Critique : 24 7.01

Le 04 octobre 2009 à 00:00  |  ~ 4 minutes de lecture
Cette nouvelle saison de 24h chrono débute sur un profond désir des scénaristes de renouveau. 24h chrono saison 7 procède donc à une sorte d’inversion des rôles et des valeurs qui conduit à une ambiance inédite dans la série.
Par Scarch

Critique : 24 7.01

~ 4 minutes de lecture
Cette nouvelle saison de 24h chrono débute sur un profond désir des scénaristes de renouveau. 24h chrono saison 7 procède donc à une sorte d’inversion des rôles et des valeurs qui conduit à une ambiance inédite dans la série.
Par Scarch

Retour à zéro. L’épisode commence par le jugement de Jack Bauer au tribunal. Cas inédit dans 24 heures chrono, souvent la menace d’un jugement en tribunal se profile au-dessus de Bauer telle une épée de Damoclès sans que cette menace ne s’accomplisse effectivement. La présentation de Bauer le place dans un premier temps dans une position d’infériorité par rapport à la justice (juge en contre-plongée et lui en cadrage normal). Evidemment Bauer n’est pas sans charisme, il tient à prendre lui-même sa propre défense. Un membre du FBI interrompt la séance pour emmener Jack vers sa nouvelle mission …

 

 

Tony Almeida is back

 

Après les bouleversements majeurs proposés par 24h chrono saison 7 (éviction de la plupart des personnages principaux excepté Jack). Un brin de familiarité s’immisce lors du retour de Tony Almeida (présumé tué dans la saison 5) mais ce retour est emblématique du bouleversement des rôles de cet épisode, Tony n’est plus l’agent altruiste, compagnon d’infortune de Jack mais bien un terroriste potentiellement dangereux (même si Jack se refuse à le nommer comme tel). Somme toute, la nouvelle intrigue est assez classique, un groupe de terroristes essaie de prendre le contrôle du réseau aérien pour détourner quelques avions, rien de neuf sur l’orbite donc à ce niveau !

 

 

La nouvelle Amérique

 

Désormais les Etats-Unis sont dirigés par une présidente, sorte de clin d’œil prophétique au mandat présidentiel d’Obama et clin d’œil tout court à Prison Break (on sait que les scénaristes de 24 ont aidé tout un temps les scénaristes de Prison Break lors de la saison 2 qui commençait à battre de l’aile). L’Amérique nouvelle se démarque par son ouverture d’esprit mais la nouvelle présidente providentielle s’avère être intransigeante. Là où le frère Palmer prenait chaque décision avec des pincettes (évitant de surcroît le conflit international), la nouvelle présidente s’impose par son tempérament. La nouvelle Amérique est presque présentée comme un état totalitaire, l’opposition aux décisions de la présidente doit se soumettre ou démissionner. Ainsi on retrouve cette dualité propre à 24, l’action précède la réflexion.

 

 

Jack et le FBI

 

L'arrivée de Jack au FBI n’est pas sans poser de problèmes. Le premier est issu du conflit de valeurs entre Almeida et Jack, Almeida privilégie l’intérêt particulier et les valeurs familiales avant les intérêts patriotiques. La mort de Michelle l’a poussé à sombrer dans le « côté obscur » alors que Jack privilégie toujours l’intérêt étatique. Le chef du FBI s’oppose aussi à Jack et remet d’emblée en cause ses méthodes d’investigation et juge sa condamnation fondée. Jack est embarqué par sa supérieure pour interroger une personne qui est supposée connaître la localisation d’Almeida. Figure récurrente dans 24, cette personne est assassinée par un sniper alors qu’elle compte déverser des informations cruciales. Jack reçoit alors un appel d’Almeida qui le somme de stopper ses investigations. L’épisode s’achève sur la menace d’un détournement d’avion d’Almeida …

14/20 pour cet épisode car il y a un rafraîchissement qui laisse augurer pas mal de nouveautés pour la suite. D’un autre côté, ces nouveautés s’inscrivent dans un schéma très classique pour les aficionados de la série.

 

Ce que j’ai aimé :

 

  • Un Jack non omnipotent
  • Voir Jack traduit en justice est jouissif
  • Image plus réaliste de la présidence américaine
  • Un Jack non omnipotent qui récupère ses vieux réflexes
  • Tony Almeida qui joue le vilain

 

 

Ce que je n’ai pas aimé :

 

  • Le coup du sniper embusqué
  • Plus de CAT, c'est bien triste ...

 

Note : 14/20

L'auteur

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Critique : 24 7.05

Nous retrouvons dans cet épisode plusieurs figures de style récurrentes dans 24, la sauce prend toujours autant. Nous ne sommes pas déçus de revoir Jack infiltrer une organisation terroriste. Comme dans chaque saison, une taupe a envahi le FBI, on peut dire que les aficionados de 24 sont en terrain connu. Il est amusant de voir jusqu’où Jack est prêt à aller pour l’accomplissement de sa mission !

Critique : 24 7.06

On avait l’habitude de voir des penchants sadiques dans certains épisodes de 24, cet épisode va très loin dans la torture mentale des personnages. Tout est prétexte à tourmenter les personnages à cause leurs partis pris.

Critique : 24 7.02

L’épisode précédent bouleverse quelque peu la logique établie précédemment dans 24h chrono, pas du point de vue de la forme mais plutôt par le fait qu’il y avait une inversion des rôles (Jack emmené de force dans une mission, plus de CAT, Tony du côté des terroriste, plus de président masculin, …). Dans cet épisode, Jack impose sa méthode au FBI et prend l’ascendant sur le reste de l’équipe, c’est surtout représenté par sa relation avec l’agent du FBI (Renee Walker). Cet épisode ne dénie pas les préceptes établis dans le précédent, il y a toujours autant de bouleversement et cette démarche de « briser » la structure 24 est toujours présente.