American Horror Story
À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique | FX, Ciné+ Frisson | 2011 |
5 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 6.10
Avis favorable | Déposé le 17 novembre 2016 à 19:02 |
Spoiler
Les fins de saison d'American Horror Story sont toujours des changements de perspectives complets et intéressants et celui-ci ne fait pas exception. C'est un final-festival qui reprend tous les gros concepts de la saison dans un épisode dense comme jamais. C'est en cinq temps : le panel des acteurs, puis en une succession de trois shows fictifs (Crack'd pour le procès criminel de Lee, The Lana Winters Show pour son procès populaire, et Ghost Hunters pour un retour final à Roanoke), et enfin la conclusion de l'ensemble centré sur Flora et Lee. La première scène avec le panel est carrément géniale à mes yeux. C'est typiquement ce qu'un show 100% méta fait pour conclure, en rameutant tout le monde une dernière fois pour retrouver le charme de tous nos protagonistes hauts en couleur. Ensuite le concept de la succession de nouveaux "shows" pour raconter l'épilogue (Crack'd, Ghost Hunters et The Lana Winters Show) est vraiment une super idée. Ryan Murphy confirme donc bien déjà qu'il avait tout anticipé, en faisant carrément parler le public et les fans même plus qu'il ne l'avait fait dans l'épisode 9. Il y a notamment cette fangirl total de Lee sur YouTube qui parle de l’ambiguïté autour de la partie 2, de combien elle était bien plus appréciée/suivie que la partie 1 mais aussi à quel point elle n'avait parfois aucun sens. C'est franchement assez génial. Toute la partie sur le procès de Lee permet de retrouver cette ambiance "documentaire" de la saison (surtout le passage avec l'historienne de l'épisode 5 notamment) où on interroge de "vrais" procureurs, jurés, avocats, et permet de décrire l'épilogue de façon originale pour une série horrifique sans trop verser dans un changement de genre complet. Comme prévu tout est question de justice et de nuances autour du personnage de Lee. Et puis ET OH STOP, j'ai quand même mentionné un truc sans y revenir alors que LANA WINTERS IS BACK ! Bordel pour une saison qui faisait quelques liens éparses avec l'univers, avoir un tel retour juste fracassant, est purement jouissif !!! Et quel retour !
Ce comeback est génial car il n'est pas vain et a énormément de sens. Comme les deux femmes le soulignent, elles ont énormément de points communs dans leur aspect "final girl", à ceci près que Lana Winters est vraiment "devenue" un monstre en voulant se plonger dans leur histoire, tandis que Lee a vraiment toujours eu cet instinct protecteur pour sa fille proche de la perversité. Le retour de Lana Winters est d'autant plus justifié qu'il donne un épilogue à la fin brutale de la saison 2, en nous apprenant notamment qu'elle a fait passer ça pour de la légitime défense. De plus, cela permet de garder l’ambiguïté si fine de ce qu'on sait d'Asylum, et ça c'est fort. Ce final fait subsister le doute sur toute l'existence de l'histoire de Lana, confirmant qu'elle a été à la fois victime et responsable. C'était selon moi essentiel de garder tout l'esprit d'Asylum ici. Aussi, son bref regard à la caméra vers l'audience MAIS OMG c'était purement génial franchement, c'est un crève-coeur car le public sait très bien que son interview auprès de Lee est en un sens un peu hypocrite, mais malgré tout bienveillant, puisqu’elle lui reproche des choses pour masquer sa propre histoire, tout en compatissant à sa cause. Son intervention auprès du plouc Lot est aussi saisissante - quelle classe ce personnage purée, tu sens qu'elle a vécu. D'ailleurs Sarah Paulson est sensationnelle tout du long pour transformer ces 5/10 minutes de temps d'écran de Lana en un personnage à part entière qu'on avait finalement peu découvert en saison 2. Bref pour moi c'est un immense carton plein.
Tout cela est d'autant plus cohérent que c'était annoncé par les précédents épisodes : cette volonté d'être prête à tout pour livrer une histoire, toucher une audience en son cœur. Cette volonté de justice aussi, et la fascination pour le mal qui ne peut que laisser des mains ensanglantées. Lana représente tout ça : en tant que final girl de son histoire d'horreur, et en tant que journaliste ayant déformé la vérité pour son succès personnel, dans une saison dont un des thèmes centraux est la recherche de la gloire et la perversité derrière le succès. Voir comment Lana a pu s'en sortir et a réussi à mêler carrière à succès et survie, mais aussi nous rappeler à quel prix. Lana Winters représente finalement vraiment American Horror Story au sens large, et je suis sans doute biaisé car Asylum est une de mes saisons préférées et son final m'a énormément marqué, mais tout de même, le rapprochement avec Roanoke est une superbe auto-rétrospective de la série d'après moi. Le seul petit problème du final, c'est la suite. J'ai bien aimé l'idée de Ghost Hunters sur le papier, de revenir une dernière fois sur les lieux de la maison - c'était inévitable, et de retrouver l'excellent Leslie Jordan. Bref, de ne pas rester TOUT l'épisode sur Lana Banana non plus, car ce n'est pas le but. Et puis les jumpscares ahah j'en peux plus encore un ou deux cette semaine qui m'ont fait sursauter - d'ailleurs c'est marrant que l'un des techniciens en parle justement, que le show lui a fait le plus peur depuis "l'épisode sur l'asile" (encore une petite private-joke destinée aux téléspectateurs comme on en a eu toute la saison). Après, ça reste quand même des no-names, ces techniciens. On aurait pu imaginé quelque chose d'un peu différent. Et ce centrage final sur Lee et Flora, bien qu'annoncé par Lana comme une évidence, semble tout de même moins important et moins intéressant que tous les enjeux méta de l'épisode. Je comprends qu'il faille tout de même conclure sur quelque chose de concret, et la conclusion reste en soi super satisfaisante. C'est une bonne conclusion, mais qui ne sera pas retenu comme le cœur de la saison. Priscilla n'est pas le truc le plus important de la saison, mais j'aime beaucoup cette pseudo-rédemption avec le sacrifice de Lee qui se fait finalement sa propre justice pour sauver sa fille et espérer regagner un jour sa confiance. Il y a quelques éléments qui sont un peu médiocres : la môme jouant Flora ne recevra pas de prix d'actrices, et quelques dialogues sont bof-bof - "être parent c'est comme dessiner un chat", bouarf... Finalement, on conclut sur un plan un peu vain sur la colonie de Roanoke, n'ayant pas eu vraiment de nouvelles informations sur la Bouchère, la Sorcière "Scathath" (jamais nommée in-épisode), et une pseudo-lutte éternelle entre Lee et la Bouchère pour protéger Priscilla et tenter d'être une mère décente. Après je vois bien le problème, que faire un TROISIÈME affrontement Lee VS Butcher/Colonie ça aurait été complètement à côté, c'est clair, donc ils ont essayé de faire quelque chose de différent pour les 10 dernières minutes, ils ont tenté de respecter l'esprit de la saison en restant dans du minimaliste. Le tout donne un résultat assez tragique de "personne n'a survécu à Roanoke", finalement. Reste que les deux premiers tiers de l'épisode sont suffisamment phénoménaux à mes yeux pour permettre - encore ! - à AHS de conclure une de ses saisons par un carton plein qui donne du sens à toute la saison. Après des débuts franchement hasardeux et difficiles (les cinq premiers épisodes de la saison doivent être la partie que j'aime le moins de tout AHS confondu), Ryan Murphy a révélé toutes les cartes qu'il gardait pour une seconde moitié d'aventure ultra atypique et meta tout en étant délicieusement classique et maîtrisé, avant de sublimer en liant son univers. AHS Roanoke s'est complètement joué de nous tout au long de ses épisodes et si cela peut en dérouter et en énerver certains et certaines, j'ai personnellement totalement adoré retrouver cet esprit barré de la série sous une forme différente, et j'ai beaucoup apprécié cet effort de construction d'un tout cohérent très dense sur un format très court. Finalement, avec peu de choses, cette saison et ce final disent beaucoup, et résument sans doute mieux qu'aucune autre tout l'esprit de la série. |
Ouf ! Le cauchemar est fini... Et bien tristement il faut constater qu'il n'y avait déja plus rien à raconter dans cette saison...
Cette fois on y voit un melting de paranormal activity, de blair witch et même un personnage présentateur qu'on dirait sorti d'hunger games... Mais wtf quel rapport avec la choucroute qu'il a sur la tête ???
Ensuite ca repart dans tous les sens, avec des images de show dans le show dans le show... C'est du grand n'importe quoi...
Et puis on passe à une interview faites par Sarah Paulson ??? Qu'est-ce que c'est que ce mic mac ?
Et enfin le retour du retour du retour dans la maison en mode télé réalité... Encore ???
Et je ne parle pas du plus mauvais rôle et maquillage de l'histoire des films d'horreur du Polk
Eet je ne pourrai même pas vous spoiler la fin, je me suis endormi avant..
Sérieusement cela faisait longtemps qu'on avait pas été aussi loin dans la médiocrité...
Il était temps que cela s'arrête...
Un grand espoir pour la saison 7 ? Il va falloir bosser dur, revenir à l'esprit AHS, repartir à zéro quoi..
J'espère et en fait j'en suis sûr, je vais vite oublier cette saison désastreuse...
Bon sang que c'était mauvais...