plus en plus comique...

Un très bon, mais alors très bon épisode.

Super épisode !

Je n’ai pas le temps de faire une critique, mais je voulais mettre plus de 15.

!!!!

Pour la tension continue, pour Hanzee qui s'émancipe, pour Kirsten Dunst qui campe très bien la timbrée, pour la construction chronologique qui s'imbrique avec l'épisode précédent : un 17 ! C'est bien Fargo.

Vous avez déjà tout dit, mais il est nécessaire d'écrire un avis pour mettre 16 ou plus...

Car effectivement, cet épisode mérite une excellente note. On retrouve le Fargo complètement barré que j'avais tant adoré en saison 1, et des personnages qui partent en vrille sans penser réellement aux conséquences de leurs actes.

Ce presque huit-clos était particulièrement bien réussi. Je n'ai pas vu le temps passer, et même si le suspens n'est parfois pas présent (puisqu'on a vu une partie de l'histoire lors de l'épisode précédent), on se laisse prendre complètement au jeu.

Comme Taoby, je n'aimais pas Kristen Dunst, et ces 60 minutes sont en train de me faire changer d'avis. Plus que 2 épisodes avant le dénouement, et avant de savoir pourquoi le flic s'est pris une balle dans le pied ! (et oui, on ne l'oublie pas !)

Une claque cette épisode, quelle tension surtout vers la fin.

J'adore la façon dont certaines scènes passent du burlesque au violent voir sordide, de ce point de vu c'est un très bel hommage aux Coen.

Enorme boulot sur la bande son aussi qui renforce la tension du final.

Monstrueux.

Moi qui n'aimais pas Dunst je la trouve exceptionnelle dans cette série.

Et j"aime encore plus que son couple qui etait quelque part mort.

Cherche à renaître dans le chaos et le sang.

Brillant.

Ah et merci Fargo de nous fournir des écrans splités. C'est pas évident à utiliser (n'est ce pas Ang Lee dans Hulk ?) mais quand c'est bien utilisé, c'est juste super fun.

Ah et Hanze est un très grand personnage.

Surement le héros de cette saison en fait.

Je ne mets pas plus car un truc m'a géné.

Dodd aurait du tabasser et tuer Dunst comme il lui avais promis en début d'épisode, quand il l'assomme et en attendant ED.

Ce n'est pas de lui de ne pas tenir ses promesses. Surtout que bon, elle lui à bien casser les couilles.

Ces dernier mois j'ai regardé des séries comme The Sopranos ou The Wire que je n'avais jamais vu. C'est dire que je me suis envoyé du lourd et du vibrant. Cet épisode est le meilleur épisode de série que j'ai vu depuis la fin de Breaking Bad. C'est drole, formidablement monté, brillamment réalisé, et ça donne du sens a tout ce qu'il s'est passé avant.. Alors je m'enflamme peut-être un peu sur la note, mais celle-ci est à la hauteur du pied que j'ai pris.

Ah bah ça va mieux, tout de suite ! Un épisode vraiment bon, et surtout très drôle grâce au couple Blomquist ! Dommage pour certaines scènes qui font en effet remplissage (la scène du bar, ou encore la scène en noir et blanc)...

Le boucher et sa femme sont devenus des personnages pathétiquement attachants, si bien qu'on ne sent pas le temps passer en leur compagnie. La construction en puzzle avec l'épisode précédent fonctionne du tonnerre et rappelle que cette saison, contrairement à la précédente, est un engrenage implacable que rien ne peut arrêter. Se retourner et observer le chemin parcouru est vraiment saisissant.

L'autre côté du miroir.

J'ai beaucoup aimé la construction chronologique du dernier duo d'épisodes. Juste histoire de, pour le kif, comme si elle avait encore quelque chose à prouver, Fargo nous montre qu'elle est aussi capable de jouer brillamment avec la temporalité.

Mais en réalité c'est pas juste pour faire joli, ça apporte beaucoup.

L'effet de surprise est du coup un peu atténué à certains moment car on a les infos de l'ep précédent (mais l'ironie dramatique rend le tout amusant et offre un autre niveau de lecture), pour être sensiblement renforcé à d'autres, où l'on croit être en avance sur la temporalité (cf la fin d'épisode où Lou et son beau-père débarquent).

Et alors là c'est le genre de moments où on se rappelle que, putain, dans Fargo, tout peut arriver. Tout, mais pas n'importe quoi non plus.

Je suis complètement client.

Et puis évidemment, c'est l'épisode de l'émancipation d'Hanzee, l'âme de cette saison. L'un des persos les plus badass et stylisés qu'il m'ait été donné de voir, dont le charisme augmente chaque seconde à l'allure d'une tumeur de Walter White.

Une véritable icône que je ne suis pas près d'oublier.