Après un premier épisode assez mitigé, quoique fort en éclats de rire, ce deuxième épisode du reboot de la série après le départ de Charlie Sheen nous laisse un constat navrant : c’était mieux avant.
Quand la partie la plus drôle de l’épisode se situe dans le « Previously on… », ça en dit long. Et pourtant, c’est le cas.
Les pensées salaces de Berta ? Sympa, mais très lourd à force d’en faire beaucoup. Une ou deux bien placées ça aurait été drôle, mais là, on aurait dit qu’ils voulaient meubler, dans une scène interminable.
Alan, qui se retrouve à la rue (et a oublié son fils chez Walden, la seule apparition du fiston encore une fois, ça en devient lassant de le sous-utiliser), finit par emménager chez sa mère. On tient alors sûrement le dialogue drôle de l’épisode entre Alan et sa mère, ponctué de répliques typiques de ces deux personnages, Alan toujours mal à l’aise avec les femmes, et sa mère toujours en quête de sexe.
“Why don’t you go to your girlfriend ?
- She’s going through one of those phases where the very touch of me fills her with revulsion”
“Stay away from my bedroom, even if you hear me screaming
- Especially if I hear you screaming !
- Unless I’m repeatedly screaming umbrella (…) it’s my safe word, sometimes they can’t hear it through the leather mask”
Ensuite, on se reconcentre sur Walden, qui est un véritable gamin sans autonomie, et appelle son ex pour tout et n’importe quoi, y compris le shampooing et papier toilette qu’il utilise. Il va retrouver Alan et décide d’aller voir son ex. La scène dans la voiture est nulle, Alan qui flippe parce que ça va vite, on s’en fout (quoique le “I’m sorry I peed a little on your seat” était sympa), et puis ensuite, on ne rit pas une seconde lorsqu’ils se retrouvent chez l’ex. Ah si, on sourit quand Walden se barre et embarque un rouleau de PQ.
Je te rassure, moi non plus, j'ai pas envie de lui taper dans la main.
Et la fin de l’épisode c’est pareil… non réellement, je n’accroche pas du tout au personnage d’Ashton Kutcher, qui en fait trop, et fait trop dans le ridicule. Dans That ‘70s Show, son personnage de Kelso était dilué parmi 5 autres personnages majeurs, plus les persos secondaires, donc ça passait largement. Là, c’est réellement étouffant.
Et bizarrement, lorsque l’on donne du crédit à Alan, c’est lui qui a les meilleures répliques. Je ne parle même pas de Jake, le voir 8 secondes en deux épisodes ça m’insupporte.
Chuck Lorre a fait le malin en virant Sheen, c’est bien, il veut nous montrer que ce n’était pas Sheen qui tenait le show, pour l’heure c’est raté. Ca fait un peu contradictoire avec ce que j’ai dit la semaine dernière, mais pour le coup, on se rend compte que seule la partie consacrée à Sheen était drôle.
La réplique : “Come on, Charlie’s dead, Walden’s married, what’s wrong with me ?” Alan
Ma note : 7/20, Charlie, je te regrette.