Critique : 24 7.02

Le 04 octobre 2009 à 00:00  |  ~ 5 minutes de lecture
L’épisode précédent bouleverse quelque peu la logique établie précédemment dans 24h chrono, pas du point de vue de la forme mais plutôt par le fait qu’il y avait une inversion des rôles (Jack emmené de force dans une mission, plus de CAT, Tony du côté des terroriste, plus de président masculin, …). Dans cet épisode, Jack impose sa méthode au FBI et prend l’ascendant sur le reste de l’équipe, c’est surtout représenté par sa relation avec l’agent du FBI (Renee Walker). Cet épisode ne dénie pas les préceptes établis dans le précédent, il y a toujours autant de bouleversement et cette démarche de « briser » la structure 24 est toujours présente.
Par Scarch

Critique : 24 7.02

~ 5 minutes de lecture
L’épisode précédent bouleverse quelque peu la logique établie précédemment dans 24h chrono, pas du point de vue de la forme mais plutôt par le fait qu’il y avait une inversion des rôles (Jack emmené de force dans une mission, plus de CAT, Tony du côté des terroriste, plus de président masculin, …). Dans cet épisode, Jack impose sa méthode au FBI et prend l’ascendant sur le reste de l’équipe, c’est surtout représenté par sa relation avec l’agent du FBI (Renee Walker). Cet épisode ne dénie pas les préceptes établis dans le précédent, il y a toujours autant de bouleversement et cette démarche de « briser » la structure 24 est toujours présente.
Par Scarch

 

La taupe du FBI


Une taupe du FBI a dû prévenir les terroristes que Jack et Renee allaient interroger un témoin. C’est donc en toute logique que celui-ci est abattu à la fin du premier épisode. Le second débute donc sur la recherche du sniper embusqué dans le bâtiment voisin. Comme à chaque saison, une taupe a investi les lieux de la CAT (ici du FBI) et le suspense réside donc dans sa recherche. L’épisode 2 ne répondra pas à cette question ! Les personnages du FBI sont moins charismatiques. Malgré les tentatives des scénaristes à créer une empathie du spectateur pour l’agent Renee (ce qui, ne le nions pas fonctionne très bien) n’en va pas de mêmes pour les autres agents du FBI, ils sont tous calqués sur le même modèle (stressé, dévoué, …), on regrette quelque peu les personnages haut en couleurs des saisons précédentes (mais où est Chloé ?).

 

 

Détournement raté

 

Les implications d’Almeida ne sont toujours pas connues. Il empêche lui-même à distance l’avion de percuter un autre. Peut-être est-il un faux méchant ? Le suspense fonctionne bien à ce niveau. Comme dans chaque saison de 24, on comprend que Tony n’est qu’un sous-fifre d’une organisation bien plus grande, celle-ci lui avait quémandé le module (créé par le Einstein local). On ne peut toujours pas s’empêcher de ne pas haïr Tony, après tout, on sait ce qu’il a vécu et même lorsque Jack le martèle à la fin de l’épisode : « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? », on se surprend à prendre parti pour Tony ! Ce personnage de Tony est plus intéressant que dans les saisons précédents (moins bavard, plus ancré dans l’action), il a un statut dominant du point de vue relationnel (contrairement à ses relations dans les précédentes saisons avec Nina et Jack). On est un peu déçu qu’il soit choppé à la fin de l’épisode 2, c’est sûrement pour mieux nous surprendre par la suite.

 

 

La conjonction des deux intrigues

D’un côté, nous avions la grande histoire (la menace d’invasion américaine sur le territoire de la dictature menée par Juma) et la petite histoire (Tony et ses détournements). L’ambassadeur du pays de Juma dont les 2 frères ont été tué, signent un pacte avec les américains. On comprend rapidement qu’il veut mener seul l’opération et commande lui-même le module. L’épisode 2 ne répond aux questions concernant cette nouvelle piste !

 

 

La contamination du FBI par la méthode Bauer

 

Le tandem entre Jack et la membre du FBI fonctionne bien, il y a toujours le conflit entre la méthode « Jack » et celle de la présente organisation. Nous nous surprenons à apprécier cette relation et de voir comment Jack parvient à travestir les intentions premières de Renee, comme lui elle a horreur des procédures et cherche le résultat coûte que coûte, le rôle n’est pas facile à assumer par l’actrice (Annie Wersching) mais elle le fait avec brio.

 


La politique nous ennuie ...

 

On s’ennuie de plus en plus lorsqu’on pénètre dans le bureau présidentiel. Les réactions de la présidente sont prévisibles, ça manque d’imprévu comme ce fût le cas lors des mandats de David Palmer et de son frère par la suite. Une autre intrigue concerne un membre du gouvernement qui croit en l’assassinat de son fils et cherche le(s) responsable(s), sa petite amie aurait reçu un versement sur un compte offshore trois jours après la mort du fils.

 


A couteaux tirés !

Rapprocher les ennemis (Jack et Tony) en faisant en sorte qu’ils entrent en conflit direct dés le second épisode renforce notre implication dans l’histoire mais du même coup, décrédibilise l’organisation criminelle qui en général, fait la force de 24 (on imagine toujours le complot d’Etat sur-organisé). L’épisode se termine sur une sorte d’adulation pour Jack qui triomphe de l’ennemi. Le module est toutefois toujours en circulation, le suspense reste entier. Le suspense réside en fait surtout dans la manière dont Tony sera traité dans le prochain épisode (on sent le coup de l’immunité diplomatique à plein nez).

 

Ce que j’ai aimé :

 

  • Conflit différé entre Jack et Tony efficace
  • Jack n'a pas perdu ses réflexes
  • Une multitude de pistes ouvertes
  • Le tandem très réussi entre Jack et Renee

 

 

Ce que je n’ai pas aimé :

 

  • Conflit musclé entre Jack et Tony ...
  • La nouvelle présidence
  • Le FBI a cloné les agents Smith ?

 

Note : 14/20

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