Bilan personnel 2015/2016 - Nicknackpadiwak

Le 04 septembre 2016 à 11:28  |  ~ 21 minutes de lecture
Mon année série en une critique.

Bilan personnel 2015/2016 - Nicknackpadiwak

~ 21 minutes de lecture
Mon année série en une critique.
Par nicknackpadiwak

C'est à mon tour de me lancer dans l'exercice périlleux du bilan de fin d'année. En premier lieu, ce qui m’a frappé lorsque j’ai dressé ma liste des séries visionnées en un an fut le nombre impressionnant d’heures que j’ai passé devant un écran. Vertigineuses, ces centaines d'heures, que j'aurais pu utiliser autrement, à faire plein d'autres choses plus intéressantes comme écouter de la musique, jouer à la console, lire des BD, surfer sur le net, attraper des Pokémons ou glander sur mon canapé à regarder le plafond. Alors, certains auraient rajouté à cette liste d'autres activités telles que rendre visite à ma famille, passer un coup de téléphone à mes amis, faire du sport ou offrir un restaurant à ma copine. Mais ces personnes ne connaissant rien à la vie, on est tous d'accord.

Néanmoins, toutes ces heures perdues ne le sont pas complètement, car elles vont me permettre de concocter ce petit bilan. Et pour cela, je vais classer les séries en fonction de l’émotion ou de l’état émotionnel que j’associe à chacune d’entre elle.

 

superbe image logo concocté par Galax

 

Il y aura donc (et c’est le sommaire qui se pointe) :

 

 

 

Le Rire

 

Peut-être plus que jamais, j'ai eu besoin de rire cette année. Mais on ne peut pas dire que ce fut la fête du slip. Cela a même été parfois très lourd (Angie Tribeca). Mais heureusement, il y a eu quelques réussites telles la très sympathique Master of None qui a perpétué le concept Seinfeld : parler du monde qui nous entoure en parlant de rien (en moins cynique et immoral toutefois), la saison 2 de Man Seeking Woman qui, en continuant à catapulter nos situations amoureuses vers l’absurde, a proposé une saison plus égale en qualité, ou enfin Crazy Ex-Girlfriend et ses numéros musicaux toujours excellents, même si parfois l'enthousiasme de Rachel Bloom peut virer à l'exubérance.

Et je vais mettre en lumière la très réussie Cooper Barrett's Guide to Surviving Life, même si elle a été annulée en cours de saison. Clairement pas la comédie du siècle, mais une sitcom très attachante, rythmée par plein de petits gags réussis, qui voit une bande de trois potes se retrouver dans des situations inextricables (et souvent dangereuses) en partant de points de départ anecdotiques (perdre son téléphone, revoir une ex). D’abord réticent par le concept et les personnages (dont le fameux Cooper, assez tête à claque ou Kelly, le personnage féminin et sexy dont les scénaristes ne savent quoi faire), j’ai fini par prendre beaucoup de plaisir à retrouver cette bande de post-ados obligés d'entrer dans la vie adulte, mais à reculons.

L’exemple de la série fraîche, sympa et sans prise de tête.

 

Barretts Cooper, Neil et Barry hilares

Un petit tour et malheureusement s'en vont.

 

 

La Peur

 

Vous avez remarqué ? Le fantastique/horreur/science-fiction, cette année, a été intimement lié aux années 80 : Stranger Things ou la bourrée de clichés Dead of Summer se passent à cette période, et les extraterrestres de BrainDead adorent écouter The Cars.

Et de manière logique, la fiction horrifique n'a pas proposé grand-chose de neuf : Outcast, son exorciseur qui pratique à coup de poing dans la gueule ou South of Hell et sa jolie brunette qui se sert du démon qui l'habite pour en chasser d'autres, ont démontré l’incapacité du petit écran à innover dans les scènes d’exorcisme. Ce sont les mêmes ficelles que celle du film l'Exorciste de 1973 (lévitations, vomis, voix d’outre-tombe, convulsions, "ta mère pratique le sexe oral en enfer", etc., etc.). Seule Preacher et son exorcisme basé sur une chanson et une boîte de conserve a apporté un vent de nouveauté. Maintenant, je trouve la série un peu trop décousue, le rythme un peu bâtard pour convaincre totalement, malgré quelques bonnes scènes déjantées.

Le gore a aussi été présent dans les têtes explosées provoquées par des fourmis extraterrestres de BrainDead, tandis que The Strain saison 2 et ses vampires 2.0 ont évité la chute qualitative de la précédente saison et ont généré quelques belles séquences à l’atmosphère mi-gothique mi-giallo (pour les couleurs saturées). Et Stranger Things, de son côté, a sorti de beaux moments d'angoisse, mais a un peu trop le Netflix style à mon goût (à savoir que sous un bel emballage, elle ne raconte pas grand-chose sur beaucoup trop d'épisodes).

Pourtant, seule une série m’a pleinement convaincu et a provoqué chez moi de l’exaltation et il s'agit de... (à suivre au paragraphe intitulé La Jubilation).

 

 

Le Dépaysement

 

Peu de séries en 2016 ont proposé un voyage dans l'espace ou dans le temps et parmi elles, Colony, 11.22.63 ou The Aliens n’ont pas tenu leurs promesses. The Expanse, par contre, a réussi à me faire voyager grâce à une beauté graphique et plein de détails bien sentis (l'utilisation de la gravité par exemple). D'un autre côté, l’intrigue est très tarabiscotée et il faut sincèrement se tenir aux branches pour ne pas lâcher. Perso, j’ai un peu décroché.

J’ai profité de cette année pour enfin rattraper mon retard sur Doctor Who. Le Docteur reste une expérience emballante, proposant des modèles de moments imaginatifs où l'on retrouve un côté sérial très plaisant, mais aussi des scenarii plus faiblards. La neuvième saison n'a pas dénoté, ainsi aux belles montagnes vertigineuses se sont succédées de petites crottes sans intérêt. Maintenant, vais-je emprunter le Tardis et voyager dans le passé de la série, la période classique ? Vingt-six saisons, ça fait un peu peur, mais je vais sûrement piocher ici et là des épisodes, avec chacune des incarnations du Docteur.

 

Doctor Who - gros plan d'un zygon

Du dépaysement comme on n'en fait plus : un étron sur pattes dans Doctor Who.

 


L’Ennui

 

L'emmerdement pour deux séries qui, malgré un énorme potentiel, m’ont fait mordre la poussière.

1 - The Path avec Aaron Paul (Jesse "Bitch" Pinkeman), se passe au sein d’une communauté religieuse ressemblant de très près à une secte, ce qui est un sujet qui m’intéresse énormément à la base. Malheureusement, malgré ma bonne volonté, à chaque épisode la série me tombait des mains et je ne pouvais empêcher mes paupières de se fermer. La faute sans doute à un format trop long et au sentiment que The Path, une fois son univers installé par un très bon pilote, attendait la fin de la saison pour proposer autre chose. Et au vu des notes de la série sur le site, ça n'a pas l'air d'être un final hyper époustouflant.

2 - Lorsque j’avais écrit la critique du pilote de Vinyl, j’avais (ce n’était pas bien) mis beaucoup de photos pour peu de texte. En fait, avec le recul, c’était prophétique. En effet, la série est belle, la reconstitution est réussie, mais cela ne raconte rien, il n'y a pas d'enjeux. Les montagnes de coke, le sexe et l'agitation ne cachent pas l'absence de propos du show. De plus, la durée poussée dans les extrêmes (deux heures le pilote, puis soixante minutes par épisode) n'aide pas le visionnage. La grenouille qui s’est vue bœuf ?

 

Toutefois, quelques séries ont aussi connu un démarrage poussif avant de se révéler (Boardwalk Empire ou Weeds par exemple), donc je vais continuer à suivre l’évolution des deux du dessus du coin de l’œil. On ne sait jamais.

 

 

Le Courage

 

Il m’en a fallu, de la persévérance, pour aller au bout de certaines séries peu accommodantes.

1 - Wolf Creek pour commencer, ou la traque d'un serial killer sur les routes australiennes par la survivante d’un de ses massacres, a été une vraie lutte pour moi, car la série a éprouvé des difficultés à raconter quelque chose et s'est contentée de balader son héroïne à travers le pays, lui faisant rencontrer moult dangers. Par contre, les décors australiens sont magnifiquement rendus grâce à un travail impressionnant sur la lumière et l'atmosphère très survival, et sa galerie de dégénérés pervers est réussie. N'empêche qu'à la fin, le "tout ça pour ça" prédomine.

2 - À l’image de son personnage central, The Girlfriend Experience était jolie à regarder, mais froide et peu engageante. Provocatrice mais aussi parfois puritaine, cette série a autant allumé qu’irrité, et n'a même pas pris la peine de conclure sa saison 1 en terminant sur vingt minutes de sexe racoleur. Pourtant, la série ne m'est pas totalement antipathique et de manière assez irrationnelle, j'ai envie de la défendre.

3 - Et je vais finir avec Baskets de Zack Galifianakis (le gros barbu de Very Bad Trip) qui interprète un clown dépressif réduit à être metteur d'ambiance dans des spectacles de rodéos, amoureux d’une Française qui le traite pire qu'une merde, obligé de retourner vivre chez sa mère (incarnée par Louie Anderson, un homme) et qui exploite la gentillesse de sa conseillère sociale. Une drôle de série, à défaut d’être une série drôle. Mais il se dégage un je-ne-sais-quoi de fascinant et de sincère dans ce show au bord du suicide, malgré le comportement de plus en plus détestable, au fil des épisodes, du dénommé Baskets.

Bref, trois séries pour les plus aventureux (et maso).

 

Baskets - affiche en gros plan sur le visage de Zack

Baskets, la comédie qui donne envie de se pendre à un arbre.

 

 

L’Enthousiasme

 

Ici est le paragraphe où je parle des séries que j'ai énormément appréciées cette année. Dans un premier temps, un pêle-mêle où je vais citer Fargo saison 2 qui a bien corrigé les défauts de sa première anthologie – même si parfois la mécanique tourne encore à vide –, American Crime Story qui a réussi à rendre intéressant le procès d’O.J. Simpson dont je connaissais le verdict, en décrivant parfaitement le climat délétère de l'Amérique bouffée par son racisme et ses inégalités, sa petite sœur American Crime 2 qui a parlé des mêmes thèmes ainsi que de la culture du viol, mais dont le final m'a laissé un petit goût d'inachevé en bouche, et enfin Hand of God, série loin d'être parfaite, mais bénéficiant de la présence impressionnante de Ron Perlman.

Sinon, mon top 3 en deux paragraphes :

1 - Better Caul Saul : le spin-off de Breaking Bad a vraiment pris ses distances avec la série mère et après une saison de tâtonnement, s'est recentrée sur Jimmy et sa relation houleuse avec son frère au sein de leurs cabinets juridiques. Pour l'heure, Jimmy reste un avocat un rien magouilleur mais possédant un bon fond et savoir qu'il va devenir Saul Goodman, le corrompu au portefeuille à la place du cœur, a quelque chose de tragique. Et si Chuck sera sans doute une pièce maîtresse de sa chute, Kim (ou du moins son absence) en sera certainement son élément déclencheur. Car Kim, quelle femme, quel personnage ! Elle est la bonne conscience de Jimmy, celle qui le retient à quai. Donc un personnage piège qui aurait pu être rabat-joie (pour ne pas dire casse-couille), mais non, car il est écrit et interprété avec subtilité et intelligence, ce qui le rend fascinant. Incontestablement la révélation de cette saison (de cette année 2016 ?). Mais n'oublions pas le génie de mise en scène et d’écriture de Gilligan, qui semble avoir atteint un haut niveau de maturité tranquille. Par contre, même si j'aime bien le personnage de Mike, je le trouve toujours accroché artificiellement à la série.

2 - Le duo The Affair saison 2 et Rectify saison 3

Les deux séries ont pas mal de points communs (présenter un homme trouble en lead cast ou une construction en rébus qui ne veut pas donner d'indices) et jouent tout sur leurs personnages complexes ou attachants. Telle Rectify qui, après une deuxième saison plus difficile, est arrivée au stade où on connaît tellement les personnages (et ils sont si imprévisibles) que chaque scène devient passionnante, même la plus anecdotique. De plus, cette année les deux ont bien avancé dans le dévoilement de leur mystère (la mort de Scotty pour la première, la nuit du viol et du meurtre pour l’autre). Et chacune aura droit à une dernière saison qui, je l'espère, saura clore dignement ces deux petites cousines de Six Feet Under au niveau de la radiographie de l’âme humaine et ses remous.

 

Rectify - Daniel en costume

L'enthousiasme selon Daniel de Rectify.

 

 

La Désillusion

 

La malédiction de la saison 2 ? Je me suis posé la question, car beaucoup n’ont pas confirmé leur coup d’éclat de l'année passée. The Last Man on Earth a manqué de carburant et s’est contentée d’histoires de trio amoureux pas drôles, UnReal s’est retrouvée coincée sur le round de la surenchère, Gomorra a calé sur son intrigue de vengeance et n'a plus avancé, Scream en a fait trop avec une intrigue famélique au point de finir dans le platane de mon exaspération, Empire m'a gavé en empruntant la même autoroute identique que l'année dernière et Wayward Pines s’est perdue dans la forêt de l’ennui.

Que dire de Z Nation, véhicule tout fou de l’année passée, qui a perdu tout son humour nawak et son imagination au cours de son road movie, pour finir par ressembler à une production lambda produite par Syfy, kitch et cheap ? À part que pour moi qui l'ai tant vantée, la chute fut sévère.

 

 

La Moquerie

 

Ah, la fiction française m’a encore bien fait rire cette année. Mais à ses dépends. On peut même dire que cette cuvée fut catastrophique.

1 - Au Service de la France a rejoué la carte d'OSS 117 en moquant la France colonialiste et inculte, mais sans prendre conscience qu'à l'heure où notre pays se renferme de plus en plus sur lui-même, cela n'a plus rien de drôle (ici pour plus de détails).

2 - Écriture au burin, lourdeur, surlignage, casting hésitant, Marseille et Trepalium se sont plantées en beauté et ont procuré chez moi des paniers de rires involontaires. La faute à la prétention des deux shows qui ont voulu jouer aux séries américaines, mais sans en avoir le niveau d’exigence d’écriture. D’où l’impression de voir des gamins jouant au caïd.

À voir, 10% a eu ses bons côtés et Le Bureau des Légendes a rendu une copie correcte, mais j'ai passé mon tour, donc je ne saurais dire.

 

 

La Tristesse

 

Mais comment une série pleine de sang, de fureur et de phéromones comme Banshee a-t-elle pu se terminer aussi lamentablement ? Pourquoi ? Qui est responsable? Quatre épisodes d’introduction sur les huit pour commencer, de nouveaux méchants sans envergure puis une fin en roue libre, absolument pas inspirée et sans surprise (Hook prend la route seul en moto, ne manque que le coucher du soleil), la série boucle ses intrigues sans passion, l’esprit ailleurs. Au lieu du feu d’artifice attendu, Banshee s’est terminée avec l’enthousiasme d’une bougie qui s’éteint en fin de soirée. Triste est mon âme.

 

Banshee, Hood avec barbe et regard triste

Moi après le final de Banshee.

 

 

La Trahison

 

La belle excitation que fut la résurrection de X-Files a progressivement tourné au désenchantement, voire au foutage de gueule. Avec un David Duchovny qui semblait encore plus s’ennuyer que dans Aquarius (c’est dire), la série a été incapable de proposer du neuf et s’est contentée de ressortir un best of des intrigues passées, sans ambition ni plaisir, prenant la forme d'une indigne opération financière pour payer les impôts de David Carter. Et le bougre se permet même de terminer sur un cliff putassier, ne donnant aucune des réponses qu'on attendait depuis plus de dix ans. Si Mulder et Scully cherchent la preuve d'une vie extraterrestre, moi, je doute de la présence de vie tout court et d'envie sur ce projet.

Dans le genre retour inutile, Heroes Reborn se pose là aussi, réitérant exactement le même genre d’erreurs et de nullités qui nous avaient fait abandonner la série mère. Et dire que Prison Break prépare son retour aussi. Pauvre de nous.

 

 

La Jubilation

 

Alors que certains projets renaissaient à la télé (Damien, Minority Report) pour un intérêt qu'on recherche toujours, une autre saga culte a tenu toutes ses promesses, il s'agit d'Evil Dead et de ses démons (la possession démoniaque thème 2016 ?) dans Ash Vs Evil Dead.

Sauf que l’exorcisme ici se fait à coup de tronçonneuse et d'amputation. Eh oui, ma petite dame.

Aucun doute sur la raison du retour de Sam Raimi et Bruce Campbell et du pourquoi de la résurrection de l'histoire : un plaisir régressif à retourner sur les terres ensanglantées et cultissimes. Même si tout n’est pas parfait et que les épisodes racontent tous plus ou moins la même chose (Ash et ses copains débarquent dans un lieu, des monstres attaquent et tout finit dans des kilos de tripailles), la joie infantile de verser des hectolitres de sang à l’écran, l'esprit cartoon, la présence de Bruce Campbell parfait en un Ash prétentieux et arrogant (et mortellement drôle) est sacrement communicative. Et de plus, les scénaristes sont conscients du risque de répétition et, de manière maligne, sont rapidement passés, après le pilote, à un format de trente minutes qui donne un rythme infernal à la série.

Bref une série groovy, fun, jouissive et crétine, à conseiller d’urgence.

 

Affiche Ash Vs Evil Dead - Ash et son pote au volant d'une voiture, le visage en sang

Ça va couper, chérie.

 

 

Mes rattrapages

 

Outre Doctor Who précédemment évoquée, j’ai aussi rattrapé un peu de mon retard en me penchant sur Parks and Recreation, la petite cousine de The Office, un mockumentary (faux documentaire) porté par une galerie de personnages fantasques, même si le format vingt-cinq épisodes de vingt minutes fournit forcement des segments plus faibles.

Mais j'ai surtout découvert Spaced, la première collaboration Simon Peggs/Edgard Wright/Nick Frost (responsables du génial Shaun Of The Dead), sans oublier l’excellente Jessica Stevenson et c'est vraiment excellent. Références geeks à gogo, humour absurde ou crétin, personnages avec un grain, réalisation survoltée et imaginative, situations nawak qui dégénèrent vite et surtout de beaux et grands éclats de rire. Et ça fait tellemeeeeent du bien.

Enfin, après des dizaines années de patience, je me suis enfin procuré l'intégrale Malcolm en DVD. Gros smile.

 

 

Mon pourléchage de babines

 

Ma grosse attente de l’année prochaine : le retour sous les pins des cimes jumelles de Twin Peaks.

Paradoxalement, c'est aussi ma plus grande crainte...

 

 

À l'ombre des mastodontes que furent encore Game Of Thrones et The Walking Dead, certaines séries ont, cette année encore, réussi à tirer leurs épingles du jeu, même si on a eu peu de nouveautés réellement marquantes. Autre constat : beaucoup de révélations de l’année passée se sont plantées et ont eu du mal à confirmer leur réussite (et encore, je me garde pour plus tard la très controversée Mr. Robot). Mais c’est le lot du jeu télévisuel, un jour tu ris, un jour tu pleures, c'est la vie, comme le faisait si justement remarquer Julio Iglesias. Et même si, comme chaque année, je me promets d’essayer de lever un peu le pied sur cette passion dévorante de temps que sont les séries, j’attends néanmoins avec intérêt la réouverture de la saison pour une nouvelle fournée pleine d'émotions.

La semaine prochaine, c’est RasAlGhul qui vous livrera son bilan à lui et ça va être du lourd, je le pressens.

 

Twin Peaks - la red room

Ne me X-Filisez pas ce retour, s'il vous plaît.

L'auteur

Commentaires

Avatar Puck
Puck
Bah moi j'ai adoré Au service de la France. C'est tellement absurde que ça me plaît. Ca m'a fait penser à Bons baisers de partout, feuilleton radiophonique des années ORTF écrit par Pierre Dac et Louis Rognoni. C'est daté, c'est vieux (même pour moi), mais j'adore. The girlfriend experience, quelle exercice vain. Froid. Clinique. La petite mort sans l'orgasme. Bref, pas aimé. Mais ton bilan, bien aimé.

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
C ' est exactement ce que je reproche à Au Service De La France : un humour daté.

Avatar nicknackpadiwak
nicknackpadiwak
"La petit mort dans l ' orgasme ". J ' adore.

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