Avant tout je vais commencer par la fin en vous donnant ma note qui ne plaira pas forcément car je n’ai pas vu un grand enthousiaste pour cet épisode.
17/20 est ma note. Maintenant explications :
Cuddy le cas déjà vu
En ce moment Cuddy n’a pas de chance. Sa mère a failli y passer, elle perd son cerveau de jour en jour et redeviens un adolescente très chiante, et House lui fait des misères qui effritent le couple. Ici Cuddy est malade et devient donc la priorité logique de House par rapport à son cas réel d’un adolescent dont j’ai complètement oublié le nom et l’histoire.
Je me rappelle juste que Taud veut absolument l’aider car il était comme lui à l’école. Sauf qu’en fait c’est un futur terroriste pour les uns (cherchez pas trop loin c’est celle qui ressemble à une idiote) et pour d’autres c’est juste de la bravade qu’il ne mettra jamais à exécution. Bizarrement, l’épisode est très bien placé par rapport au texte de loi récemment dévoilé qui permet aux adolescents du Texas d’aller en cours avec leur propre arme. De quoi faire un Bowling For Colombine : The Come Back. L’épisode ouvre le débat sur la dénonciation de dangers potentiel mais aussi sur la condamnation de personnes qui pourraient commettre un crime.
Là j’ai juste envie de répondre à ces charmants docteurs d’avoir un peu de culture. N’ont-il jamais vu Minority Report ou lu la nouvelle éponyme de 1956 (je me la pète grâce à wikipédia) ? Un système qui condamne des personnes qui n’ont rien fait car elles pourraient commettre un crime n’est pas un système qui fonctionnera car il n’est pas fondé sur des preuves ou des actes, mais sur des probabilités. C’est comme si on condamnait tous les vieux qui ne savent pas conduire ou tous ceux qui boivent en soirée et qui ont le permis. C’est dingue que pour une fois j’arrive à complètement rentrer dans le débat.
"Housenator, le mec qui éthanasie à coup de pompe"
Retour à Cuddy la fausse malade. Pendant tout l’épisode, House joue le rôle du proche du patient. Il a peur pour sa promise. Il met tous les moyens en places pour la soigner. Ce qui, au final, on l’avait déjà deviné, la sauvera d’une mort pas du tout certaine, car elle avait juste une petite tumeur bénigne. Ici la prise de risque était minimale car l’important n’était pas le traitement de la maladie mais les effets secondaires : les rêves de Cuddy.
Ces rêves vont mener indirectement Houseà sa perte. Cuddy comprendra, car elle est futée la vieille, que son inconscient lui explique qu’House est redevenu accro à la Vicodin. Je pensais que le petit tour dans l’épisode précédent pour savoir si c’était de la Vicodin était juste un rappel qu’il était un accro. Mais apparemment c’était un présage, heureusement comme certains j’ai pensé positif et la surprise était plus grande pour moi à la fin de l’épisode.
La doyenne prend ses responsabilités pour mettre un terme à leur relation. House et Cuddy c’est fini, House qui redeviens le grand méchant Loup c’est reparti et j’avoue que ça me plaît grandement.
House fantasmagorique
Cette épisode à son propre charme. Un charme éphémère de 42 minutes mais qui nous rappelle deux season final. Le rêve et l’imaginaire se conjuguent parfaitement avec House. Les épisodes sur l’inconscient d’House sont pour moi les meilleurs : Amber et lorsqu’il se fait tirer dessus. On peut même revenir sur l’avant dernier épisode de la saison 6 et le style Gondry pour argumenter le fait que lorsque les producteurs partent sur de l’irréaliste, ils ne sont pas loin d’être les meilleurs. Quand les scénaristes décident de prendre autant de liberté dans les épisodes, House devient la seule série capable de nous surprendre. J’aimerais savoir quelle autre série, disons « normale », arrive avec une logique que l’on accepte sans rechigner, à mettre son personnage phare en tueur de zombie avec une canne tuning tamponnée « US Army» ?
Et le pire c’est que c’est génialement réalisé (la Zombie Team fait peur) et bien fun. On ressent énormément que Hugh Laurie joue avec joie ses rôles. L’imagination de Cuddy est plutôt grande entre les pistoleros , la sitcom, la vieille série américaine et la comédie musicale (les zombies sont à mettre au crédit de House). Toutes ces scènes se rapprochent vraiment de l’humour que Hugh Laurie mettaient en scène lorsqu’il était humouiste en Angleterre, on le sent complètement dans son élément. J’aimerais revenir sur cette inspiration musicale : enfin House chante ! Et qu’elle plaisir d’entendre sa voix et son sens du rythme. Hugh dans la vie a sorti plusieurs cd, des livres policiers et il est membre de groupes de musique. Voir ici s’exprimer ses talents de chanteur, c’est juste le meilleur moment de la saison 7. Avec une scène colorée, un délire un peu malsain, une belle chorégraphie, on rentre complètement dans ce rêve.
"Imaginez Louis la Brocante entrain de chanter, de suite ça le fait moins"
Ce côté mystique de l’épisode permet de mettre en relief le retour du côté obscur du docteur de façon originale. Je n’avais rien compris pour le coup des bonbons. J’ai essayé de comprendre mais c’est que lorsque Cuddy explique que j’ai connecté mes neurones (mon intelligence n’a d’égale que ma taille, et croyez moi je suis aussi grand que CAD…). Dernièrement les scénaristes réfléchissent avec autres choses que leurs pieds et pour notre plus grand bonheur les producteurs et le directeur de photographie ont pris le train en route.
Au final, House à chaque fois qu’ils font un épisode de grande qualité, il y a soit un côté fantasme, soit un côté quarantaine (cf les épisodes de quarantaine + le 1er épisode de la saison 6). Vivement le prochain épisode qui sorte de l’ordinaire.
P.S. : Cette fois ci, même pas besoin de prier Olivia Wilde de revenir.
Ce que j’ai aimé :
- House chanter, danser, tuer la Dream Team Zombie
- Les rêves et les moments de solitude de Cuddy dans ceux-ci
- Le retour du méchant House qui fait peur aux enfants
- La réalisation efficace autant graphiquement que techniquement
Ce que j’ai pas aimé :
- Masters qui veut emprisonner tous les adolescents à risques
- Cuddy qu’elle soit encore vivante, elle n’a même pas bobo