Enfin ! Oui enfin la troisième saison de Haven est lancée. Il aura fallu attendre le troisième épisode mais c’est fait. C’est dommage d’avoir perdu deux épisodes mais cette fois, la série est sur les bons rails. Souhaitons maintenant qu’elle reste dans cet esprit le plus longtemps possible et évite de repartir dans ses travers.
Un Nathan au tableau d’honneur
N’oublies pas que c’est moi le patron gamine !
Cette semaine j’offre mon premier chapitre au personnage que j’ai tellement dézinguer qu’il s’en est rebellé. C’est bien de Nathan que je parle car il nous rend, avec cet épisode, sûrement sa meilleure copie depuis le début de la série. Lui qui était plus connu pour sa transparence et son charisme de bulot mort prend les choses en main et impose son "style" (cf. Ali G).
Si je le mets à l’honneur c’est qu’il m’a agréablement surpris. Ce retournement dans le rôle de Nathan est la meilleure chose qui soit arrivée dans cette troisième saison. Le chef de la police tient tête à Audrey et Duke et commence à nous montrer qu’il a finalement quelque chose dans le pantalon.
Tout n’est pas encore parfait dans le personnage de Nathan mais il montre de la bonne volonté et va sûrement permettre à l’intrigue d’évoluer. Enfin, il s’intéresse au fil rouge de la série (Le Chasseur, le Colorado Kid, …), ce qui ne peut être que bénéfique pour l’avenir du show, car plus de monde s’occupera de l’histoire principale plus la série sera intrigante et intéressante.
Duke nous montre ses c…
J’ai un look de merde mais c’est moi le meilleur du show !
Duke est un personnage variable. En première saison, il était agaçant. En seconde, il était le personnage le plus intéressant. Dans ce nouvel acte, il était jusque-là, le cul entre deux chaises, mais a sûrement trouvé le bon axe avec ce troisième épisode.
C’est avec le personnage de Duke que les scénaristes prennent le plus de risques et commencent à explorer le côté obscur de Haven. Jusque-là Duke fuyait son trouble (faire disparaître le pouvoir d’une famille en tuant le père) se refusant à commettre des actes fatals. Mais aujourd’hui, poussé par Audrey, il finit par tuer un homme.
C’est avec ce genre de décision que la série peut aller de l’avant et devenir plus adulte. Ce genre d’action irréparable amène de lourdes conséquences pour le personnage de Duke qui va pouvoir évoluer dans un registre plus sombre, ce qui va sûrement l’éloigner d’Audrey et Nathan. J’aime quand une série impose un acte comme celui-là, c’est fédérateur pour la suite.
Encore un nouveau personnage
Je suis tellement mystérieux que ça brille !
La semaine dernière, on nous présentait le personnage de Claire Callahan, psychiatre de son état qui commence à apporter des éléments nouveaux à la série. Aujourd’hui, Haven nous impose encore un nouveau personnage bien mystérieux, Thomas Bowen, un flic de Boston.
Rien d’étonnant si je vous annonce que notre père Tommy discute avec des gens étranges au téléphone, qu’il enterre des cadavres dans la forêt et qu’il est, donc, plus que louche. Je crois que ce personnage est l’erreur du jour, car trop de mystère tue le mystère. Haven est rempli de secrets dont on ne connait ni les origines ni la résolution alors pourquoi ajouter ce petit bonhomme tout droit sorti d’un film d’Eddy Murphy des années 80 ?
Outre le fait d’ajouter plus de mystère inutile à la série, ce personnage ajoute aussi plus de clichés. En effet, il est la caricature de l’afro-américain typique des films et séries bas de gamme de par son phrasé de racaille du Bronx, par exemple. Il est à noter que l’acteur qui joue Thomas Bowen est Dorian Missick que l’on a pu voir dans The Cape, c’est donc un gage de qualité …
En bref
Aujourd’hui ce sont les hommes qui mènent la danse et cette prise de pouvoir fonctionne vraiment bien. L’inconvénient est qu’Audrey passe un peu au second plan, mais nul doute qu’elle reviendra sur le devant de la scène dès le prochain épisode.
J’ai aimé :
- Nathan enfin visible
- Duke qui prend des risques
- Dave et Vince absents
Je n’ai pas aimé :
- Le nouveau personnage pour le moment inutile
- Le titre de l’épisode alors qu’il n’y a pas de ferme
13/20