The Deuce
La légalisation et l'âge d'or de l'industrie pornographique à Time Square, New York, des années 70 jusqu'au milieu des années 80.
Terminée | Américaine | 59 minutes |
Drame, Historique, Drama | HBO | 2017 |
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2.01 - Notre raison d'être
Our Raison d'Etre
En 1977, Vincent manage le Club 366, une discothèque à succès. Abby, qui est toujours à ses côtés, s'occupe du Hit-Hat, et Frankie gère le Show Land.
Diffusion originale : 09 septembre 2018
Diffusion française :
09 septembre 2018
Réalisat.eur.rice.s :
Alex Hall
Scénariste.s :
David Simon
,
George Pelecanos
Guest.s :
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Avis favorable | Déposé le 28 septembre 2018 à 23:36 |
Spoiler
Un grand oui et beaucoup d'enthousiasme pour une des séries que j'avais préféré l'année dernière. C'est intéressant de voir que la situation a changé en surface mais que les rapports de domination sont toujours les mêmes pour la plupart. Le business de Vinnie s'est agrandi mais il est toujours en train de rattraper les conneries de son frère. Candy a gagné en responsabilité mais reste soumise à la toute puissance du désir masculin. Lori a droit a plus de temps pour jouer mais CC prend toujours les décisions pour elles. Darlene avance dans ses études mais comme la saison précédente, elle est toute seule dans ses tentatives de se cultiver. Tout ça pour dire que la lutte n'est jamais finie. En apparence, les choses ont beau être plus jolie, la place que les individus occupent au sein des groupes sociaux dont ils font partie évolue par petites touches, mais l'espace de mobilité est très limité par les déterminismes de chacun. C'est à la fois triste et ultra-réaliste. Bref un bel épisode d'exposition qui joue sur ce chiasme intéressant du changement/immobilisme, superficiel/profondeur et qui montre que, même après 5 ans, nos personnages sont toujours là et n'ont pas tant changé que ça. C'est rare d'avoir des séries aussi riche sociologiquement, et je me réjouis déjà de voir la suite. |
Avis favorable | Déposé le 25 septembre 2018 à 11:29 |
The Deuce revient pour une saison 2, et on est très content ! Après une ellipse de 5 ans, qu'est ce qui a changé ? Qu'est ce qui a été conservé ? Plus de détails dans la critique à venir ! |
Avis favorable | Déposé le 25 septembre 2018 à 10:50 |
J'ai absolument a-do-ré cet épisode ! Peut-être est-ce parce qu'on vient juste de finir la première saison, mais j'ai trouvé que le saut temporel était particulièrement judicieux et savoureux. Quel plaisir de voir comment les personnages ont évolué, surtout que pour la plupart ils sont maintenant dans une bien meilleure place qu'en saison 1 (ce point m'inquiète d'ailleurs, puisque chaque saison voit les personnages évoluer, je crains d'en voir certains chuter). Et les changements de look sont fendard (Vincent <3), le changement de style de musique aussi, la libération des moeurs, les endroits festifs et les endroits glauques. L'ouverture de l'épisode sur Candy, magnifique tour de force de faire coller paroles et images de manière parfaitement naturelles (et c'est un plan séquence non ?) Et l'inénarrable scène du dildo. Bref, un retour en très grande forme pour une très grande série. |
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Critique : The Deuce 2.01
I'll see you again in five years.
Ça commence très fort avec du Tom Jones et une plongée dans l'insouciance d'une boite de nuit de l'époque. ll m'a fallu une bonne partie de l'épisode pour m'habituer aux nouveaux looks, nouvelles coiffures ou silhouettes et reprendre mes repères, avant d'être à nouveau happé par l'effet tourbillon de la série et de re-perdre pied de manière deraisonnée.
Une ellipse temporel soit, mais au final, rien n'a vraiment changé dans The Deuce : Frankie continue ses conneries, Candy a toujours des envies de voir plus grand que son destin, les macs sont toujours de vrais salauds glaçants et ce monde continue de s'enrichir sur le dos de l'exploitation sexuelle des femmes. En fait, la seule vraie surprise est le fausse piste de la nouvelle relation de Chris, là où il aurait été vraisemblable qu'il fut avec Sandra.
Donc The Deuce n'a pas changé, mais peu importe, replonger dans ses rues sales et crades, où ce qui est montré est loin d'être beau à voir, m'a fait un plaisir fou.